Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

La première partie de ma vie
La première partie de ma vie
La première partie de ma vie
Livre électronique55 pages47 minutes

La première partie de ma vie

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

"La première partie de ma vie" retrace, sous la plume de Chantal Baret, l’itinéraire d’une femme marquée par l’emprise d’un mariage toxique. Des violences subies aux abîmes de la dépression, chaque épreuve façonne peu à peu une volonté de renaître. Ce témoignage vibrant et lucide révèle la lente reconquête de la dignité et de la liberté, et offre au lecteur une méditation sur la force intérieure capable de transformer la douleur en résilience.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Chantal Baret signe ses débuts littéraires avec "La première partie de ma vie", où elle dévoile un récit bouleversant d’épreuves et de résilience. Par la force de son témoignage, elle offre espoir et réconfort à ceux qui cherchent à se relever.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie9 oct. 2025
ISBN9791042284350
La première partie de ma vie

Auteurs associés

Lié à La première partie de ma vie

Livres électroniques liés

Biographies médicales pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur La première partie de ma vie

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    La première partie de ma vie - Chantal Baret

    Chantal Baret

    La première partie de ma vie

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Chantal Baret

    ISBN : 979-10-422-8435-0

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Le 9 avril 2025

    Il est 5 h du mat. Eh oui ! C’est très tôt pour certains ou certaines, mais pour moi, non. C’est juste l’heure où je suis en paix, tranquille. Le silence de la nuit, j’entends, par temps clair, le bruit de la mer qui se trouve tout juste à côté de chez nous, chez moi. Juste le mouvement des vagues qui se fracassent sur les plaques des rochers de la plage qui se trouve à vingt mètres, ou peut-être un peu plus, de l’appartement que nous louons depuis peu avec mon mari. Un logement idéal pour nous, car cela faisait trois ans et presque deux mois que nous vivions dans un studio dans les hauteurs de Sausset-les-Pins. Nous avons, comme la mer, vécu quelques petits, moyens et grands remous. Bref, l’essentiel, c’est que maintenant, ici et maintenant, nous soyons très bien et encore plus heureux. Il y a toujours des remous, mais ça, personne n’y échappe, c’est la vie, tout simplement.

    Revenons à ce matin du 9 avril 2025. J’avais pris mon café et un copieux déjeuner, étant donné que j’ai toujours eu bon appétit. Mon idée d’aller porter plainte contre mon ex-mari, j’allais enfin la concrétiser ce jour. Enfin ! Jusqu’à ce jour, je passais, je m’arrêtais, sans jamais franchir les portes de ces postes de police, dont celui de Manosque, celui de Bastia et celui de Carry-le-Rouet. Je n’en avais pas la force. Du moins, pas encore. Mais ce matin-là, j’étais décidée à franchir le pas… Enfin !

    Déjà, dans ma tête, rien ne bouillonnait, pas de peur, pas non plus de mauvais ressenti. Je pris alors mon portable, j’appelai mon mari qui était déjà au travail depuis deux bonnes heures. Il est éboueur, ripeur, un métier très fatigant et usant. Peut-être, me diriez-vous : « Moi aussi, mon boulot est fatigant et épuisant », et vous auriez raison. Mais je vous parle là des horaires décalés, sous la pluie, le vent, la neige et le soleil brûlant d’été. C’est très compliqué. D’où ses sauts d’humeur réguliers, que je comprends et pardonne, puisque, de toute évidence, ça ne peut pas être bon entre nous tout le temps. Et autant le dire ici, ce corps de métier fait un travail formidable et exceptionnel. Je leur tire un coup de chapeau.

    … J’appelle donc mon mari, disais-je, et lui annonce que je vais porter plainte contre mon ex-mari. Je lui explique que j’en ai besoin, pas pour me venger, pas pour lui demander de l’argent… etc. J’allais lui porter plainte tout simplement parce que j’en éprouvais le besoin. Je le faisais pour me libérer de la dernière bride ou liane, appelez cela comme vous voulez, mais c’était pour me libérer de ce qui me restait de ces 34 années de calvaire, de galère. Si peu d’amour, que de souffrances !

    Permettez que je vous plonge dans ce malheureux passé.

    Commençons par le commencement. Je suis encore étudiante au LEP de Manosque, Lycée Professionnel de Manosque, dans le 04, lorsque je fais la rencontre de mon ex-mari. Je suis alors une bonne

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1