FESTINS DE FÊTES
Bientôt s’aligneront sur nos tables nos plats de fêtes. Nous festoierons pour célébrer une naissance, le début ou la fin de l’année, un miracle, un retour ou un espoir malgré l’intrusion incongrue d’un virus. La limitation probable du nombre de convives nous permettra sans doute de choisir la qualité au détriment de la quantité. Faisons-nous plaisir !
Nous cuisinerons beaucoup, sans aller jusqu’au buffet de mariage de Madame Bovary (Flaubert) « C’est sous le hangar de la charretterie que la table était dressée. Il y avait quatre aloyaux, six fricassées de poulets, du veau à la casserole, trois gigots et, au milieu, un joli cochon de lait, flanqué de quatre andouilles à l’oseille. »
Si, jusqu’à la Renaissance, les légumes étaient mal considérés parce que trop près du sol contrairement aux oiseaux qui s’envolaient vers le ciel, ils revinrent à la mode dans les banquets princiers avec le désir de se rapprocher des cours italiennes. Voilà
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