Argentine-Brésil en 747 Départ d’un géant
On l’oublie à force d’exploiter des avions de ligne modernes et ultra-sophistiqués, mais il n’y a pas si longtemps il fallait encore trois personnes dans un cockpit pour mener un vol. C’est justement ce qui nous avait séduits dans le B747-200 de Felis (désormais en version 1.0.6, il y a eu trois mises à jour Fig. 1 depuis le précédent volet!): son pilotage est bien organisé autour des trois sièges du pilote principal, du copilote et du mécanicien navigant. La charge de travail de ce dernier étant désormais dévolue en grande partie au Flight Management Computer ou ordinateur de vol, commandé par les interfaces CDU; même si une petite partie des opérations échoit aussi au pilote et au copilote (démarrage des moteurs, allumage des circuits), ceux-ci sont aussi soulagés de la navigation. Mais voler dans un appareil historique, c’est justement retrouver cette façon de procéder à trois – ou au moins à deux, entre le pilote principal et le mécanicien – et sauter d’un siège à l’autre pour jongler avec les commandes et interrupteurs. Même si la tablette électronique EFB est une assistance précieuse, le simmer solitaire a bien droit à un peu d’aide virtuelle!
Nous avions donc laissé notre gros quadriréacteur sur l’aéroport de Buenos Aires en mode de chargement: l’EFB avait permis de remplir les rubriques importantes pour le plan de vol et les masses à bord. Sur le plafonnier, les trois lumières vertes des centrales inertielles (INS – fig. 1): cela signifie qu’une dizaine de minutes après le lancement de la procédure d’alignement, elles sont bien calées sur la position géographique réelle
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