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Mon village Sueño
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Livre électronique62 pages45 minutes

Mon village Sueño

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À propos de ce livre électronique

Dans le village de Sueño, des gens d’origines diverses vivent en simplicité, en paix et en prospérité. On le découvre au détour d’un chemin, dans un paysage verdoyant en plein désert. Les autorités du pays décident d’y envoyer un administrateur. C’est Don Felipe, homme bon, conciliant, un rien naïf qui doit tenir ce rôle. Son arrivée suscite des réactions diverses et variées.

Mais il est très vite accepté par les habitants de Sueño. Il faut dire que tout y est exceptionnel.

La paix et la tranquillité de cet endroit sont menacées par la découverte d’un minéral dans le sous-sol. La soif de pouvoir et de richesses des citadins établis dans la capitale, feront elles péricliter cet endroit magique ? Don Felipe saura-t-il protéger ses concitoyens ? Voilà la question !

Couverture Chloé Camilleri-Infographie et Photographie

Le temps d'un Roman Éditeur Collection "Nouvelles"

LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie2 avr. 2025
ISBN9782386257513
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    Aperçu du livre

    Mon village Sueño - Ani Cayal

    Mon village Sueno

    de Ani Cayal

    Le temps d’un roman

    Collection «Nouvelles»

    www.temps-roman.com

    Citation

    « Tout songe est un procès absolu de toute la réalité » (François Hebert)

    Je dédie ce livre à tous ceux qui me sont chers. Je leur souhaite de trouver leur village Sueño.

    Remerciements

    Merci beaucoup à mes familles et mes amis d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique. Ils m’ont tous inspirée, et je les porte dans mon cœur.

    Don Felipe

    Si son cheval avait pu parler, Don Felipe, aurait eu honte. Des heures, qu’ils étaient en route. Le chemin, si sec, qu’il collait aux pieds. Et, le soleil, sans rien n’avoir, d’amical, tapait dru ! Le grand chapeau sur sa tête ne l’empêchait pas d’avoir une terrible migraine. La poussière qu’il respirait, n’améliorait en rien cet état. L’air paraissait inexistant, la planète déserte, la vie absente. La terre à la consistance des cendres s’évaporait. Ils avaient déjà traversé plusieurs villages, Tierraseca, Sinmundo, tous semblaient inhabités. Pas âme qui vive, pas d’arbre, pas de plante, rien que le silence comme compagnie. De loin en loin, la plainte d’un âne pour rompre cette monotonie, sans pour autant pouvoir le voir. Don Felipe, commençait à douter des dires de ses chefs. Ils l’avaient envoyé pour administrer un village nommé Sueño. Son caractère aimable et son sens du partage, le désignant pour ce poste « fait pour lui » lui avait-on dit.

    Tormenta, son beau cheval noir, était au bout du rouleau. Le brave homme, mit pied à terre. Il marcherait à présent. Prenant les rênes dans sa main, et flattant l’animal pour lui donner du courage, il se remit en route. Sa petite taille cachait une grande volonté. Son visage était toujours orné d’un sourire. Malgré sa fatigue, son regard, clair et lumineux, attirait l’attention. Ses cheveux noirs et sa peau basanée, ne durcissaient en rien ses traits. À peine, on l’apercevait, on se disait : « Voilà un bon homme ! ». Le chemin bifurquait brusquement.

    Devant les yeux ébahis, de l’envoyé et de sa monture, une vallée verte, se déroulait à leurs pieds. Le sentier, tapissé d’herbe, longeait une rivière chantante. Enfin, il se déchaussa et emmena, son cheval, se désaltérer. Tormenta repris immédiatement du poil de la bête. Après avoir passé de l’eau sur ses bras et son visage, Don Felipe, continua son chemin avec gaieté. Les premières maisons en briques de terre, firent très rapidement leur apparition. Toutes simples, avec leurs toits de roseaux, elles donnaient du charme au paysage. À cette heure-ci, les villageois étaient aux champs. Il fallait trouver la place de la mairie. Ce village, formé de sentiers, plus que de rues, fascinait les visiteurs. Alors qu’il se présentait de façon anarchique, quand on observait bien en détail, tout y était bien réfléchi. Chaque chaumière, construite pour profiter au maximum de l’ombre bienfaisante, trouvait sa place. En passant devant l’une d’entre elles, semblable à ses voisines, il vit un vieil homme assis sur un banc de pierre.

    — Bonjour mon ami, je suis Don Felipe. J’ai été désigné pour administrer ce village. Où se situe la place de la mairie ? ».

    — Don Felipe, nous avons été prévenus de votre arrivée. Continuez ce chemin sur un kilomètre et vous trouverez ce que vous cherchez ! Je suis Anselmo, et je vous salue de la part de tous les habitants ! »

    — Merci Anselmo, je suis ravi de vous connaître ! »

    Le vieil homme repris sa canne entre ses mains ridées, et suivit des yeux les nouveaux venus. Un grand chien, sortit de la maison, se mit à courir derrière les intrus. Anselmo, le rappela à l’ordre « Ici, Chiquito, ici ! ». L’animal, avec un regard de regret, revint s’asseoir aux pieds de son maitre. Pendant ce temps, les deux compères arrivèrent à la mairie. Un petit groupe d’hommes et de femmes, s'était

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