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Le TEMPS FRACTAL: Le secret de 2012 et d'une nouvelle ère mondiale
Le TEMPS FRACTAL: Le secret de 2012 et d'une nouvelle ère mondiale
Le TEMPS FRACTAL: Le secret de 2012 et d'une nouvelle ère mondiale
Livre électronique370 pages5 heures

Le TEMPS FRACTAL: Le secret de 2012 et d'une nouvelle ère mondiale

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À propos de ce livre électronique

Dans cette fascinante exploration des mystères de la vie, Gregg Braden fusionne les découvertes modernes sur les patterns de la nature (les fractales) avec les anciennes connaissances traditionnelles sur les cycles universels. Il en résulte un formidable modèle du temps – le temps fractal – et un tableau réaliste de ce qui pourrait bien arriver en 2012... et au-delà.

Appliquant le concept du temps fractal à l’histoire du monde et de la vie, il propose l’idée selon laquelle toute chose, depuis la guerre et la paix entre les nations jusqu’aux relations humaines, reflète les cycles récurrents du passé. Chaque fois qu’un cycle se répète, il entraîne la manifestation d’une version amplifiée de lui-même.

La clé : Si vous savez où chercher dans le passé, vous saurez à quoi vous attendre lorsque les mêmes conditions seront à nouveau réunies. Disponible pour la première fois dans un livre, le Calculateur de codes temporels vous donne un outil qui permet justement de réaliser cela ! Grâce à des explications scientifiques claires et à des instructions point par point faciles à comprendre, découvrez par vous-mêmes :

Comment les conditions prévues pour l’an 2012 se sont déjà présentées dans le passé, et ce à quoi l’on peut s’attendre lorsqu’elles se répéteront.
Les « dates critiques » où apparaîtront les pires menaces de guerre et les plus belles occasions de réaliser la paix, ainsi que les risques de crises économiques cycliques comme l’effondrement des marchés boursiers de 2008.
Comment l’endroit où la Terre se trouve dans l’espace peut contribuer à déclencher des cycles de croissance spirituelle chez les humains.
Vos Codes temporels personnels permettant d’identifier les événements clé à venir dans vos affaires, vos relations et tout ce qui peut amener des changements dans votre vie.
Comment chaque cycle comporte une fenêtre d’opportunité – un moment de choix – qui nous permet de choisir un nouveau dénouement lorsqu’un pattern cyclique se répète.
LangueFrançais
Date de sortie20 juin 2016
ISBN9782896263325
Le TEMPS FRACTAL: Le secret de 2012 et d'une nouvelle ère mondiale
Auteur

Gregg Braden

Géologue et auteur à succès au palmarès du New York Times, Gregg Braden est reconnu internationalement comme un pionnier établissant des liens entre la science contemporaine et le savoir indigène afin de trouver des solutions aux problèmes de notre temps. Après une brillante carrière dans l’industrie de la défense et dans celle de l’énergie, il est devenu le premier directeur des opérations techniques chez Cisco Systems en 1991. Depuis trois décennies, Gregg Braden visite en explorateur des petits villages de montagne et des monastères lointains, tout en étudiant des textes oubliés afin d’en combiner la sagesse avec la meilleure science de notre époque. Par ses livres et ses conférences, il transmet les connaissances ainsi acquises.

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    Aperçu du livre

    Le TEMPS FRACTAL - Gregg Braden

    l’auteur

    Introduction

    «Plongeant dans le futur, aussi loin que porte le regard,

    j’ai vu le monde et toutes ses merveilles.»

    Alfred Lord Tennyson, (1809-1892), poète

    Nous vivons la fin des temps.

    Ce ne sera pas la fin du monde, mais simplement la fin d’un âge du monde – d’un cycle de 5 125 ans – et de la façon dont le monde nous est apparu au cours de cette période. L’âge du monde actuel débuta en 3114 av. J.-C. et se terminera en 2012. Comme la fin d’une époque marque aussi le commencement de la suivante, nous allons également vivre le début de ce qui suivra la fin de ce cycle, c’est-à-dire du prochain âge du monde que les anciennes traditions appelaient le grand cycle.

    Des poèmes épiques du Mahâbhârata de l’Inde antique aux traditions orales amérindiennes en passant par le livre des Révélations de la Bible, il ressort que ceux qui nous ont précédés savaient que la fin des temps approchait. Ils le savaient parce qu’elle finit toujours par arriver. À tous les 5 125 ans, la Terre et notre système solaire parviennent à un point dans leur voyage céleste qui marque justement la fin d’un tel cycle, et c’est alors qu’un nouvel âge du monde commence. Apparemment, il en a toujours été ainsi.

    Au cours des quatre derniers cycles (ou des cinq derniers selon les traditions méso-américaines des Aztèques et des Mayas), nos ancêtres ont subi les changements du champ magnétique terrestre, les bouleversements climatiques, l’épuisement des ressources et la hausse du niveau des mers accompagnant la fin de chacun de ces cycles. Ils les ont affrontés sans pouvoir recourir aux satellites, à Internet ou à des modèles informatiques pour les aider à se préparer à tous ces changements radicaux.

    Le fait qu’ils soient parvenus à raconter ce qu’ils ont vécu témoigne à l’évidence d’une vérité indéniable: cela nous confirme au-delà de tout doute raisonnable que les habitants de notre planète ont chaque fois survécu à la fin des âges du monde. Outre ce fait, nos ancêtres ont su tirer des leçons utiles des difficultés pouvant accompagner de tels changements. Dans le langage de leur époque, ils se sont efforcés de transmettre ce que signifiait pour eux le fait de vivre un moment si rare dans l’histoire. C’est une bonne chose qu’ils y soient parvenus parce que de tels événements sont effectivement fort rares. Seules cinq générations au cours des 26 000 dernières années ont vécu la fin d’un âge du monde et le début d’une nouvelle ère. Nous allons être la sixième.

    Cet âge qui achève ne va pas simplement se fondre dans l’aube naissante d’une ère nouvelle qui semble perpétuellement se trouver quelque part dans un prochain avenir. Bien au contraire, il a une date de péremption prédéterminée et il se terminera par un événement particulier et à un moment bien précis tel que gravé, il y a plus de 2000 ans, dans la pierre d’un calendrier monumental. Cette date n’est pas un secret. Les Mayas, qui seraient responsables de ces calculs, y ont inscrit leurs découvertes à l’intention des générations futures. Cette date figure également sur divers monuments et stèles de pierre qui furent construits pour résister jusqu’à la fin des temps.

    Recourant au système de datation de l’ancien compte long mis au point par les Mayas pour mesurer des périodes de temps extrêmement longues, on peut constater que le dernier jour de l’âge du monde actuel est écrit sous la forme d’un code composé de cinq éléments. Lus de la gauche vers la droite, ces derniers portent chacun un nom représentant des unités de temps d’une durée décroissante. Celui qui est situé à l’extrême gauche s’appelle le baktun et représente 144 000 jours. Le second à partir de la gauche est le katun et correspond à 7 200 jours; le suivant est le tun, qui équivaut à 360 jours; ensuite, il y a le uinal, qui représente une période de 20 jours, et enfin le kin, qui représente un seul jour¹. Conformément au calendrier maya, la date du dernier jour de notre âge correspond aux chiffres 13.0.0.0.0, soit 13 cycles baktun et aucun cycle pour les 4 autres éléments composant cette date.

    Lorsque l’on transpose cette date dans le système grégorien avec lequel nous sommes familiers, le message devient clair. Nous découvrons alors que notre cycle actuel se terminera au solstice d’hiver du 21 décembre 2012. Selon les mystérieux Mayas, c’est ce jour-là que d’étonnants événements astronomiques marqueront la fin de notre âge… ce qu’ils ont parvenu à déterminer il y a plus de deux millénaires.

    Code temporel 1: Nous vivons les derniers moments d’un cycle de 5 125 ans – d’un âge du monde – qui, selon les calculs faits par les anciens Mayas, est censé se terminer lors du solstice d’hiver du 21 décembre 2012.

    Pour mieux comprendre à quel point la fin d’un cycle est un événement rare, considérons le fait que les derniers humains à avoir été témoins du passage d’un âge du monde au suivant ont vécu en l’an 3114 av. J.-C., soit environ 1 800 ans avant l’époque de Moïse et de l’Exode décrit dans la Bible.

    Un nouveau sens à la fin des temps

    Ce n’est que tout récemment que les scientifiques modernes ont su quelle signification donner à un âge du monde. Même si le compte à rebours avant la fin des temps est profondément gravé dans notre inconscient collectif – puisque partout les gens ont pratiquement tous le sentiment que «quelque chose» se prépare–, les circonstances que cela entraîne n’ont que récemment été reconnues par des chercheurs œuvrant tant en géologie et en océanographie qu’en astronomie et en climatologie.

    La raison pour laquelle les scientifiques semblent avoir tant tardé à s’intéresser aux prédictions entourant l’an 2012 tient au fait qu’ils n’avaient pas les outils technologiques nécessaires pour en percer les secrets. Ce n’est que depuis une soixantaine d’années qu’ils disposent d’ordinateurs, de satellites et d’équipements de télédétection capables de vérifier l’existence d’un lien entre la fin d’un âge du monde et les changements que cela peut entraîner dans nos vies. Tant le climat mondial que l’éclosion des guerres et de la paix, et même notre relation spirituelle avec Dieu et l’univers semblent être directement influencés par les changements planétaires mis en lumière par certaines des plus récentes découvertes scientifiques.

    Tout comme nous mettons les générations futures en garde contre les risques que nous ont fait courir les armes nucléaires et le réchauffement climatique au 20e siècle, les anciennes civilisations ont laissé des avertissements sur ce qui peut arriver lors de la fin d’un âge du monde. Ayant tout juste vécu la fin du dernier grand cycle, les habitants de la Terre ont fait ce que font habituellement les humains après un événement mémorable ayant à jamais changé le monde: ils ont laissé aux générations futures le récit des bouleversements qu’ils venaient de vivre. Ce faisant, nos ancêtres se sont assurés que nous saurions à quoi nous attendre et comment nous y préparer, et ce, en se fondant sur leur expérience directe de ces changements.

    Il y a plus de 51 siècles, ils se sont efforcés de nous transmettre ce qu’ils savaient déjà au sujet de notre transition vers une ère qu’ils ne pouvaient qu’imaginer dans leurs rêves les plus fabuleux. Nous sommes à l’aube de cette nouvelle ère. Comprendre le message qu’ils nous ont transmis, c’est prendre toute la mesure de notre propre voyage à travers les cieux et le temps. C’est également prendre conscience que tout est cyclique.

    Code temporel 2: Nos ancêtres nous ont transmis le récit de ce qu’ils ont vécu lors de la dernière «fin des temps», démontrant ainsi clairement que la fin d’un âge du monde est le commencement d’un nouvel âge, et non la fin du monde.

    Par sa nature même, un cycle ne peut que se répéter. Chaque fois que nous approchons de la fin d’un cycle, nous commençons alors inévitablement à entrer dans le suivant. Ce qu’il importe de saisir ici, c’est que pour entrer dans un nouveau cycle, ce qui existait dans le précédent doit forcément parvenir à son terme. Bien que cet aspect répétitif des cycles soit évident lorsque l’on considère le déroulement des choses à petite échelle, comme le passage des saisons et les phases de la lune, on ne peut en dire autant lorsqu’il est question des cycles cosmiques relatifs au mouvement des étoiles autour du centre de notre galaxie.

    C’est précisément là où les messages laissés par les Mayas peuvent s’avérer utiles. Ils ont reconnu la nature des cycles du temps longtemps avant que la science moderne ne nous permette de comprendre la nature de notre périple à travers les cieux. Leurs gardiens du temps ont su préserver leurs connaissances et les incorporer dans leurs récits sur l’univers et la vie, des descriptions non scientifiques grâce auxquelles nous savons aujourd’hui comment ils voyaient la création et la destruction, la vie et la mort, le commencement et la fin des choses. Bien que les détails précis sur la fin des temps varient selon les traditions, les cultures et les croyances religieuses, un thème commun semble s’en dégager. Les anciennes prédictions relatives à notre époque parlent presque toutes d’un âge des ténèbres.

    Qu’il s’agisse des yugas des légendes hindous ou du Compte long des Mayas marquant les derniers jours du cycle actuel, la fin de notre âge était vue comme une période dominée par la guerre, la souffrance, ainsi que les excès et les inégalités de toutes sortes. Bien que ces prédictions semblent de mauvais augure, elles présentent tout de même un aspect positif: si cette période ténébreuse paraît inévitable, elle est néanmoins censée être de courte durée.

    La raison: Sur le plan physique, notre système solaire est engagé dans la partie la plus courte d’une orbite ressemblant à un cercle aplati – une ellipse qui nous entraîne présentement de plus en plus loin du cœur de notre galaxie, la Voie lactée.

    L’effet physique: Tant les anciennes traditions que la science moderne nous révèlent que l’endroit où nous sommes situés dans cette orbite cyclique détermine le degré d’intensité de puissantes sources d’énergie comme les champs magnétiques massifs rayonnant à partir du centre de notre galaxie². De récentes études semblent indiquer que ce sont précisément de tels cycles qui pourraient expliquer les mystérieuses variations observées dans la biodiversité, soit la multiplication et la disparition des formes de vie sur notre planète, comme les épisodes d’extinction massive survenus il y a 250 et 450 millions d’années³. En outre, de récentes découvertes ont permis de confirmer que la position de la Terre (en ce qui a trait à son orbite, ainsi qu’à son inclinaison et à son oscillation sur son axe) au fil de son voyage cosmique est à l’origine des cycles en perpétuel changement qui influencent toute chose, depuis la température moyenne et le climat du globe jusqu’à la quantité de glace polaire et les changements observés dans le champ magnétique terrestre⁴. Les détails relatifs à ces effets feront l’objet d’une attention toute particulière tout au long de ce livre.

    Les effets émotionnels et spirituels: La distance de plus en plus grande qui nous sépare de la source d’énergie se trouvant au cœur de la galaxie a été comparée dans les anciennes traditions à la perte d’un lien ressentie tant sur le plan spirituel que sur le plan émotionnel. La science a pu établir un rapport entre la stabilité du champ magnétique terrestre, les influences qu’exerce le rayonnement cosmique sur ce dernier et les perturbations émotionnelles éprouvées par les humains, ce qui semble justement confirmer le bien-fondé de ces anciennes croyances⁵.

    Tout comme la rotation de la Terre fait en sorte que la partie la plus sombre de la nuit survient peu avant l’aube, notre position actuelle relativement au centre de la galaxie a pour conséquence que la partie la plus ténébreuse de notre âge mondial arrive tout juste avant que notre trajectoire orbitale ne commence à ramener la Terre plus près du cœur de notre galaxie. Avec l’amorce de ce retour, nous pourrons observer une atténuation des forces cataclysmiques se déchaînant durant le cycle des ténèbres. Et tout comme la nuit doit s’achever avant qu’un nouveau jour ne se lève, ce n’est qu’après le passage de cet âge noir que la lumière d’un nouveau cycle pourra apparaître.

    Personne ne peut douter de l’existence des ténèbres en ce monde, et il n’est pas nécessaire de chercher bien loin pour les trouver. Toutefois, la vie aujourd’hui ne se borne pas aux souffrances prédites par les anciens Mayas – loin de là! Même en cette époque tourmentée, les forces de la paix, de l’amour, de la guérison et de la compassion sont bien vivantes, actives et partout présentes.

    Nos ancêtres avaient une compréhension étonnamment profonde des multiples effets que les cycles cosmiques exercent sur nous. Par on ne sait trop quel moyen, ils savaient que la position actuelle de la Terre dans les cieux allait avoir un impact déterminant sur les conditions physiques auxquelles nous serions exposés, et ils purent déterminer quelles expériences émotionnelles et spirituelles allaient nous permettre de nous y adapter. Grâce aux récits mythiques émaillés d’analogies et de métaphores qu’ils nous ont transmis, ils nous firent comprendre que plus nous nous éloignons de la puissante source d’énergie émanant du centre de la galaxie, plus grande est la noirceur qui nous enveloppe et plus nous sommes déphasés d’avec les forces nourricières de la vie sur Terre. Tant dans les traditions hopis que dans les anciens Védas, on nous affirme que notre impression d’être perdus est attribuable à cette expérience de séparation que nous subissons.

    Nos ancêtres nous avaient prévenus qu’une fois atteint le point de notre cycle où nous serions le plus éloignés de la Source, nous allions oublier qui nous sommes et ce qui nous relie les uns aux autres et à la Terre. Ils nous ont avertis que nous oublierions tout de notre passé. Ce sentiment de séparation semble justement être la conséquence du périple cyclique qui nous entraîne aux confins de la galaxie. C’est également la peur suscitée par un tel sentiment qui a engendré le chaos, la guerre et la destruction des précédentes fins de cycles.

    Par exemple, selon les Hopis, lors de la fin des deux précédents âges du monde, la cupidité et les guerres ont mené à la perte de ce que les humains chérissent le plus, soit leur famille, leur civilisation et leur propre vie. Ainsi, la découverte des vestiges archéologiques d’une civilisation avancée dans la vallée du fleuve Indus, située dans le sous-continent indien autour du Pakistan moderne, semble corroborer les mythes hopis, ainsi que ceux du récit épique de plus de 120 000 strophes du Mahâbhârata hindou⁶.

    Dans un des nombreux sites mis au jour, on a trouvé des restes de corps humains figés dans ce que les archéologues appellent des «postures de fuite», ce qui donne à penser qu’ils fuyaient ce qui a détruit leur civilisation. Selon des personnes spécialisées dans l’étude du Mahâbhârata, cette œuvre narre l’histoire d’une grande guerre survenue dans cette vallée et précise les lieux exacts des sites qui ont été récemment découverts. La datation au carbone 14 de ces ossements humains a permis d’établir qu’ils ont environ 10 000 ans, ce qui les fait remonter à la fin du deuxième précédent âge du monde.

    Lorsque nous comprenons la signification qu’il faut attribuer aux ténèbres de notre présente fin de cycle, ainsi que leur nécessité, nous commençons à percevoir sous un jour nouveau les grands défis de notre époque. Grâce à ce nouvel éclairage, notre période actuelle et notre réaction aux changements qui l’accompagnent prennent un tout nouveau sens. Avec cette perspective à l’esprit, il devient encore plus évident qu’il ne saurait y avoir pour nous de meilleur moment pour vivre cette fin de cycle.

    La raison en est que, pour la première fois de l’histoire, nous disposons d’une compréhension suffisante de ces cycles, ainsi que des connaissances scientifiques et technologiques nécessaires pour explorer l’ensemble des possibilités s’offrant à nous, ce qui nous permet de choisir le genre d’avenir qui émergera du chaos actuel. Cela nous aurait été impossible il y a à peine 50 ans.

    Si l’on examine soigneusement les récits qui nous ont été transmis depuis plus de 250 générations, force nous est de constater que ceux qui ont vécu la fin du dernier âge du monde ont fait de leur mieux pour que nous sachions à quoi nous attendre. Le fruit de leur labeur a pu en effet être préservé jusqu’à nos jours dans leurs temples, leurs textes, leurs traditions et leurs cultures.

    L’alignement que nous attendions tous

    Bien que les récits de la création des anciennes civilisations hopis, hindous et mayas diffèrent dans les détails, ils sont tous comparables lorsqu’il est question de la nature cyclique de tout ce qui existe dans l’univers. Ils affirment tous que trois grands âges ont existé avant notre âge actuel, et qu’ils se sont chaque fois terminés dans la destruction générale. Même si chaque tradition passée emploie des symboles différents pour décrire le cycle que nous vivons, elles expriment tous essentiellement la même chose: la transition de l’âge actuel au suivant a lieu maintenant.

    Ce qui distingue le calendrier maya relativement à ce que nous ont transmis les traditions orales comme celle des Hopis, c’est que leur tableau chronologique prend fin à une date précise. Alors que le système de numération du calendrier maya identifie avec précision l’alignement galactique censé marquer le point culminant du changement d’ère (une configuration astronomique rare qui a pu être confirmée grâce à l’informatique moderne), c’est ce que les Mayas savaient au sujet du voyage de la Terre à travers les cieux qui rend leur récit encore plus stupéfiant.

    De fait, selon eux, dans les jours précédant et suivant le solstice d’hiver de 2012, la Terre et l’ensemble de notre système solaire se retrouveront alors dans une position à tous points de vue extraordinaire. Nous franchirons alors une ligne imaginaire marquant le centre de la zone médiane entre les deux moitiés de notre galaxie spiralée. Tout comme l’équateur de notre planète divise les hémisphères Nord et Sud de la Terre, la ligne de l’équateur de la Voie lactée que nous traverserons alors sépare la moitié «supérieure» de ce vaste disque étoilé de sa moitié «inférieure». Alors que les planètes de notre système solaire seront plus ou moins alignées les unes sur les autres et sur notre soleil, notre passage à travers le plan équatorial de la galaxie nous alignera également sur la mystérieuse source d’énergie se trouvant au centre de la Voie lactée. Cet alignement et les conditions le rendant possible marqueront l’achèvement du grand cycle actuel, ainsi que l’indique le calendrier maya⁷.

    Pour être absolument clair, il ne s’agira pas là d’un événement survenant dans le cours d’une seule journée. Autrement dit, lorsque nous franchirons la ligne imaginaire divisant notre galaxie, il ne faut pas croire que nous irons au lit le 20 décembre 2012 dans un monde pour ensuite nous éveiller le lendemain dans un autre monde radicalement différent. Il semble plutôt que les Mayas ont déterminé que le jour du solstice d’hiver de 2012 était le jalon astronomique désignant le point central de la période de transition entre deux ères. Cette période transitoire a débuté bien avant 2012 et se terminera bien après.

    Compte tenu de la taille des corps célestes et des distances relatives les séparant, de notre point de vue sur Terre cet alignement apparaît comme un changement lent et progressif s’échelonnant sur plusieurs années. Le déroulement d’une éclipse offre une illustration parfaite du genre de transition graduelle dont il est ici question.

    Si vous avez déjà eu l’occasion d’observer une éclipse lunaire, vous avez sans doute pu très tôt constater que ce phénomène ne s’achève pas rapidement. Une fois entamée, vous avez eu amplement le temps d’entrer dans la maison vous préparer une tasse de thé, passer quelques coups de fil et nourrir le chien avant de retourner dehors voir où le déroulement de l’éclipse en était rendu. Même si la Terre fonce dans l’espace à environ 105 000 kilomètres à l’heure, une si énorme vitesse n’est nullement apparente lors d’une éclipse. Pour nous, tout cela semble se dérouler au ralenti.

    Dans le cas de l’alignement progressif du soleil avec l’équateur de la Voie lactée, le solstice d’hiver de 2012 marque donc le point central d’une période de transition ayant en fait débuté plusieurs années auparavant. Dans son ouvrage historique, Cosmogénèse Maya 2012, identifiant 2012 comme l’année où nous franchirons l’équateur de la galaxie et révélant toute la portée de ce phénomène, John Mayor Jenkins explique bien en quoi une telle transition est un processus plutôt qu’un événement ponctuel. Se référant à de savants calculs réalisés par l’astronome belge Jean Meeus, Jenkins suggère que la progression du soleil à travers le plan équatorial de la Voie lactée aurait débuté en 1980 et se terminerait en 2016⁸.

    Même en tenant compte d’une marge d’erreur de quelques années dans un sens ou dans l’autre, on peut affirmer que nous sommes déjà bien engagés dans l’alignement prédit il y a plus de 2000 ans par les Mayas.

    Quelle signification peut-on attribuer aujourd’hui à un moment astronomique si rare dans nos vies? La vérité, c’est que personne ne peut l’établir avec certitude. Cela nous est impossible parce qu’aucun être humain vivant aujourd’hui n’a personnellement vécu la chose la dernière fois qu’elle s’est produite. Nous disposons toutefois de bons indicateurs – de faits précis – pouvant nous aider à déterminer ce à quoi l’on doit s’attendre.

    Lorsque l’on combine les faits scientifiques modernes avec la sagesse que recèlent certains récits historiques, un tableau presque difficile à croire prend forme sous nos yeux. C’est en fait la description d’un voyage – de notre voyage – entrepris il y a près de cinq millénaires et qui a pris plus de 256 générations avant de parvenir à son terme. Au moment même où tout cela se déroule, nous découvrons que la fin de ce long périple marque en fait le début d’un nouveau voyage. Le poète et visionnaire T. S. Eliot est celui qui a sans doute le mieux décrit l’ironie d’une fin qui constitue en réalité un commencement: «Nous ne cesserons pas d’explorer, et le terme de toute notre exploration sera d’arriver à notre point de départ et de le connaître pour la première fois⁹.»

    Bien que l’idée de l’avènement d’un nouvel âge du monde lié à la trajectoire orbitale de notre planète dans le cosmos puisse ressembler au scénario d’un épisode de la série Star Trek, les calculs célestes que nous ont transmis nos lointains ancêtres sont étonnamment compatibles avec les résultats de recherches scientifiques modernes. Si on les compare, il est facile de voir que les deux racontent la même chose, ce qui nous permet d’attribuer une nouvelle signification aux grands mystères dont notre passé est si riche, et aussi de mettre en lumière les indices montrant ce que l’avenir nous réserve.

    Heureusement, nos ancêtres nous ont laissé tout ce dont nous avons besoin pour relever les défis de la transition vers un nouvel âge du monde, et il n’est pas ici uniquement question de compréhension des cycles, mais surtout de notre aptitude à identifier les modèles et où nous en sommes rendus au sein même de ces cycles.

    Le Code du temps

    Dans les années 80, je travaillais dans le domaine de l’industrie de la défense à écrire des logiciels permettant de trouver les tendances se dégageant de données diverses. Ce fut durant cette période de ma vie que le monde connut l’un des épisodes les plus terrifiants de l’histoire: la guerre froide. Alors que plus de 70 000 missiles nucléaires étaient pointés vers les grandes villes européennes et nord-américaines, prêts à être lancés à tout moment, je voulus tenter de comprendre à quoi rimait la guerre dans le contexte d’une plus vaste perspective.

    La guerre froide faisait-elle partie d’un cycle quelconque? Les événements en apparence fortuits ayant déclenché les guerres du passé découlaient-ils d’un plus vaste courant évolutif ayant commencé à prendre forme il y a fort longtemps? Et si une telle chose est possible, les schémas évolutifs en cause s’étendent-ils au-delà des guerres jusqu’aux phénomènes de la vie quotidienne tels l’amour et la trahison?

    Si nous découvrions que chaque aspect de notre monde fait partie d’un ancien cycle ininterrompu, une telle découverte nous donnerait une toute nouvelle perception de nous-mêmes. Cela supposerait que tout ce qui arrive, tant le début et la fin d’un emploi ou d’une relation que le déclenchement des guerres et leur durée exacte jusqu’au rétablissement de la paix font partie intégrante de cycles, offrant ainsi la possibilité de mettre en lumière l’existence de modèles permettant de révéler les circonstances à venir en se fondant sur celles que nous avons précédemment vécues. Si de tels modèles existent bel et bien, nous pourrions alors nous en servir pour examiner isolément toute expérience, qu’il s’agisse d’une idylle amoureuse ou d’une épreuve pénible, pour ensuite constater que ces expériences font partie d’un modèle cyclique qui peut être identifié et, plus important encore, prédit. Ceci peut s’avérer un atout précieux pour nous aider à mieux comprendre le monde où nous vivons. Ce sera également immensément utile à mesure que nous avancerons dans le 21e siècle et que nous aurons à fusionner les connaissances et les idées de l’Orient et celles de l’Occident, ainsi que la sagesse ancienne et la science moderne, afin de parvenir à résoudre les grands défis qui menacent notre planète.

    J’imagine que vous avez probablement deviné que la réponse à chacune de mes questions évoquées plus haut à l’égard des cycles est la même, soit un oui sans équivoque! Les raisons expliquant cette réponse pourraient remplir des volumes et elles font justement l’objet de ce livre. La clé pour accéder à une vision aussi pénétrante du temps et de l’histoire consiste à saisir que l’on ne peut comprendre l’effet de ces cycles sur la vie qu’en franchissant la frontière incertaine qui sépare la science des traditions spirituelles de nos ancêtres.

    Par exemple, lorsque l’on combine l’ancienne compréhension des cycles temporels aux découvertes faites au 20e siècle par Albert Einstein relativement à l’unité intrinsèque de l’espace et du temps, on peut observer la réalisation de quelque chose de merveilleux. Trois faits émergent alors avec des implications qui changent tout ce que nous avons pu croire

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