Berger Australien : Education, Formation, Caractère du Australian Shepherd

Par Aurélie Simon

Le berger australien - affectueusement appelé Aussie.

 

L'Aussie, comme l'appellent les amateurs de la race, est un chien merveilleux lorsqu'il est bien éduqué et qu'il a suffisamment d'exercice. Le chien de berger de l'Ouest américain est endurant, docile et un partenaire parfait pour les personnes qui aiment faire de l'exercice. Il se caractérise notamment par sa docilité et son fort besoin de bouger. Ce livre vous permettra d'acquérir de grandes connaissances de base sur la race, son élevage et vous donnera de précieux conseils d'éducation.

 

Lisez tout sur l'origine de la race

- Caractéristiques de la race
- Exigences en matière d'habitat
- Alimentation du chien et santé
- Éducation pour en faire un compagnon idéal pour les loisirs
- Acquisition du chien
- Entraînement et dressage
- Conseils et astuces importants dans le comportement avec les chiens

 

La lecture vous informe également sur les maladies héréditaires typiques et sur les mesures prises par les bons éleveurs pour que vous achetiez un berger australien en bonne santé. Il répond également à des questions typiques qui intéressent tout propriétaire de chien.

- Comment un chiot devient-il propre ?
- Quels ordres l'aussie doit-il apprendre ?
- Quelles mesures permettent d'éviter une gestation ?
- Comment éviter le stress lors des visites chez le vétérinaire ?
- Pourquoi les laisses automatiques sont-elles mauvaises pour la tenue en laisse ?

 

Le berger australien est un chien merveilleux lorsqu'il est bien éduqué et régulièrement encouragé. Découvrez comment rester le chef de la meute avec une cohérence affectueuse et éviter que votre Aussie ne conteste votre autorité.

• Langue: Français
• Éditeur: Aurélie Simon
• Date de sortie: 30 mars 2023
• ISBN: 9798215079546

Aperçu du livre

Origine de la race

Le berger australien, que les amateurs aiment appeler Aussie, est un chien de berger puissant qui n'est pas originaire d'Australie. Dans ce livre, vous apprendrez tout ce qu'il faut savoir sur la race, de l'histoire de son développement à son éducation.

Du loup au chien de berger

La plupart des animaux domestiques, comme les chats, les porcs ou les chevaux, ressemblent fortement à la forme sauvage. Il n'en va pas de même pour le chien. Le loup a donné naissance à une multitude de races de chiens qui se distinguent nettement de la forme originelle, tant par leur apparence que par leur caractère. Au sein de la sous-espèce chien domestique, les différences sont extrêmes. Le mini chihuahua, qui ne pèse pas plus de 3 kg, est tout autant un descendant du loup qu'un fila brasileiro, qui pèse au moins 50 kg.

Il est prouvé que les chiens accompagnent l'homme depuis environ 20.000 ans. Les chats n'ont rejoint les hommes que depuis environ 10.000 ans. Alors que le chat a conservé son autonomie et était considéré comme utile en premier lieu parce qu'il empêchait les nuisibles de s'emparer des réserves, le chien a pris très tôt une autre position. L'origine de l'amitié entre le loup et l'homme n'a toujours pas été élucidée. On peut imaginer que l'homme a chassé les proies des loups et qu'en contrepartie, il a laissé aux animaux les restes qu'il ne pouvait pas utiliser.

Le scientifique Francis Galton part du principe que les hommes ont élevé des louveteaux et les ont ainsi introduits dans les colonies humaines. On peut toutefois se demander pourquoi l'homme aurait fait cela, car une meute de loups aurait plutôt eu un effet effrayant sur lui. Il existe également une théorie selon laquelle les hommes auraient laissé des carcasses d'animaux en dehors de leurs installations et que les loups les plus courageux auraient osé s'en emparer. Même dans cette hypothèse, de nombreuses questions restent sans réponse, car pourquoi les hommes auraient-ils eu l'idée de dresser des loups pour le travail ?

Il semble donc plus probable que les hommes aient tout simplement participé à la chance de chasse des loups. Il est probable que l'homme préhistorique ait rapidement remarqué que les loups pouvaient repérer le gibier plus facilement que les hommes. De plus, ils sont plus rapides et plus persévérants dans la poursuite de leurs proies. L'homme n'avait qu'à faire fuir les loups de celle-ci pour s'approprier la viande.

Des scientifiques de l'université d'Aberdeen en Écosse ont étudié des ossements de chiens préhistoriques. Ils ont remarqué un aplatissement des pointes des vertèbres dorsales, ce qui indique qu'ils portaient de lourdes charges sur le dos. Ils ont également remarqué qu'il manquait souvent des dents de broyage dans la mâchoire inférieure, ce qu'ils ont considéré comme un indice que les chiens portaient un harnais pour tirer des charges. Le fait est que l'homme a très tôt utilisé des chiens à différentes fins. Ils ont été utilisés pour la chasse, la surveillance du foyer et, plus tard, des troupeaux de bétail. Lors de l'élevage, les traits de caractère étaient généralement plus importants que l'apparence. Le berger australien est un représentant typique des chiens de berger.

Élevage des bergers australiens

Malgré son nom, le berger australien n'a rien de commun avec le cinquième continent. Lorsque les immigrants se sont installés sur le territoire des États-Unis actuels au début du 19e siècle, ils ont généralement ramené du bétail et des chiens de berger de leur ancienne patrie. Tous les chiens de berger étaient alors communément appelés Shepherds (chiens de berger). En outre, on ajoutait souvent une désignation concernant l'origine des propriétaires. Par exemple, un chien de berger écossais était le chien de berger d'un Écossais.

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Illustration 2: Bergers australiens

Les bergers étaient un mélange de différentes races comme le tigre d'Allemagne ancienne, le berger écossais et divers chiens de berger espagnols et irlandais.

La mention australien ne fait pas référence à l'origine des détenteurs, car ceux-ci étaient généralement originaires du Pays basque. Ces éleveurs avaient avec eux des chiens robustes de leur pays d'origine et élevaient des moutons mérinos. Jusqu'au 18e siècle, ces moutons originaires d'Afrique du Nord étaient élevés exclusivement en Espagne. Leur exportation était passible de la peine de mort. Malgré cela, quelques animaux sont arrivés en Australie et de là en Amérique. Les moutons furent donc appelés Australian Sheep. C'est ce qui a donné son nom à la race de chien.

Au début, il n'y a pas eu d'élevage ciblé. Mais les chiens de berger de cette race ont fait leurs preuves lorsque de plus en plus de colons ont osé partir pour l'ouest des États-Unis. La plupart des chiens supportaient mal le temps chaud et sec de l'Ouest et le froid extrême du Nord-Ouest. Seuls les bergers australiens s'accommodaient aussi bien du climat que du terrain accidenté.

Lorsque la ruée vers l'or a entraîné l'extension des colonies, les besoins en viande et en laine ont également augmenté. Pour les grands troupeaux, il fallait des chiens robustes et intelligents, capables de penser et d'agir de manière autonome, mais aussi faciles à dresser et capables d'exécuter des ordres précis à l'appel. C'est ainsi que l'Aussie d'aujourd'hui s'est cristallisé.

L'Australian Shepherd Club of America (ASCA) a ouvert le premier livre des origines pour la race en 1957, mais ce n'est qu'en 1996 que la Fédération Cynologique Internationale (FCI) a reconnu la race.

Caractéristiques de la race

En matière d'élevage, deux lignées se sont développées : La lignée de travail et la lignée de spectacle. Les éleveurs qui se consacrent à l'élevage de chiens de travail attachent de l'importance à une pensée autonome, à une grande attention et à de bonnes qualités de gardiennage. Pour eux, le caractère est plus important que l'apparence. Dans la lignée des chiens de spectacle, les éleveurs préfèrent des chiens plus calmes, qui conviennent mieux comme chiens de famille. En outre, les éleveurs s'efforcent de développer de nouvelles variétés de couleurs. Renseignez-vous auprès de l'éleveur pour savoir selon quels critères il élève, car il est peu conseillé d'avoir un chien de berger qui n'est pas utilisé pour le travail.

Tête et corps

En Allemagne, ce sont les standards de l'Australian Shepherd Club of America (ASCA) et de la FCI qui s'appliquent, mais les différences sont minimes.

Les bergers australiens sont bien proportionnés, légèrement plus longs que hauts, de taille et d'ossature moyennes. La hauteur au garrot doit être comprise entre 51 et 58 cm pour les mâles. Les femelles peuvent être légèrement plus petites, entre 46 et 53 cm.

La tête et la nuque doivent être bien proportionnées par rapport au corps. Des bras et des épaules musclés et des pattes avant avec les paturons courts, épais et forts mais souples, perpendiculaires au sol, sont exigés comme caractéristiques lors des spectacles. Tous les pieds sont ovales, avec des doigts étroitement liés et bien cambrés et des coussinets épais et élastiques. Une démarche souple avec un mouvement harmonieux et ample est importante.

La queue peut être de différentes formes chez cette race. Outre une longue queue, une queue tronquée est également autorisée, mais elle ne doit pas dépasser 10 cm de long. Une queue naturellement raccourcie est également autorisée en Allemagne, mais la coupe est interdite.

Le museau se rétrécit légèrement jusqu'à une pointe arrondie et présente un stop moyennement prononcé, mais bien visible.

Les yeux en amande, très expressifs, sont marron, bleus, ambrés ou une combinaison de ces couleurs, également tachetés ou marbrés. Chez la race Bluemerle et les chiens noirs, les yeux sont cerclés de noir. Les yeux des Redmerle et des chiens à la robe rousse ont des bords couleur cuir.

Les oreilles, attachées haut, sont triangulaires et présentent des extrémités légèrement arrondies. Lorsque l'attention est portée sur les oreilles, elles tombent vers l'avant entre un quart et la moitié de la base. Les Aussies ne doivent pas avoir les oreilles dressées ou tombantes.

Pelage et coloration

Le pelage des bergers australiens est de texture moyenne et peut être ondulé. Il doit être résistant aux intempéries et de longueur moyenne. Le sous-poil doit être adapté aux conditions climatiques. Le poil est court sur la tête, aux oreilles, à l'avant des pattes avant et sous les jarrets. En revanche, l'arrière des membres antérieurs et les culottes ont un pelage modéré. La crinière et la collerette ne doivent être que modérément