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Le credo d'un colibri: Plaidoyer pour la tolérance et la compréhension entre croyants.
Le credo d'un colibri: Plaidoyer pour la tolérance et la compréhension entre croyants.
Le credo d'un colibri: Plaidoyer pour la tolérance et la compréhension entre croyants.
Livre électronique207 pages2 heures

Le credo d'un colibri: Plaidoyer pour la tolérance et la compréhension entre croyants.

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À propos de ce livre électronique

Le vivre-ensemble entre les religions, c’est possible…

Les mouvements migratoires, qui depuis quatre générations ont brisé l’uniformité régionale des pratiques religieuses, induisent la multiplication des confrontations entre les adeptes de ces religions. 

Par une approche constructive et sans à priori, François Boels nous emmène à travers l’histoire du rapport entre l’Homme et la religion, qui a conduit à la diversité actuelle. En les séparant des soi-disant conflits, beaucoup plus politiques et opportunistes que confessionnels, l’auteur analyse les divergences réelles, mais surtout les convergences, entre les croyances. Il propose ensuite des pistes pour faciliter l’acceptation de différences moins fondamentales qu’il n’y paraît, tout en analysant les risques d’obstacles.

François Boels précise qu’il n’est qu’un témoin candide et passionné, sans prétention scientifique. Sa réflexion est alimentée par une vie professionnelle qui l’a conduit à travers la planète. La rencontre avec de simples pratiquants de diverses religions l’a motivé à défendre une coexistence possible entre elles.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Né en 1949 dans une famille catholique belge, François Boels a travaillé pour une grande banque internationale. Il a dirigé sa carrière de manière à élargir ses relations avec les cultures et populations de la planète, d’abord en financements de projets dans les pays dits « en voie de développement » puis dans les grands marchés de capitaux. En 1999, il a rejoint une organisation européenne participant à la naissance de l’Euro. Retraité, il joue un rôle actif dans le monde associatif.
LangueFrançais
Éditeur180° éditions
Date de sortie13 oct. 2025
ISBN9782940721757
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    Aperçu du livre

    Le credo d'un colibri - François Boels

    Image de couverturePage de titre : François Boels, Le credo d’un colibri, Plaidoyer pour la tolérance et la compréhension entre croyants, 180° Éditions

    Né en 1949 dans une famille catholique belge, François Boels a suivi un cursus d’enseignement secondaire puis d’économie à l’Université de Louvain. Motivé par l’idée que la finance bien orientée contribue à une meilleure ouverture et à un progrès dans la société, son choix s’est porté sur l’activité bancaire. Il a rejoint une grande banque internationale. Pendant les 30 années qui ont suivi, il a dirigé sa carrière de manière à élargir ses relations avec les cultures et populations de la Planète, d’abord en financements de projets dans les pays dits « en voie de développement » puis dans les grands marchés de capitaux, couvrant notamment l’Asie et l’Océanie. En 1999, il a rejoint une organisation européenne participant à la naissance de l’Euro.

    Aujourd’hui retraité, il joue un rôle actif dans le monde associatif, en particulier pour le soutien à l’intégration des jeunes atteints de handicap mental. Marié, il est père de trois enfants et a de nombreux petits-enfants.

    180˚ éditions

    Mangez local, lisez local !

     www.180editions.com

     180editions

     180editions

    Couverture : Thierry Suykens

    ISBN : 978-2-940721-75-7

    Tous droits strictement réservés. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopie, microfilm ou support numérique ou digital, sans l’accord préalable et écrit de l’éditeur, est strictement interdite.

    Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo.

    « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. »

    Guillaume Ier d’Orange,

    dit Le Taciturne

    « Nous avons assez de religions pour haïr et persécuter, et nous n’en avons pas assez pour aimer et pour secourir. »

    Voltaire,

    Traité sur la tolérance

    « La vérité, c’est qu’il ne faut jamais donner trop d’importance, à quoi que ce soit dans la vie, en bien ou en mal. »

    Joseph Conrad,

    La Ligne d’ombre

    TABLE DES MATIÈRES

    Page de titre

    Page de copyright

    Exergue

    Préface par Cheikh Khaled Bentounes

    Avant-propos : La légende du colibri…

    Introduction

    Chapitre I : Pourquoi une religion ?

    Chapitre II : Un peu d'histoire : depuis la nuit des temps…

    Au commencement…

    Les grandes divisions pré-antiques et leurs suites

    Chapitre III : L'émergence du monothéisme et ses bases

    Chapitre IV : L'évolution historique du monothéisme « du Livre » et ses ramifications

    La période commune à tous les monothéismes originaires du Proche-Orient

    La scission entre judaïsme et christianisme

    Le christianisme s'impose dans l'Empire romain

    Première division entre chrétiens

    L'expansion du christianisme en Europe occidentale

    Naissance de l'islam : le retour aux sources du Tanakh et de l'Ancien Testament

    Fondation de l'islam par Mohammed

    Les bases de l'évolution de l'islam

    L'évolution des leaderships temporels, culturels et scientifiques

    Chapitre V : La particularité du soufisme

    Chapitre VI : Le décor est maintenant planté…

    La suite : un monothéisme prépondérant, mais divisé

    Au sein du monde chrétien

    Le monde musulman et les autres

    Le monde judaïque

    Et la laïcité dans tout cela ?

    Chapitre VII : Où sont les différences entre monothéistes ?

    Il faut, avant tout, hiérarchiser les différences

    Les différences fondamentales

    Chapitre VIII : Et en dehors du monothéisme ?

    Chapitre IX : Les moteurs de la différenciation

    Un départ idéaliste au moment opportun

    L'exploitation politique et stratégique

    L'assise et la conservation de l'autorité

    La xénophobie et le protectionnisme

    Rien de bien nouveau dans tout cela…

    Chapitre X : Pourquoi pas la coexistence et le respect mutuel ?

    Est-ce vraiment difficile, voire impossible ?

    Les règles indispensables à respecter

    Des pièges à éviter

    Ne serait-ce pas profondément souhaitable ?

    Par où commencer ?

    Éviter un amalgame pernicieux…

    Rester réalistes et choisir les cibles : le rôle fondamental de l'éducation

    Les obstacles seront nombreux !

    Conclusion

    Épilogue : pour le plaisir d'en débattre…

    Bibliographie commentée

    Les textes sacrés

    L'histoire des religions

    Les ouvrages spécifiquement relatifs à l'islam

    Divers ouvrages périphériques

    Les recherches sur la Toile

    Annexe : Population mondiale en 2020 répartie selon les religions ou croyances

    Préface

    par Cheikh Khaled Bentounes

    Initiateur de la Journée Internationale du Vivre Ensemble en Paix (JIVEP), créée à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’ONU le 8 décembre 2017, le Cheikh Khaled Bentounes est, depuis 1975, le guide spirituel de la confrérie soufie Alawiyya et un des principaux acteurs du soufisme mondial qui regroupe plus de 300 millions de musulmans. Il est aujourd’hui président d’honneur de l’Association Internationale Soufie Alawiyya (AISA) qu’il a fondée ¹. L’AISA, ONG internationale, a entre autres, été le moteur de la Déclaration de Genève pour une Éducation à la Culture de Paix ², proclamée à l’occasion de la septième édition de la JIVEP, le 16 mai 2024, et qui a pour objectif d’inscrire la paix au cœur de l’éducation et des apprentissages.

    L’auteur de ce livre est un témoin de notre époque, un observateur lucide de la transformation de la société européenne. Il ne prétend pas être philosophe, historien ou théologien. Il fait le constat de la confusion existant aujourd’hui entre religions, géopolitique et origine historique. Il nous invite à nous interroger sur les fondements et la place de la foi, sur les différentes traditions et leurs pratiques, particulièrement l’histoire des trois monothéismes, judaïsme, christianisme, islam, sur les valeurs qu’ils partagent ainsi que sur les antagonismes et les conflits qu’ils suscitent au sein de leurs différentes communautés.

    La question centrale de son livre et qui revient en permanence est « Comment préserver le Vivre ensemble dans une société en pleine mutation ? », une question bien difficile qui nécessite une prise de conscience de la part de tous les citoyens, quel que soit leur rapport à la religion, mais surtout chez les responsables politiques et les leaders religieux.

    À l’heure où le populisme connaît un regain croissant en investissant dans les peurs, le rejet et l’incompatibilité présumée culturelle et religieuse, se propage un réflexe défensif des populations autochtones et se libère une parole souvent agressive et discriminatoire de ses élus à l’égard de l’immigration venant du Sud et notamment musulmane.

    Du côté de la population émigrée, on constate un repli sur soi et une affirmation communautaire qui s’accroche à son identité et à sa culture, parfois à l’extrême, choquant y compris les musulmans eux-mêmes par l’étroitesse d’esprit qu’ils manifestent et une interprétation des textes religieux déconnectée de la réalité du contexte historique.

    Comment sortir du cercle vicieux où les extrêmes et les antagonismes s’alimentent les uns les autres et fracturent la société ? Comment sortir du déni, du rejet, du repli et de l’enfermement pour aller vers une compréhension, le respect mutuel des traditions, le sentiment d’acceptation ?

    Pour atteindre un état de paix durable et d’ouverture, pour réconcilier et redonner du lien porteur de sens pour faire société, il faut réfléchir aux conséquences de nos choix individuels et collectifs et aller vers des changements de comportement, de mentalité et de politique à différents niveaux, depuis le local jusqu’au global. Sortir de la culture du « je » pour aller vers la culture du « nous ».

    Le souhait de l’auteur est d’éveiller à l’intérêt de sa démarche les acteurs dans le domaine de l’enseignement et tout particulièrement les responsables à tous niveaux de la formation et du contrôle des enseignants.

    Nous nous joignons à lui pour dire que l’Éducation à la Culture de Paix, dès l’enfance, doit entrer en jeu pour la naissance d’une nouvelle conscience en mettant la paix au cœur des enseignements et des apprentissages.

    On ne peut que s’inscrire dans ce raisonnement et conforter cette idée qu’une grande partie de la solution se trouve dans l’éducation visant à préparer les futures générations à construire leur avenir l’un avec l’autre et non pas l’un contre l’autre, en les préparant à un savoir-être, un savoir-dire et un savoir-faire ensemble. Agir ensemble et en synergie pour le bien commun. Comme le souligne l’auteur, son objectif est de « faciliter la cohabitation et l’accueil de la pratique de religions différentes en démystifiant les différences entre elles. Cette démarche se base avant tout sur une prise de connaissance de la réalité historique ».

    L’auteur n’est pas un doux rêveur, il sait qu’il « risque de trouver des oppositions majeures au sein même de chaque religion, orchestrées par ceux dont le pouvoir ou tout simplement le rôle qu’ils détiennent risque d’être remis en question ». Il avoue sans aucune ambiguïté ni rancune : « Je crains qu’il soit illusoire de rêver à convaincre suffisamment d’adultes, d’un côté comme de l’autre, de modifier leurs réflexes et leurs comportements basés sur le confort que donne la certitude d’être dans son droit et de respecter des traditions ou défendre sa culture. » Malheureusement, cela demande un effort sur soi, une recherche sincère et une démarche intellectuelle que tous ne veulent pas prendre la peine d’effectuer.

    Pour vivre et prospérer, notre société a besoin d’une vision partagée, d’un dénominateur commun qui l’unit à travers un idéal porteur de sens et de cohésion. Ainsi, chacun peut prendre conscience qu’il est membre d’un même corps et que, tout en agissant pour le bien commun, il agit pour son bien propre.

    Nous encourageons toutes les personnes qui croient et espèrent en la réconciliation de la famille humaine dans le respect de sa diversité à lire et à méditer ce livre.

    Cheikh Khaled Bentounes (Juillet 2024)


    1. https://aisa-ong.org

    2. https://2024.16mai.org/wp-content/uploads/2024/05/declarationgeneve.pdf

    Avant-propos

    La légende du colibri…

    …telle que la raconte Pierre Rabhi

    Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

    Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

    Introduction

    Je ne suis ni philosophe ni historien ou théologien, et pas non plus scientifique. Je suis né dans la partie catholique de l’Europe occidentale et donc, bien avant que je sois en mesure d’en décider et de comprendre pourquoi, je suis devenu catholique, comme près de 90 % de mes concitoyens.

    Ayant passé les 70 ans, je n’ai aucun regret à ce sujet, même si je suis devenu plutôt « chrétien » au sens large et ne suis, comme beaucoup, que partiellement pratiquant. Mais j’ai aussi la conviction que si j’étais né à Casablanca, à Moscou ou à Londres pour ne parler que de mon environnement proche, j’aurais été musulman, orthodoxe ou anglican, et n’aurais pas non plus de raison de le regretter. Et les folies actuelles d’une minorité d’extrémistes hystériques ou envoûtés, avec leurs conséquences dramatiques, ne changent rien à cet état d’esprit. Ces horreurs doivent être analysées en comparaison de l’histoire des périodes de crise que chaque religion a traversées, et surtout en lien avec le contexte géopolitique qui les sous-tend. Il en va de même pour les bases du conflit israélo-palestinien qui atteint aussi l’horreur à l’heure où j’écris. Il est l’objet d’une confusion totale entre la spécificité des religions des belligérants et sa véritable origine historique et géopolitique.

    Cette conviction m’a conduit, dans une démarche volontairement positive, à m’intéresser aux autres religions qui m’entourent pour comprendre d’où venait cette définition religieuse des conflits. Je me suis posé la question de savoir si elle avait raison d’être ou en tout cas de subsister.

    Un phénomène majeur de notre époque m’a convaincu d’écrire ces quelques pages : pour la première fois dans la longue histoire de l’Humanité et depuis moins de deux siècles, c’est-à-dire rien au regard de l’ensemble de cette histoire, les distances entre les peuples ont pratiquement disparu. La seconde moitié du XIXe siècle a vu le début de cette révolution par l’utilisation de la vapeur dans les trains et les bateaux, suivie par l’électricité, la télécommunication et le moteur à explosion. Le XXe siècle a ajouté la radio, le moteur à réaction, la télévision et les fusées, mais surtout les plus grands accélérateurs de cette évolution qu’auront été l’électronique et l’internet.

    Résultat : un bouleversement en deux cents ans seulement. Sur les plus de six mille connus qui ont créé l’histoire, les cultures et les religions de la race humaine, cela ne représente même

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