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Le jardin secret du bibliothécaire
Le jardin secret du bibliothécaire
Le jardin secret du bibliothécaire
Livre électronique225 pages2 heures

Le jardin secret du bibliothécaire

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À propos de ce livre électronique

On dit que les opposés s'attirent, mais est ce qu'il est intelligent de céder à cette attraction ?
Le bibliothécaire Tristan Cooper n'arrive pas à rester à l'écart de Phillip, motard rebelle et sexy – l'homme est splendide –, mais Phillip le trouve forcément studieux et ennuyeux, comme tous les petits amis de Tristan. Pourtant, il rêve d'explorer son côté sauvage, cette part de lui même qu'il ne s'autorise à vivre que dans ses fantasmes, et peut être que Phillip le débauché est exactement la personne qu'il lui faut pour se sentir libre.
Phillip, coiffeur, et sexuellement expérimenté, croit aux fins heureuses plutôt qu'aux fins heureuses jusqu'à la fin de ses jours. L'expérience lui a appris à ne pas espérer plus, jusqu'à ce qu'il rencontre le doux et vulnérable Tristan, qui semble sincèrement s'intéresser à son cœur. Mais Phillip ne se fait pas suffisamment confiance pour être l'homme que Tristan voudrait plus d'une nuit.
Avec l'aide d'un couple de grands pères cupidons, Tristan et Phillip pourraient trouver le courage de sortir de leur zone de confort pour découvrir ce qui leur a manqué toute leur vie.
LangueFrançais
ÉditeurDreamspinner Press
Date de sortie12 juin 2018
ISBN9781640808652
Le jardin secret du bibliothécaire

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    Aperçu du livre

    Le jardin secret du bibliothécaire - Z. Allora

    Table des matières

    Résumé

    Dédicace

    Remerciements

    I

    II

    III

    IV

    V

    VI

    VII

    VIII

    IX

    X

    Épilogue

    Biographie

    Par Z. Allora

    Visitez Dreamspinner Press

    Droits d'auteur

    Le jardin secret du bibliothécaire

    Par Z. Allora

    On dit que les opposés s’attirent, mais est-ce qu’il est intelligent de céder à cette attraction ?

    Le bibliothécaire Tristan Cooper n’arrive pas à rester à l’écart de Phillip, motard rebelle et sexy – l’homme est splendide –, mais Phillip le trouve forcément studieux et ennuyeux, comme tous les petits amis de Tristan. Pourtant, il rêve d’explorer son côté sauvage, cette part de lui-même qu’il ne s’autorise à vivre que dans ses fantasmes, et peut-être que Phillip le débauché est exactement la personne qu’il lui faut pour se sentir libre.

    Phillip, coiffeur, et sexuellement expérimenté, croit aux fins heureuses plutôt qu’aux fins heureuses jusqu’à la fin de ses jours. L’expérience lui a appris à ne pas espérer plus, jusqu’à ce qu’il rencontre le doux et vulnérable Tristan, qui semble sincèrement s’intéresser à son cœur. Mais Phillip ne se fait pas suffisamment confiance pour être l’homme que Tristan voudrait plus d’une nuit.

    Avec l’aide d’un couple de grands-pères cupidons, Tristan et Phillip pourraient trouver le courage de sortir de leur zone de confort pour découvrir ce qui leur a manqué toute leur vie.

    Pour MC Houle et Katie Obbink : À la San Diego GRL, tes lunettes à la Clark Kent ont donné naissance au Bibliothécaire.

    Remerciements

    JE VEUX remercier Dreamspinner et leur équipe merveilleuse pour avoir transformé mon langage-Z en quelque chose de lisible. Merci, Desi, de m’avoir remonté le moral pendant que tu corrigeais ma grammaire et vérifiais la cohérence de mon histoire. Vous êtes tous fantastiques.

    Z-bies : Une dédicace à mon groupe de Yaoified Love – vous êtes les meilleurs !

    Toute mon affection et mon amitié à Eden Winters, Andrew et Danny. J’apprécie vos yeux et vos filtres qui m’aident à démêler mon histoire et à la coucher sur le papier.

    À mon amour, tu es tout pour moi. Tu écoutes les histoires brutes incohérentes qui me tourmentent et tu me laisses courir après mes intrigues. Et cette histoire n’a encore rien à voir avec le jardinage, et aucun râteau n’a été maltraité durant l’écriture de ce manuscrit.

    I

    ENCORE UN feu rouge. On aurait dit que c’était la seule chose que la vie avait donnée à Phillip Valentine. Et que pouvait-il y faire ? Il se concentra sur le côté positif des choses et arrêta sa Ninja.

    Bon sang, il adorait la réactivité de sa nouvelle moto. Bien sûr, c’était une folie qu’il s’était autorisée après avoir économisé pendant cinq ans, mais elle en valait totalement la peine.

    Un ronronnement sourd attira son attention et son regard vers la voiture située dans la voie juste à côté. Il releva la visière de son casque d’un geste brusque et siffla. Wow, rien de tel qu’une Huracan Spyder.

    — Oh, wow ! Une putain de Lamborghini !

    Merde ! Soit ce type avait une petite bite, soit il n’avait aucun problème à mettre 275 000 dollars dans un moyen de locomotion. Dans tous les cas, ce petit bijou de voiture italienne érotique méritait d’être apprécié. Phillip lança un sourire étincelant au conducteur.

    — Hey, jolie voiture !

    L’homme remonta ses lunettes, resserra les mains autour du volant et ne regarda même pas dans la direction de Phillip.

    Peut-être que M. Le Bel Étalon Italien et ses fossettes ne l’avait pas entendu. Il approcha sa moto un peu plus près de la fenêtre ouverte de la voiture et cria plus fort cette fois.

    — Hey.

    Pas de réponse.

    Sans déconner ? Les gens ne réagissaient pas toujours bien avec Phillip, mais personne ne l’ignorait ! Il articula les mots une deuxième fois.

    — Jolie voiture.

    Un homme à la beauté classique, qui aurait eu besoin d’une coupe de cheveux plus moderne et d’une nouvelle paire de lunettes, le foudroya du regard. Le vent souffla dans ses mèches brunes blondies par le soleil, dégageant son visage et révélant un menton droit et un fil de mâchoire qui suppliait d’être léché. Une moue déformait ses lèvres pleines, des lèvres que Phillip eut peu de mal à imaginer enroulées autour d’une queue… la sienne. Les yeux gris du type ne pouvaient être dissimulés derrière les lunettes immenses qu’il portait. Ses pommettes hautes lui donnaient un air élégant, presque hautain.

    Déformation professionnelle oblige, Phillip était en train de le relooker mentalement. Il deviendrait un homme magnifique s’il lui mettait la main dessus. Le type refit face à la route devant lui. Peut-être que c’était Phillip qui avait besoin d’un relooking émotionnel.

    Au nom de la grande citrouille pour qui ce connard se prenait-il ?

    — Quoi ? Tu ne peux rien me donner de mieux qu’un œil torve ?

    La vitre de la Lamborghini se referma.

    Fils de pute ! Va te faire foutre ! Il n’est pas si beau que ça.

    Du calme, ma bite, du calme ! OK, le type serait éblouissant… après le relooking prodigué par Phillip. Pourtant, son comportement de connard avait chassé son côté sexy là où même Phillip n’irait pas le sauter… enfin pas trop.

    Peut-être que M. Sexy derrière le volant n’assumait pas d’être gay, ou qu’il n’était pas hétéroflexible comme certains hommes qui avaient tendance à le devenir dès qu’une fellation était impliquée. Dommage. Mais la vie était pleine de connards, et si ce connard n’était pas du genre à le baiser, alors Phillip le considérait comme étant sans importance.

    Quand le feu passa au vert, Phillip rabattit sa visière d’un geste sec et accéléra. Le vent se rua vers lui de plein fouet, et il abandonna derrière la voiture de sport luxueuse. Le ciel sans nuage avait la couleur de la mer Méditerranée ; il allait voir son grand-père dans peu de temps, alors tout allait bien.

    Il adorait le fait que son grand-père vive enfin une vie selon ses propres termes. Même si, en y réfléchissant, ses grands-parents avaient probablement conclu un arrangement. Sa grand-mère faisait toujours tout avec sa meilleure amie, et de son côté, elle n’avait jamais demandé pourquoi son mari rentrait tard à la maison, ou même, parfois, ne rentrait pas du tout.

    Il y a cinq ans, sa grand-mère et son grand-père avaient divorcé à l’amiable, déconcertant quasiment toute la famille parce qu’ils étaient restés amis et très proches. Sa grand-mère avait même acheté une maison avec son amie dans la même communauté des plus de cinquante-cinq ans où son grand-père avait acquis un bien.

    D’une certaine manière, la plupart des membres du clan Valentine refusaient de compléter les blancs avec les seules lettres qui auraient pu convenir. Ils trouvaient cela difficile d’appliquer un autre terme qu’hétéro au patriarche et à la matriarche de la famille. Mais en grandissant, Phillip avait eu de la chance d’avoir des alliés aussi solides dans son camp.

    Ses propres parents n’étaient pas homophobes. Ils n’en avaient juste rien à foutre de lui. Peut-être que c’était pour cette raison qu’ils ne l’avaient pas encouragé à faire des études.

    Phillip gara sa moto et déambula à travers les terrains vierges. Cette communauté d’adultes lui rappelait plus un hôtel qu’un lieu pour retraités. Il passa devant le tableau d’affichage couvert de rendez-vous pour les clubs, de descriptions de classes et de voyages.

    Un peu plus tôt dans la journée, son grand-père lui avait envoyé un SMS pour lui dire de le rejoindre directement à la piscine, aussi se dirigea-t-il dans cette direction. Il trouva son grand-père assis à côté d’un autre homme, autour d’une table surplombée d’un parasol.

    — Ellen, s’il te plaît, baisse la voix, siffla son grand-père à une femme qu’il pointait du doigt.

    La femme, vêtue de la plus belle tenue de marin mise en vente chez Macy’s, cria en retour.

    — Non ! Tu vas attraper le SIDA !

    Ah, l’orientation de son grand-père avait fait le tour des lieux grâce au bouche-à-oreille.

    Doris, une autre femme dotée d’un goût excellent et d’une grande intelligence, qui trouvait que Phillip était un charmant jeune homme, avança vers la table de son grand-père avec ses trois chats tenus par des laisses brillantes.

    — Ellen, tu as le droit d’être bruyante, et tu as le droit d’être idiote, mais, ma chérie, ce n’est vraiment pas approprié de faire du bruit et d’être stupide.

    Celle qui s’appelait Ellen soupira et s’éloigna en grommelant.

    Son grand-père ricana.

    Doris gronda.

    — Les gens !

    Son grand-père haussa les épaules. L’homme assis à côté de lui prit une grande gorgée de son verre orné d’une ombrelle.

    Doris fit un geste de la main.

    — On se voit demain pour une partie de pickleball.

    — On y sera.

    Son grand-père le vit en train de rôder.

    — Phillip, tu es là !

    — Phillip ! s’exclama Doris en se précipitant vers lui.

    Elle le serra chaleureusement contre elle.

    — Pourquoi est-ce que tu te caches derrière les bosquets, jeune homme ? Dis-moi, est-ce qu’un petit chanceux t’a fait tourner la tête ?

    Comme si cela arriverait un jour.

    — Miss Doris, ne me maudissez pas ! Sans compter que c’est moi qui fais tourner les têtes.

    — Oh, utiliser un balai dans ton salon de coiffure ne compte pas. Et puis, tu auras bientôt ton propre salon. J’ai rendez-vous avec toi la semaine prochaine. Il est temps de couper.

    Elle lui caressa la joue, et il espéra être aussi confiant qu’elle dans sa capacité à se prendre en main. Pour le moment, il était dans le même salon que celui dans lequel il avait commencé à faire des shampooings quand il était à l’école de cosmétologie.

    Elle fit un signe de la main. Ses chatons trottinèrent vers le chemin, emmenant leur propriétaire avec eux.

    Phillip zigzagua entre les tables et embrassa son grand-père.

    — Tu as l’air en forme.

    Son grand-père lui mit une tape dans le dos et désigna l’homme assis.

    — Phillip, voici Thomas Cooper.

    L’homme séduisant, aux cheveux poivre et sel, se dressa bien au-delà du mètre quatre-vingts et lui serra la main. Phillip se sentit plus petit que d’habitude.

    — Ravi de faire ta connaissance.

    — Moi aussi. Ton grand-père m’a beaucoup parlé de toi.

    Thomas les regarda l’un après l’autre.

    — Bien, je vous laisse profiter.

    — Non !

    La réaction de son grand-père fut bien plus vive que d’habitude.

    — Non, reste. Je veux que tu apprennes à connaître Phillip. De plus, je veux qu’il rencontre Tristan.

    — Oh, hum, d’accord. Si je ne vous dérange pas.

    M. Cooper se rassit dans sa chaise.

    — Jamais.

    Son grand-père tapota le genou de M. Cooper.

    Hummm, intéressant. Est-ce qu’ils seraient… ?

    Phillip prit un siège et décida de faire connaissance avec l’ami de son grand-père.

    — M. Cooper…

    — S’il te plaît, appelle-moi Thomas ou Tom.

    — Ravi de te rencontrer, Thomas.

    Phillip sourit, puis sortit une carte postale de sa poche.

    — On dirait que Grand-Mère et Sylvia se dirigent vers Santa Fe.

    Son grand-père sourit en étudiant la photo.

    — Est-ce que tu as lu son blog sur cette portion de la Route 66 ?

    Il passa la carte postale à Thomas.

    Phillip acquiesça.

    Thomas pencha la tête et sourit.

    — Ces deux-là sont de vraies aventurières. Si mon genou…

    Son regard dériva au loin, derrière Phillip, et il fit un signe en direction d’un homme magnifique.

    — Tristan ! Ah, mon petit-fils est arrivé, lui aussi.

    Merde ! Le monde est petit. C’était le connard sexy dans la voiture de luxe qui l’avait snobé.

    Ce Tristan baissa la tête et se tut. Il embrassa son grand-père sur la joue et serra la main du grand-père de Phillip.

    — Ravi de vous revoir, monsieur.

    — S’il te plaît, Tristan. C’est Conrad, tu te souviens ?

    — Bien sûr… Conrad.

    La voix profonde de Tristan faisait des choses à Phillip, qui aurait vraiment préféré que ce ne soit pas le cas. Pourquoi est-ce que les connards avaient une voix de mâle alpha qui donnait envie à Phillip de se mettre à genoux ?

    Son grand-père désigna Phillip.

    — Je voudrais te présenter mon petit-fils, Phillip Valentine.

    Bon sang. Le regard de cet homme envahissait et capturait l’âme de Phillip, la gardant prisonnière en échange d’une rançon. Ha ! Il l’aurait fait, s’il l’avait eue.

    — Hey. C’est une jolie voiture que tu as là.

    Phillip n’avait pas pu s’en empêcher. Il allait avoir une putain de réponse et lui mettre le nez dedans.

    Tristan le reconnut tout à coup et ses joues prirent une teinte écarlate.

    — Elle est à mon grand-père. Je suis seulement allé la chercher pour lui au magasin.

    La voix grave, presque douce, ricocha à l’intérieur de Phillip, réchauffant des endroits de son corps. Merde, il ne voulait pas lui donner de bons points pour son rôle de petit-fils. Reste juste l’enfoiré que je connais !

    — Merci, Tristan. Tu prends bien soin de moi. J’apprécie.

    — Quand tu veux, Pop-Pop.

    Tristan plissa les yeux et remonta ses lunettes. Il gardait son attention fixée partout sauf sur Phillip, qui poussa une chaise pour que Tristan puisse s’asseoir et qu’il arrête d’être grand. Sa taille donnait envie à Phillip de se blottir dans ses bras.

    — Je vais aller te chercher quelque chose à boire, dit Thomas.

    — Non. Reste assis, Pop-Pop. Je vais m’en occuper et déposer tes clefs sur le comptoir.

    Tristan se précipita vers les villas solitaires identiques qui étaient toutes dans des tons beige et blanc.

    — D’accord, d’accord.

    Thomas acquiesça et s’affala de nouveau dans son fauteuil.

    Le grand-père de Phillip plissa les yeux en observant son ami.

    — Ton genou va bien ?

    Thomas haussa les épaules.

    — Il me fait mal.

    — Pas de tennis de table pour toi demain.

    Papy utilisa son ton le plus ferme.

    Un gémissement

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