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La connexion du mariage: Noces apprivoisées, #2
La connexion du mariage: Noces apprivoisées, #2
La connexion du mariage: Noces apprivoisées, #2
Livre électronique246 pages3 heuresNoces apprivoisées

La connexion du mariage: Noces apprivoisées, #2

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À propos de ce livre électronique

Quand Avery Summers apprend que l'organisation d'aide aux sans-abri dont elle est bénévole est sur le point de perdre leur bâtiment au profit d'un grand promoteur, elle est déterminée à les aider. Malheureusement, elle doit aussi jongler avec son emploi dans une boulangerie, aider son amie à organiser son mariage, et gérer la pluie d'invitations à dîner provenant du cousin de la mariée, un homme avec lequel elle n'hésiterait pas à sortir en temps normal. Seulement, il lui fait penser au beau-père qui l'ont abandonnées, elle et sa mère, faisant d'Avery une sans-abri lorsqu'elle était enfant.

 

Le beau et charmant Jason Morgan ne semble pas décontenancé par les rejets d'Avery et devient un habitué de la boulangerie dans laquelle elle travaille. Quand il l'invite à nouveau à sortir avec lui, Avery répond en lui faisant une proposition dont elle est certaine qu'il refusera — elle sortira avec lui s'il fait du bénévolat avec elle à l'association d'aide aux sans-abri. À sa grande surprise, il accepte, et une partie d'Avery ne peut s'empêcher d'être ravie. Peut-être qu'il n'est pas comme son beau-père égoïste, après tout.

 

Sans surprise, plus ils passent de temps ensemble, plus Avery est convaincue que Jason est plus que sa voiture de sport et ses costumes de créateurs. Il semble sincèrement se soucier des sans-abri, et il accepte même d'aider Avery à chercher des tunnels égarés par le temps datant de la ruée vers l'or — s'ils existent bel et bien — qui pourraient permettre de sauver le bâtiment de l'association caritative. Cependant, avant de pouvoir trouver ces tunnels, Avery subit plusieurs déconvenues, notamment en apprenant que Jason travaille pour le même promoteur qui veut détruire le bâtiment. Avery peut-elle convaincre Jason de faire passer son cœur avant sa carrière ? Et Avery arrivera-t-elle à guérir grâce au pardon et aux secondes chances ?

LangueFrançais
ÉditeurHatco Publishing
Date de sortie24 avr. 2025
ISBN9798230181606
La connexion du mariage: Noces apprivoisées, #2
Auteur

Susan Hatler

SUSAN HATLER è una Scrittrice Bestseller del New York Times e di USA Today. Scrive romanzi contemporanei umoristici e sentimentali e racconti per giovani adulti. Molti dei libri di Susan sono stati tradotti in tedesco, spagnolo, italiano e francese. Ottimista d’indole, Susan crede che la vita sia strabiliante, che le persone siano affascinanti, e che la fantasia sia infinita. Ama trascorrere il tempo con i suoi personaggi e spera che anche tu lo faccia. Puoi contattare Susan qui: Facebook: facebook.com/authorsusanhatler Twitter: twitter.com/susanhatler Sito internet: susanhatler.com/italiano Blog: susanhatler.com/category/susans-blog

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    Aperçu du livre

    La connexion du mariage - Susan Hatler

    La connexion du mariage

    LOUANGES

    « Cela m’a vraiment fait sourire. »

    — Getting Your Read On Reviews

    « Le festival amical est un livre merveilleux et parfait pour une journée folle ou stressante. »

    — Cafè of Dreams Book Reviews

    « Susan a un don pour les dialogues légers et pour décrire l’entrain concernant la connexion entre Holly et Dave… Cherchez à découvrir cette bouchée délicieuse. »

    Tifferz Book Reviewz

    « Susan Hatler a le chic pour écrire des livres qui m’entraînent dès la toute première page ! »

    — Books Are Sanity!!!

    « Mme Hatler a une façon d’écrire des dialogues très spirituels qui vous font rire à haute voix tout au long de ses histoires. »

    — Night Owl Reviews

    TITRES PAR SUSAN HATLER

    Série Blue Moon Bay

    L’auberge de la seconde chance

    La promesse entre sœurs

    L’étoile filante

    Le cottage convivial

    Le chalet de Noël

    L’île aux pépins

    La boutique de mariage

    Le magasin des fêtes

    Série Noces apprivoisées

    La breloque de mariage

    La connexion du mariage

    Mon cavalier de mariage

    Le pari de mariage

    La promesse de mariage

    TITRES PAR SUSAN HATLER

    Série Rencontre renouvelée

    Rencontre à un million de dollars

    La double rencontre désastreuse

    La rencontre d’à côté

    Rencontre à la rescousse

    Rencontre à la mode

    Il était une rencontre

    Rencontre à destination

    Rencontre dans la ville

    Erreur de rencontre

    La rencontre décadente

    Série Rencontre à tout prix !

    L’amour à la première rencontre

    Rencontre ou vérité

    Ma dernière rencontre arrangée

    Une rencontre à retenir

    Rencontre dans les règles de l’art

    Permis de rencontre

    Une rencontre intéressée

    Le projet rencontre

    Une rencontre déjà-vue

    Une rencontre et sauve-qui-peut

    TITRES PAR SUSAN HATLER

    Série Idylle à Christmas Mountain

    Le compromis de Noël

    C’était le baiser avant Noël

    Noël au Sugar Plum Inn

    Un faux mari pour Noël

    Le concours de Noël

    Un Noël en pain d’épice

    Un Noël à Silver Bells

    Noël avec la nounou d’à côté

    Série Rêves du Montana

    Le festival amical

    Le dîner exquis

    La radieuse boutique

    La mémorable montagne

    Le mariage chaleureux

    La joyeuse randonnée

    L’adorable surprise

    Un Noël nickel

    LA CONNEXION DU MARIAGE

    SUSAN HATLER

    La connexion du mariage

    Copyright © 2025 par Susan Hatler

    Tous droits réservés. Sans limiter les droits d’auteur réservés ci-dessus, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée ou introduite dans un système de recherche d’information, ou transmise, sous n’importe quelle forme ou par n’importe quel moyen (électronique, mécanique, par photocopie, par enregistrement ou autres) sans l’autorisation écrite préalable du propriétaire des droits d’auteur de ce livre. Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, lieux, marques, médias et incidents sont soit issus de l’imagination de l’auteur, soit utilisés de manière fictive.

    Notes sur la Licence

    La licence de ce livre numérique n’autorise que la lecture pour votre plaisir personnel. Ce livre numérique ne peut pas être revendu ou donné à d’autres personnes. Si vous souhaitez partager ce livre avec une autre personne, veuillez acheter un exemplaire supplémentaire pour chaque personne avec qui vous le partagez. Si vous lisez ce livre et que vous ne l’avez pas acheté, ou qu’il n’a pas été acheté pour votre usage personnel, veuillez, s’il vous plaît, acheter votre propre copie. Merci de respecter le travail de l’auteure.

    ________________________________________

    Conception de la Couverture par Elaina Lee, For The Muse Design

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    TABLE DES MATIÈRES

    Chapitre Un

    Chapitre Deux

    Chapitre Trois

    Chapitre Quatre

    Chapitre Cinq

    Chapitre Six

    Chapitre Sept

    Chapitre Huit

    Chapitre Neuf

    Chapitre Dix

    Chapitre Onze

    Chapitre Douze

    Chapitre Treize

    Chapitre Quatorze

    Chapitre Quinze

    Chapitre Seize

    Chapitre Dix-Sept

    Chapitre Dix-huit

    LA CONNEXION DU MARIAGE

    SUSAN HATLER

    CHAPITRE UN

    Peut-être devrais-je me faire tatouer sur le front les mots « émotionnellement indisponible », parce que je ne suis absolument pas intéressée par un engagement permanent avec un homme. On pourrait penser que cela ferait de moi le parti idéal de la décennie, mais en réalité, ça semblait déranger les hommes avec qui je sortais. Va comprendre.

    Les hommes ne sont-ils pas censés être ceux qui cherchent toujours à éviter l’engagement ? Pourquoi étais-je devenue experte pour dénicher ces rares spécimens qui voulaient m’enchaîner ? Prenons Lance, par exemple. On s’était bien amusés ces dernières semaines, mais ce n’est pas comme si j’avais envie de choisir un service de vaisselle. Jamais. Alors quand il m’avait dit qu’il voulait rompre, est-ce que j’avais été bouleversée ? Pas du tout. J’avais haussé les épaules. Et là, c’est lui qui s’était vexé.

    S’attendait-il sérieusement à ce que je m’effondre, haletante et gémissante, en m’arrachant les cheveux ? Aurais-je dû le supplier de rester, s’il te plaît, oh s’il te plaît reste ?

    Ouais, c’est ça.

    La dernière chose que je voulais était un engagement permanent avec lui. Cela exigerait de faire à nouveau confiance à un homme, et après ce qui m’était arrivé l’année dernière, je ne savais pas si cela arriverait un jour.

    Mon amie Melinda Morgan, en revanche, était arrivée à la boulangerie où nous travaillions ce matin pour annoncer ses fiançailles avec Nate Carter et le fait, pas si anodin, qu’ils allaient se marier dans deux semaines.

    — Avery. Tu m’as entendue ? demanda Melinda, comme si je n’avais pas besoin de plus de deux secondes pour assimiler ce qu’elle venait de dire.

    — Pardon ? Je clignai des yeux en regardant Melinda tout en enfournant un plateau de pâte à croissants. Techniquement, Melinda était ma patronne puisqu’elle avait racheté la Boulangerie Bernie il y a plus d’un an quand il avait pris sa retraite. Mais Melinda me traitait comme une amie d’abord et comme sa responsable de boulangerie ensuite, ce qui me convenait parfaitement. J’ai cru que tu disais que Nate et toi alliez vous marier dans seulement deux semaines ?

    — C’est exact. Melinda hocha sa jolie tête blonde puis tendit sa main gauche pour montrer la bague à son quatrième doigt, une perle noire solitaire posée sur une épaisse bande de platine. Nate a trouvé lui-même la perle noire quand il est allé plonger à Bora Bora le mois dernier. N’est-ce pas incroyablement romantique ? Il me l’a offerte hier soir. Sa voix avait pris un ton rêveur, et je m’attendais presque à ce qu’elle joigne ses mains sur sa poitrine et batte des cils.

    — Et moi, je me suis fait larguer hier soir, dis-je en prenant sa main pour examiner de plus près la bague de fiançailles. Elle était assez jolie, mais pour moi, elle ne symbolisait que le danger. Le geste romantique d’une femme est le pire cauchemar d’une autre. Frisson.

    Melinda hoqueta, et son expression rêveuse se transforma en celle d’une femme qui venait de marcher dans quelque chose de nauséabond.

    — Toi et Lance avez rompu ? Je suis tellement désolée, Avery. Je pensais que les choses allaient bien entre vous deux.

    — Moi aussi. Je haussai les épaules, relâchant sa main et continuant à badigeonner de glaçage les roulés à la cannelle faits maison. Puis, de nulle part, il me dit qu’il veut que je rencontre ses parents et il m’a demandé ce que je pensais d’un dîner chez eux. Alors, je lui ai dit honnêtement que je ne comprenais pas pourquoi ce serait une bonne idée. Apparemment, mon commentaire l’a offensé.

    Melinda se couvrit la bouche.

    — Oh, mon Dieu.

    — N’est-ce pas ? Je ris, puis posai le pinceau à glaçage quand la minuterie du four retentit avec un fort bip-bip-bip. Je me tournai vers le four et sortis un plateau de cookies aux pépites de chocolat. Je veux dire, je sors avec lui, pas avec ses parents. Ou plutôt, je sortais avec lui. Alors pourquoi cette hâte de les rencontrer ? Bref, il m’a dit qu’un jour, je devrais abattre les murs que j’ai construits autour de mon cœur et réellement laisser entrer un homme. Puis il a ajouté que le jour où je le ferais, il serait probablement déjà pris et que je regretterais probablement d’avoir refusé de rencontrer ses parents. C’est pas nul, ça ?

    — Euh...

    — Je veux dire, sérieusement. Je me tournai vers elle en faisant des guillemets avec mes doigts. Pourquoi devrais-je « abattre mes murs », comme il dit, pour un type qui me largue dès que je dis honnêtement que je ne suis pas intéressée à rencontrer ses parents ?

    Elle haussa une épaule.

    — Eh bien, je comprends pourquoi il serait blessé. Il voulait manifestement passer à l’étape suivante avec toi, mais vous n’étiez pas sur la même longueur d’onde.

    — Même pas dans le même livre. Je levai les paumes. Peu importe. Au moins maintenant, j’aurai plus de temps pour faire du bénévolat à Founding Friendships. D’ailleurs, ça me rappelle... Jill Parnell m’a laissé un message hier soir disant qu’il y avait un problème avec le logement actuel du programme d’aide aux sans-abri et que je devais l’appeler aujourd’hui.

    — C’est vraiment gentil que tu consacres autant de temps au bénévolat. Melinda prit l’un des cookies aux pépites de chocolat encore chauds du plateau et souffla dessus. Mais Lance n’a pas tort quand il parle d’abattre ces murs pour laisser quelqu’un entrer. Tu as vingt-sept ans et tu ne rajeunis pas. Tu ne veux pas t’engager sérieusement avec quelqu’un ?

    Je ne rajeunis pas ? Mon horloge biologique était-elle censée faire tic-tac ? Avions-nous fait un bond de soixante ans en arrière sans que je m’en rende compte ?

    Le coin de ma bouche se releva.

    — Je me suis déjà engagée.

    — Vraiment ? demanda-t-elle, sa voix sortant en un couinement.

    — Oui. Je posai une main sur ma hanche. Je suis sérieusement engagée à améliorer la vie de tous à Founding Friendships. Je suis engagée envers ma mère complètement folle, qui m’appelle toutes les quelques semaines pour prendre de mes nouvelles. Et je suis engagée envers tous mes amis, toi y compris.

    — Je parlais d’un homme ! Elle rit en secouant la tête. Mais c’est mignon que tu sois engagée dans notre amitié, que je chéris, tu le sais. Alors c’est probablement le moment parfait pour te demander si tu veux être demoiselle d’honneur à mon mariage.

    — Tu veux que je sois ta demoiselle d’honneur ? Ma poitrine se remplit d’émotion et mes yeux me brûlèrent. J’avais rencontré Melinda après avoir déménagé à Sacramento il y a un peu plus d’un an suite à une très mauvaise rupture. J’avais découvert qu’une de mes soi-disant amies voyait mon petit ami dans mon dos et que tout le groupe d’amis le savait mais me l’avait caché. Après avoir pensé que je ne pourrais plus jamais faire confiance aux femmes, j’avais rencontré Melinda qui était lentement devenue ma première véritable amie.

    Et le plus drôle dans cette situation ? Alors que j’évitais tout ce qui s’approchait de près ou de loin à une marche vers l’autel, j’avais envie de fondre en larmes comme un bébé quand Melinda m’avait demandé de faire partie de son mariage. Quelle ironie.

    Même si mon beau-père nous avait quittées, j’avais envisagé de donner une seconde chance au mariage avant que mon petit ami ne me trompe. Après ça ? Aucun intérêt à me passer la corde au cou — je veux dire, à me marier. On ne pouvait pas faire confiance aux hommes. J’avais depuis appris qu’on pouvait à nouveau faire confiance à une amie, mais je n’allais pas me laisser berner en croyant qu’un homme avec qui je sortais pouvait vraiment tenir sur la durée.

    Le dernier tube pop à la mode explosa depuis mon téléphone portable, posé sur le bureau dans le bureau. Oups ! Avais-je oublié d’éteindre mon alarme ?

    — Je ferais mieux d’aller répondre, dis-je, en clignant des yeux pour chasser les larmes qui menaçaient de déborder tandis que je me précipitais vers le bureau. Ça pourrait être Jill qui fait suite à son appel.

    — À cinq heures et demie du matin ? demanda Melinda, alors que je passais devant elle en direction du bureau. J’en déduis que tu acceptes d’être ma demoiselle d’honneur ?

    Je me mordis la lèvre et pivotai pour lui faire face, espérant m’être suffisamment ressaisie pour que ma voix ne tremble pas.

    — J’accepte totalement.

    — Parfait. Melinda hocha la tête avant de se tourner vers les pâtisseries que j’avais abandonnées.

    Je me précipitai dans le bureau, me ruai pour couper l’alarme stridente, puis fermai rapidement la porte et m’appuyai contre elle. Ma gorge se serra. Je n’arrivais pas à croire que Melinda m’avait demandé d’être sa demoiselle d’honneur. Son amitié comptait beaucoup pour moi. Je ne la décevrai pas pendant le moment le plus heureux de sa vie — même si l’idée de me marier moi-même me donnait la chair de poule. Mais j’avais des problèmes plus urgents à régler pour l’instant.

    Ou, dans mon cas, des muffins à faire cuire.

    Mes yeux s’élargirent quand ils se posèrent sur le bureau. Mon dentifrice ! J’avais dû oublier de le ranger dans le tiroir du bureau ce matin après m’être rafraîchie dans la salle de bain privée attenante au bureau. J’attrapai le long tube blanc et le fourrai dans le tiroir avant que Melinda ne puisse le voir. Mon Dieu, le manque de sommeil rendait mon cerveau embrumé. J’avais été si vigilante jusqu’à présent pour cacher mes affaires.

    Je jetai un coup d’œil au canapé, où j’avais secrètement dormi ces deux dernières semaines. Le sofa bosselé du bureau n’était pas un lit de rêve, mais je n’avais pas prévu d’être ici si longtemps. Je pensais y rester juste un jour ou deux, mais les jours avaient passé et je n’avais rien trouvé d’autre. Une sensation de malaise envahit mon estomac alors que je revivais un souvenir de mon enfance, quand ma mère et moi vivions dans notre voiture.

    Je secouai la tête, essayant de chasser ce souvenir de mon esprit. Penser à cette période me faisait me sentir vulnérable et effrayée, alors je ne me permettais pas d’y penser, et encore moins d’en parler. En pressant fort les muscles tendus de mon cou, je savais que je devais retourner à la cuisine. Mon barista allait bientôt arriver, et ni lui ni Melinda ne savaient que j’avais temporairement emménagé ici.

    En tant que responsable de la Boulangerie Bernie, je savais que j’aurais dû dire à Melinda que son commerce était temporairement mon domicile. Mais elle avait tellement de choses à gérer dans sa vie — surtout maintenant avec son prochain mariage — que je ne voulais pas qu’elle s’inquiète pour moi en plus de tout le reste. De plus, une petite part de moi s’imaginait vivre dans la rue si Melinda me mettait à la porte. Je savais au fond de moi que ça n’arriverait probablement pas, mais des gens m’avaient déjà trahie et surprise auparavant. Je ne pouvais pas prendre le risque de me retrouver à nouveau sans abri.

    Et puis, j’allais bien.

    À part ce torticolis, en tout cas.

    La sueur coulait sur mon front, me faisant réaliser à quel point j’étais nerveuse à l’idée d’être découverte. Mais ranger mes vêtements sales dans les tiroirs du bureau n’était qu’une solution temporaire puisque mon propriétaire avait résilié mon bail à cause de la transformation de l’immeuble en copropriété. Je ne pouvais pas me permettre d’acheter mon appartement, mais je trouverais bien un endroit où vivre assez rapidement.

    Après avoir pris quelques respirations profondes et ramené en arrière quelques mèches de mes longs cheveux brun miel qui s’étaient échappées de mon chignon bas, j’attrapai mon téléphone et remarquai que j’avais effectivement un appel manqué. Ce devait être d’hier soir puisque je doutais que quelqu’un m’appelle si tôt ce matin.

    Sachant que j’avais beaucoup à faire, je composai le numéro de ma messagerie vocale, coinçant le téléphone entre mon épaule et mon oreille pour pouvoir écouter mon message tout en remettant en forme les coussins du canapé pour effacer toute trace de mon sommeil ici.

    Mon téléphone bipa, puis j’entrai le mot de passe de ma messagerie. La voix mince et fluette d’une femme sortit de l’écouteur :

    « Ce message est pour Avery Summers. Merci de votre intérêt pour les Appartements de luxe Gold Rush. Malheureusement, il n’y a pas de logements disponibles dans la fourchette de prix que vous avez indiquée sur votre

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