Beauvais-Budapest en B737 Départ optimisé
Nous avions précédemment vu comment établir le plan de vol typique d’un B737 affecté à la flotte d’un célèbre opérateur à bas coût européen. Cela mettait en évidence quelques principes intéressants à transposer en simulation. Tout d’abord nous délaissions la grande plateforme internationale de Paris Charles-de-Gaulle pour l’installation plus modeste de Beauvais, où les taxes d’opérations sont moins élevées. Ensuite notre Boeing (mais on peut transposer à d’autres appareils de même classe, on pense évidemment à son concurrent direct A320) ne débutait pas en situation « cold and dark », mais comme un appareil en escale entre deux vols avec changement d’équipage à la clé. La relève monte à bord avec son plan de vol enregistré, les données météo indispensables en cette matinée pluvieuse d’octobre, et les informations de masse définies à l’avance – les procédures d’enregistrement par Internet des clients permettent ainsi de savoir quel nombre de passagers est prévu bien plus tôt que via le comptoir de l’aéroport. Il ne reste plus qu’à programmer le vol, procéder à l’embarquement des voyageurs et leurs bagages, puis une fois l’appareil paré au roulage, demander les autorisations à la tour et procéder au repoussage. Notez que tout ceci doit être effectué en moins de 40 minutes pour respecter le planning serré de l’opérateur (le temps, c’est de l’argent!). Ensuite seulement on lance les moteurs. Et c’est justement à ce stade que nous avions laissé notre 737NGX au dernier épisode…
Le démarrage
Le lancement des réacteurs se fait de préférence une fois dans l’axe de roulage: de cette façon les alentours de l’appareil sont dégagés de tout véhicule et tout personnel, et en cas d’erreur, un avancement soudain laisse le
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits