Paris-Kuala Lumpur en B747-400 Croisière continentale
l est d’usage de dire que dans les avions de ligne, le pilote automatique se charge de tout. Et ce genre de raisonnement pousse quelques provocateurs à prétendre qu’on n’a plus besoin de pilote en cockpit (avec comme arrière-pensée de réduire les coûts d’exploitation des compagnies aériennes: on citera en exemple les propos récurrents et provocateurs de Michael O’Leary, PDG de RyanAir). Rien n’est plus erroné. Tout d’abord le travail de préparation reste dévolu à des êtres humains car aucune intelligence artificielle n’est encore capable de prendre en compte tous les paramètres nécessaires à des vols en sécurité; ensuite un personnel en cabine est indispensable en cas d’imprévu. Nous avons déjà maintes fois évoqué le cas du vol US Airways 1549 qui, ayant rencontré un vol d’oies sauvages juste après le décollage, fut soudainement privé de ses deux moteurs et a fini dans l’Hudson sans une seule perte humaine grâce au sangfroid et l’expérience de son équipage. Imagine-t-on un robot pilote prendre les bonnes décisions dans de telles circonstances? Si un automate associé à une intelligence artificielle peut parfaitement gérer une situation « normale », tout comme un robot sur une chaîne de montage, il sera vite dépassé et se montrera incompétent dès qu’il faudra s’adapter à un contexte nouveau et soudain. Et qu’on ne nous dise pas que « tous les cas de figure ont
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