À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Steeve Grangier, passionné par les phénomènes mystiques et paranormaux, a approfondi cette fascination lors de ses voyages à travers le Moyen-Orient, l’Asie et l’Amérique du Nord, enrichissant ainsi son expérience humaine. Artiste accompli, il pratique la peinture depuis plus de quarante ans, cherchant à transmettre ses émotions et ses expertises au moyen de chaque création.
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Aperçu du livre
Rencontre - Steeve Grangier
Préambule
Il y a 22 ans, j’ai vécu une rencontre, un type de rencontre dont on ne parle pas, certes, je n’ai pas besoin de m’en prévaloir, mais chaque jour qui passe est dilatoire et pesant. En quelque sorte, la barque de mon esprit devient trop lourde au fil du temps qui passe, et pour éviter le naufrage, je dois larguer du lest.
Par ailleurs, à 62 ans, qu’est-ce qu’on risque ! Il n’y a pas de vérité qui n’en est pas une, fiction ou réalité, allez comprendre ?
Aux libres arbitres
Aubonne, le 27 août 2024
Prologue
Je me réveillai d’une nuit particulièrement agitée, le tumulte de souvenirs particuliers s’entrechoquait dans mon esprit. Les yeux à moitié ouverts, je devinais la lumière automnale du matin qui filtrait à travers le store de la grande fenêtre ouverte. J’entendais la pluie qui fouettait régulièrement la façade et le vent qui sifflait dans les arbres à l’extérieur. Pensif, je me demandais à cet instant précis si tout était réel : ma présence, mon lit, le temps maussade de dehors, le souvenir qui me hantait l’esprit. Une chose était certaine, ma perception du monde n’avait plus jamais été la même après avoir vécu cette rencontre il y a 20 ans. Je balayai ces pensées fugaces et revins à la pénible phase du réveil matinal qui me demandait à chaque fois un effort dantesque pour reprendre le sens des réalités de la vie quotidienne. En bref, si je m’écoutais, je passerais mon temps à somnoler et à parcourir les rêves incessants qui foisonnent dans les limbes de mon esprit.
Mécaniquement, j’étirai mon bras jusqu’au bord du lit et laissai tomber ma main jusqu’à tâter à l’aveugle le sol, puis saisir mon peignoir. Lentement, je me levai tout en l’enfilant. Doux et chaud, il compensa aussitôt la fraîcheur de la pièce. Après une brève toilette matinale, je me dirigeai vers les escaliers pour aller vers la machine à café. J’appréhendais déjà l’odeur et la sensation de déguster un bon ristretto. Peut-être qu’après ce rituel immuable et quotidien, je me sentirais à nouveau en phase avec le monde réel. D’un pas somnambulique mais décidé, je me dirigeai vers la cuisine et me servis un premier ristretto, puis j’enchaînai sur trois autres. Eh oui, il m’en fallait au moins quatre d’affilée pour paraître socialement acceptable.
Une fois ma dose de caféine atteinte, mes capacités cognitives reprirent leur fonction habituelle. Sans raison particulière, je me dirigeai vers une fenêtre extérieure donnant sur le jardin. L’atmosphère était sombre, les feuilles tombaient des arbres et tournoyaient dans le vent, la pluie était fine mais constante. C’était vraiment une journée morose, j’avais l’impression d’être hors du temps et je me sentais terriblement seul. Au fond de moi, je plaignais les gens qui se trouvaient sans compagnie, la solitude n’était vraiment pas ma tasse de thé !
En ce moment, mon épouse était en visite chez ses parents et je me sentais comme une sorte de célibataire endurci à la veille de son soixantième deuxième anniversaire. Eh oui, les 62 ans approchaient à grands pas ! Je haussai les épaules comme pour admettre, ou ne pas admettre, cette fatalité et décidai de passer une journée cocooning, c’est-à-dire tranquille à l’intérieur, en évitant de sortir et d’affronter l’ambiance mélancolique qui régnait dehors. Satisfait de cette décision, je me tournai et me dirigeai vers le salon, un autre café à la main. J’allumai la cheminée à l’éthanol pour rehausser l’atmosphère et m’installai confortablement dans un fauteuil africain. Content de ma condition, j’ouvris machinalement mon Mac sur la table du salon et lançai l’éditeur de texte. Une page blanche apparut, le moment était venu de libérer mon esprit.
Adossé à ma chaise, je fermai les yeux et me remémorai la fameuse journée d’il y a 22 ans. Les souvenirs refaisaient surface. Je me rappelais ce matin-là, aux alentours de 6 h, quand j’accompagnais mon épouse à l’aéroport de Genève. Elle s’apprêtait à rejoindre ses parents en Suède pour quelques jours. Après l’avoir laissée à l’entrée de la zone des terminaux, je décidai de prendre un café dans l’un des nombreux bars de l’aéroport de Cointrin. Rapidement, je commandai un ristretto qui me fut servi sans attendre. Tandis que je savourais mon café, un homme d’une
