Vie d’un Sapiens astronome: (1942-2024)
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Malgré son attachement aux méthodes classiques, Jean-Maurice Robillot écrit sur un Macintosh, alliant ainsi tradition et modernité. Son objectif est de transmettre son savoir accumulé au fil des années en tant qu’astronome, tout en explorant les enjeux de la climatologie terrestre et les défis futurs de l’humanité. Ses deux premiers ouvrages, L’hyperbole humaine – Vérone, 2021 – et L’étincelle de l’humanité – Baudelaire, 2024 –, illustrent son engagement dans cette voie.
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Avis sur Vie d’un Sapiens astronome
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Aperçu du livre
Vie d’un Sapiens astronome - Jean-Maurice Robillot
Introduction
Des humains et des dieux
On a dit qu’Ésaïe, prophète de l’Ancien Testament, aurait prédit la naissance de Yahweh (YHWH) ou Jésus, comme dieu d’Israël, en disant qu’il était « Dieu fait Homme ». On croyait alors que la Terre avait seulement 6 000 ans d’âge.
On peut aussi penser aux « Déesses Femmes » telles : Artémis, Aphrodite, Kali, Parvati, Isis, etc. Mais concernant la Terre, autant se référer à James Hutton (1726-1797) qui a fondé la Géologie terrestre par son livre « Theory of the Earth » en 1795… puis à Charles Darwin (1809-1882) ayant compris et publié « L’origine des espèces » en 1859… C’est récent, dans l’Histoire humaine !
Pendant très longtemps, nos interrogations s’exprimaient en une Histoire « biblique » de notre Terre… Laquelle était le symbole unique de la Vie dans l’Univers. Mais on pouvait penser à l’histoire de toutes les planètes autour de notre Soleil : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune…
Ce système solaire est grand à l’échelle humaine. Notre Terre a 12 700 km de diamètre, et notre Lune de 3 500 km est en orbite à 380 000 km, et notre Soleil (d’un diamètre de 1,4 million de km) est situé à 150 millions de km de la Terre. On sait maintenant que notre soleil et ses planètes se sont formés il y a 4,6 milliards d’années. D’où nos interrogations sur l’origine de la Vie à l’échelle de l’Univers… lequel est lui-même en expansion !
Assez frappant en soi : la Voie Lactée (notre Galaxie) est riche de plusieurs centaines de milliards d’étoiles, et notre « Soleil » n’est qu’une étoile banale de taille très moyenne.
Enfin, on peut étudier l’évolution de l’ensemble de l’Univers : dont le « Big-Bang » remonterait à 14,7 milliards d’années ! Quant aux nombres de galaxies, et myriades d’étoiles qui la composent, cela se compterait en milliers de milliards… Tout cela est bien plus ancien que 6000 ans, et infiniment plus vaste que ce que l’on imaginait… Les notions de Dieux ou Déesses symbolisaient pourtant la Genèse, et les richesses et les complexités de l’Univers…
Mais qu’en est-il d’autres êtres conscients qui y auraient émergé (?) on ne connaît que l’histoire de nous-mêmes « homo sapiens » sur notre planète Terre… En 2024, nous sommes 8 milliards, dont 2 milliards d’enfants de moins de 15 ans.
Il y a eu, peut-être, d’autres aventures d’espèces pensantes durant le lointain Passé, et il y en aura d’autres dans le Futur !? Mais comment les imaginer ? Bipèdes comme nous ou très différents ?
Étincelles de Vie dans l’Univers
Pour nous, l’eau est une question de vie ou de mort : notre corps en est formé à 90 %. En pensant au roman érotique de Dominique Aury « Histoire d’O », on pourrait dire que le la vie sur une planète, c’est une « Histoire d’Eau ».
Notre planète voisine, Mars, est assez désertique, mais on prévoit d’aller récupérer de la glace à son pôle Sud… Plus loin encore : sur les satellites glacés de Jupiter (Io, Europe, Ganymède, Callisto) l’eau ne manque pas, et encore moins sur Titan (gros satellite de Saturne) mais il s’agit déjà de voyages lointains…
Mais que dire de ce qui s’est passé sur notre Terre : de cette extraordinaire aventure qu’est l’émergence de la vie, et celle de la pensée ?!
Dès l’émersion d’une pensée consciente, transmissible par le langage, l’humanité a été frappée par la brièveté d’une vie comparée à une durée indéfinie du Monde ? Cette sensation indéfinie venait des répétitivités observées comme la rotation journalière des astres, le cycle des lunaisons et celui des saisons. Mais on pouvait aussi observer des phénomènes célestes brefs, comme les étoiles filantes, ou les éclipses du soleil et de la lune, sinon l’apparition de comètes, ainsi que des phénomènes terrestres brutaux : comme les raz de marée, les cyclones, le déluge du Bosphore, l’explosion volcanique de Santorin, etc.
Par la mémoire des phénomènes naturels, l’idée d’une répétitivité indéfinie était donc tempérée, contrebalancée, par l’existence de phénomènes imprévisibles à effets restreints ou catastrophiques, dans telle ou telle région du monde !
La prise de conscience de la mort individuelle s’inscrivait dans une répétitivité de génération en génération. Mais ensuite, par un apprentissage aidé du langage : une continuité fut assurée par la transmission des savoirs, des croyances et des rites, comme pour contrecarrer la part hasardeuse de la vie individuelle.
Ainsi dans les premières formes religieuses des peuples anciens (vivants de la cueillette, de la chasse et de la pêche), la représentation du Monde était de type animiste : les animaux et les phénomènes naturels, y compris célestes, y avaient une âme. Mais en Afrique ancienne, l’idée d’un dieu créateur existait déjà, ainsi que certains rites d’initiation pubertaires, circoncision et clitoridectomie.
Dans les premières civilisations qui se développèrent avec l’agriculture et l’élevage, l’Animisme se transforma en religions polythéistes où les Dieux principaux étaient des symboles des Forces de la nature, avec des représentations de démons ou de divinités, sous formes animales ou célestes. On pense notamment au Dieu Râ incarnant le Soleil en Égypte ancienne. Cependant, tout animal y avait perdu son âme et pouvait être considéré comme un être inférieur à la disposition de l’homme…
Par ailleurs, les rôles ritualisés de l’homme et de la femme entraînaient une dominance du masculin sur le féminin : dans un système patriarcal guerrier, contre un système matriarcal plus pacifique (?). D’autre part, l’idée d’une éternelle cyclicité s’opposait aux effets des hasards, transposés en influences divines ou démoniaques, bénéfiques ou maléfiques…
Et comme pour conjurer l’aspect hasardeux de la vie : des pratiques divinatoires, chamaniques ou astrologiques, s’étaient développées. Mais aussi l’esclavage : les esclaves étant considérés comme des « sous humains », avec des maltraitances y compris sexuelles… Dans certaines religions, le sacrifice d’enfants pouvait même être un acte rituel !
En Asie, certains modèles religieux prirent des formes plus subtiles, comme le Bouddhisme, le Taoïsme, le Confucianisme, dans lesquels une interrogation philosophique gardait une place. Mais cela n’évita pas des développements extrémistes et des affrontements guerriers. En Inde, la subdivision en « castes » codifiait sous forme religieuse et irréversible les hiérarchies sociales… Enfin, d’une culture à l’autre, les différences religieuses ne facilitaient pas la coexistence, mais plutôt : affrontements et guerres.
Issues du Proche-Orient, les religions dites monothéistes : juives, chrétiennes, musulmanes, dérivèrent les unes des autres et se subdivisèrent en multiples variantes. Pour la chrétienté par exemple : on connaît les variantes catholique, orthodoxe, protestante, mais aussi les mormons, les témoins de Jéhovah, etc. Ces religions monothéistes se réfèrent aux mêmes fondateurs, Abraham, Yahvé, Moïse, et certaines d’entre elles ont conservé des rites archaïques telle la circoncision et leurs divergences ont favorisé leurs affrontements au cours de l’histoire. Elles furent marquées par des sources historiques multiples : mésopotamienne, cananéenne et égyptienne, sans compter gréco-romaine ou néoplatonicienne.
Très tôt, trois choses m’avaient frappé dans ces religions monothéistes… D’une part, le Dieu était de nature céleste et les animaux y avaient donc comme perdu leurs âmes ; et la place de la femme y est trop diminuée ; enfin les « croyants » se pensaient parfois les « fils de Dieu », et par dominance économique, ils se posaient en « rois de la création » comme l’a souligné Théodore Monod.
Après la mise en œuvre de l’imprimerie par Johan Gutenberg (1436) et en raison du développement agraire et technique, un sentiment de dominance sur la planète s’est cristallisé en Europe lors des progrès maritimes qui permirent à Christophe Colomb de découvrir les Amériques en 1492 (en fait déjà peuplées !) et à Ferdinand de Magellan de faire le tour océanique de la Terre en 1521.
Puis, en à peine plus d’un siècle, par Copernic, Kepler, Galilée, Newton, les connaissances scientifiques démarrèrent. Certains esprits en déduisirent une notion globale de la vie, tel Fontenelle dans son livre « Conversation sur la pluralité des mondes habités » (1686). Mais la volonté économique et la contrainte démographique poussèrent l’Angleterre, la France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal, à s’étendre sur la planète en conquérant les Amériques et l’Australie
