Le DC-6 en action L’Alaska en hiver
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![f0042-02](https://article-imgs.scribdassets.com/7l1fewndz49f7l6r/images/fileNOI636B7.jpg)
Après une longue préparation et un démarrage par un froid polaire – de ceux que l’on ne rencontre qu’en Alaska entre novembre et mars – le DC-6 de la compagnie de transport aérien Everts Air avait enfin pris son envol au petit matin. Petit matin local, en cette période de l’année le soleil ne se lève qu’à 10h30 pour se coucher vers 15 heures Et encore, quand la couverture nuageuse laisse assez de petits trous pour apprécier la lumière rasante!
La montée vers la première altitude cible est assez laborieuse, il faut se battre avec le manche et traverser la couche. Idéalement la vitesse doit être de 150 kts, avec une vitesse verticale de 500 à 750 ft/min. Les moteurs sont à 40 PSI d’admission et 2400 tours, le levier de pas général est légèrement baissé (fig. 1). Rappelons que nous avons décidé de nous passer de l’ingénieur de vol (AFE) géré par l’IA, il faudra donc effectuer toutes les manipulations soi-même dans le cockpit virtuel du DC-6. Durant la montée, la traversée des nuages peut occasionner quelques problèmes, à commencer par le givrage. Il faut bien penser à activer à la fois le réchauffage des vitres et radôme (fig. 2) ainsi que le tube Pitot (fig. 3). Lors de notre vol réel pour réaliser cet article, nous avions oublié le Pitot, avec pour conséquence un badin bloqué à 100 kts sans aucun rapport avec ce qu’indiquait le GPS. Une minute après le réchauffage, la glace avait débarrassé le tube
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