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Le Droit Divin - Tome 1: Histoire spirituelle de la France
Le Droit Divin - Tome 1: Histoire spirituelle de la France
Le Droit Divin - Tome 1: Histoire spirituelle de la France
Livre électronique745 pages10 heures

Le Droit Divin - Tome 1: Histoire spirituelle de la France

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À propos de ce livre électronique

Le Droit Divin renvoie à l’ensemble des grâces que nous accordait Dieu, lorsque nous le priions avec dévotion et avions une structure hiérarchique de type monarchique pour nous guider, tel que nous l’avait montré le Christ, Roi du monde, depuis sa crucifixion. Ainsi, cet ouvrage offre un regard sur la spiritualité, le bien-fondé historique de cette affirmation, et les facteurs ayant favorisé la perte de ces grâces jusqu’à l’arrivée de la révolution des marchands en 1789. De plus, il cherche à élucider les raisons de notre grandeur passée, les causes actuelles de notre déliquescence morale offrant ainsi une porte de sortie par le retour aux valeurs séculaires.
LangueFrançais
Date de sortie5 août 2022
ISBN9791037766410
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    Aperçu du livre

    Le Droit Divin - Tome 1 - Jacques Regralle

    Notions préliminaires

    Il est toujours important de définir quelques notions préliminaires, afin d’avoir un langage et une compréhension commune des éléments. C’est la raison pour laquelle les quelques pages qui vont suivre seront utiles pour mieux saisir l’importance de ces notions et leurs évolutions chronologiques, depuis un peu avant l’avènement du Christ jusqu’à notre monde actuel. Ces notions seront présentées en deux parties. En premier lieu, nous aborderons les notions évolutives des lois, depuis les textes sumériens jusqu’à l’Ancien Testament et ses lois mosaïques, suivies par les notions des différents droits aboutissant à la Déclaration des droits de l’homme. Puis dans la seconde partie de ces notions préliminaires, nous aborderons les différentes notions de gouvernances depuis la Royauté jusqu’à la République. Car les droits ou les gouvernances du pays ont évolué avec le temps et évoluent encore. C’est là déjà la grande différence avec le Droit Divin qui, lui, reste immuable depuis la venue de l’Homme sur Terre. Immuable, ou du moins censé l’être comme avec les règles de l’Église catholique. Nous le verrons ensemble, nombres de ces notions nécessitent tout de même d’être posées clairement, une bonne fois et pour une meilleure compréhension de tous.

    Ainsi, avant de définir les différentes règles, les droits et lois de la société civile, ainsi que les différentes formes de gouvernances dont nous avons hérité en France, il est aussi important de partir du commencement de l’histoire moderne, avec les Lois Mosaïques et leurs dix Commandements. Et ainsi définir les règles suivies, ou demandées d’être suivies, par les religieux. À tort ou à raison…

    Cela étant posé, voyons à présent, les différentes notions qui amenèrent les dirigeants français depuis Clovis, installés de Droit Divin à la tête de notre pays, à s’affranchir de ce devoir imposé par Dieu envers leur peuple, pour en arriver jusqu’à la Vème République. République qui est devenue depuis de nombreuses années un système quasi despotique.

    Les premières notions de droits suivies par nombre de nos ancêtres étaient de prime abord arrivées par la logique des situations rencontrées. Tel était le cas pour les peuples précédents les Égyptiens, comme les Akkadiens ou les Sumériens. Puis vinrent celles écrites en suivant un schéma Divin, étant bien entendu celles écrites sur les Tables de la Loi Mosaïque et à destination des juifs. Se considérant comme peuple élu et à force de manipulations, ces lois s’opposaient déjà aux traditions égyptiennes comme au droit romain.

    Mais ça, c’était avant l’arrivée de Jésus-Christ. Car c’est grâce au Christ et à sa Nouvelle Alliance, liée entre tous les hommes de la Terre et le Dieu unique, que l’humanité a commencé à suivre un chemin de droiture morale véritable. Balayant de fait l’Ancienne Alliance exclusive et ses lois établies par Moïse pour son peuple à peine sorti de l’esclavage. Car c’est le Christ qui fera de tous les peuples les enfants de Dieu, avec deux lois simples à suivre :

    1 – Honorer Dieu, créateur du Ciel et de la Terre ;

    2 – Aimer les autres comme soi-même.

    Cette Règle d’or est une éthique de réciprocité dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures depuis lors. Bien que cette forme de morale universelle se retrouve aussi bien dans les préceptes philosophiques de l’Égypte antique et de l’Antiquité grecque que dans les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme...), proche-orientales ou occidentales (judaïsme, christianisme, islam) ou encore dans l’humanisme athée. Elle prit tout son sens depuis la venue du Christ.

    Et ceci, au grand dam de la synagogue rebelle, refusant obstinément cette reconnaissance du Messie depuis plus de deux mille ans. Bien que cette règle soit déjà énoncée dans le lévitique (Lv 19,18), nous verrons combien elle fut oubliée par ceux qui se disaient croyants. Et créant ainsi, sans cesse de nombreux maux aux hommes tout au long de l’histoire des civilisations.

    En effet, nous verrons aussi par la suite comment, afin de faire prévaloir leurs textes archaïques dans un monde en constante évolution, cette synagogue va s’infiltrer jusqu’aux plus hauts sommets du pouvoir durant l’histoire de l’occident. Tout ceci, dans le seul et unique but de justifier la prédominance d’une caste maladivement jalouse et à l’esprit torturé, se cachant sous la religion de leurs ancêtres afin d’imposer leur vision messianique et totalitaire, sur l’ensemble des autres nations. Mais comme on le sait, pour que brille intensément la lumière, il faut aussi des zones d’obscurité. Et la lumière véritable fut apportée lors de la venue du Christ sur Terre, affirmant ainsi le véritable Droit Divin de gouvernance sur le monde.

    Que toute personne soit soumise aux Puissances Supérieures !

    Car il n’y a point de Puissance qui ne vienne de Dieu.

    Et les Puissances qui subsistent sont ordonnées de Dieu.

    Saint Paul – Romain 13 : 1

    Introduction

    Aborder aujourd’hui un sujet aussi méconnu par nos contemporains que celui du Droit Divin, venu des plus hautes sphères de l’univers, est une gageure devenue nécessaire. C’est un sujet quasi prophétique tant les tribulations du monde actuel sont importantes. Ces tribulations, dues à la perte de ce pouvoir, sont liées à cette notion perdue ou plutôt spoliée depuis bien avant la Révolution française de 1789 qui fut un tournant néfaste pour notre pays.

    Le thème du Droit Divin n’est pas seulement une conception politique de gouvernance du monde, mais bien une question hautement spirituelle qui engage l’avenir de notre humanité tout entière. Car dans ce monde moderne et matérialiste en totale déliquescence, comme pour la France « Fille aînée de l’Église » consacrée par Louis XIII à la Vierge Marie, notre si beau pays est à présent aux mains des instances mondialistes mues uniquement par le profit. Ainsi, voit-on disparaître chaque jour un peu plus depuis 1789, le respect et la dévotion du peuple à l’encontre de la vie, de ses dirigeants comme envers tous les percepts de Dieu. La parole et l’exemple de Jésus-Christ représentant alors la seule voie encore possible pour atteindre une humanité mature, consciente et responsable envers ses aînés comme pour ses descendants.

    Notre époque étant totalement vouée au seul matérialisme par le nouveau « Saint Argent », est de fait dirigé ici-bas par l’esprit de Mammon et non plus par celui du Christ. Car c’est ce démon, ce prince des ténèbres, qui a galvaudé le pouvoir supérieur du Droit Divin, pourtant si anciennement ancré dans l’histoire de l’humanité et déjà bien avant l’avènement du Christ, pour justifier le positionnement des synagogues rebelles au Messie.

    Du droit naturel en passant par le droit positif jusqu’à atteindre l’apogée malsain des droits de l’homme, ce cheminement de notre civilisation n’est ni plus ni moins que la décadence factuelle du monde dans la matière. Et ce déclin, aujourd’hui accéléré par les forces occultes, ne fut possible qu’en utilisant les textes dits « juridiques ». Car ces textes furent créés par l’humain, pour faire accepter à d’autres hommes de peu de foi, une conception matérialiste et réductrice du monde comme de l’humanité, issue pourtant du plan Divin. Accepter ainsi cet état de fait, c’est aussi nier tout simplement le côté Divinement supérieur de l’homme et le rabaisser à une seule conception matérialiste et charnelle de son être. Ou pour résumer en peu de mots, c’est accepter qu’il faille « Avoir pour être, au lieu d’être pour avoir », tel que le préconisent les textes Saints.

    Ainsi, évoquer à nouveau cette notion Divine du pouvoir, concernant les nouveaux bergers autoproclamés du peuple de Dieu, n’est pas anodin en ce début du XXIe siècle. Surtout pour ceux qui remarquent, en même temps que l’avancée du mal nommé progressisme, les nombreux signes prophétiques et quasi quotidiens à présent qui étaient déjà annoncés par les prophètes dans les évangiles. Bien qu’inscrit uniquement dans la temporalité d’un monde passé, le Droit Divin existe depuis la venue des premiers Rois oints précédents le Christ, tels David ou Salomon dans l’Ancien Testament. Ce droit fut pérennisé par la suite en France avec tous les rois couronnés par l’Église catholique, et plus nombreux encore, furent aussi ceux qui ont tenté de passer outre et de s’en délester afin d’asseoir leur légitimité à la tête des nations. Car si ce Droit Divin ouvre aux pouvoirs matériels et incontestables de gouvernance sur les peuples, il n’en reste pas moins une affirmation de devoirs hautement spirituels envers les hommes pour autant.

    Et en effet, lorsque l’on évoque le véritable Droit Divin de la gouvernance du monde en s’appuyant sur les textes de la Bible, qu’ils soient de l’Ancien comme du Nouveau Testament, ce n’est évidemment pas pour le dévoyer de nouveau en les adaptant selon nos bons grés. Ni pour seulement exprimer celui qui a été corrompu, défini et professé dans les livres d’histoire, laïcisés depuis l’avènement de la déesse République. Ni pour mettre l’accent seulement sur la révolution faussement populaire de 1789 et ses protagonistes issus du libéralisme anglais. Encore moins pour juste éclairer comment, avec les alliances financières des marranes qui infiltrèrent tous les pays d’Europe, ce déclin du monde dirigé par les catholiques fut programmé de longue date. Mais ce sera surtout l’occasion pressante de rappeler les devoirs de chacun envers chacun, afin de voir renaître une gouvernance juste et harmonieuse comme voulu par Dieu. Une gouvernance en opposition à cette mascarade de croyances dévoyées de la parole du Christ, insufflée par tous les moyens possibles et depuis des siècles, par les membres de la synagogue rebelle afin de détruire la voie tracée par l’Église catholique romaine. Car, seule l’Église de Pierre a reçu officiellement ce Droit Divin de la part du Christ. Qui malgré ses errances durant les siècles passés, reste un phare pour nombre de croyants véritables.

    Et contrairement à la croyance populaire actuelle, rien n’est plus actuel que le Droit Divin perdu et ses conséquences néfastes pour notre pays depuis la Révolution française de 1789. Car cette révolte des bourgeois et non du peuple fut en fait fomentée et animée par des dirigeants français dits humanistes mais surtout très matérialistes, bien loin des préoccupations du bien-être de la population. Et dont Mirabeau, en ouvrant la voie à la première naturalisation des étrangers non catholiques en France, a ainsi introduit le vers dans la pomme, ouvrant de fait la porte à la mondialisation tant décriée par Pierre Hillard. Ou encore les actions néfastes d’un Voltaire qui, démasqué avec talent par l’historienne Marion Sigaut, a argumenté sans cesse en faveur de l’injustice. Car ce penseur libéral que la République enseigne à nos enfants, s’est fait le porte-parole malsain d’une mouvance destructrice à bien d’un titre.

    Malgré la présentation flatteuse faite de ces personnages hauts en couleur, qui ont généré et défendu cette révolte de 1789 à l’encontre du Droit Divin de gouvernance, et bien que présentés en héros par les enseignements laïques issus des réflexions créées en loges maçonniques et sionistes, ils se sont totalement mis au service de l’argent et de leurs puissants contemporains ; et ont ainsi posé les fondations de l’effondrement de notre nation. Ils se sont surtout opposés aux volontés du peuple comme à la volonté Divine, lorsqu’ils ont renversé le pouvoir du Roi au profit de celui des marchands.

    C’est ce pouvoir de justice et de rigueur, issu originellement du seul Droit Divin et donné directement par le Christ à Saint Pierre puis transmis des Papes aux Rois par le Saint Sacre, qui était la cible de ces « lumières » ténébreuses. Ils ont ainsi dévoyé sciemment les racines du bien-être de l’humanité, car le bien-fondé de la civilisation a été spolié par un petit groupe d’hommes, imbus d’eux-mêmes et ne croyant qu’en leurs profits immédiats. Ils se sont surtout voués et acharnés à la destruction de l’Église catholique et de ses percepts, pour les plus stupides. Mais essentiellement attachés à faire oublier depuis deux mille ans, que le Christ est le seul Messie venu sauver l’humanité tout entière, et non un petit groupe de manipulateurs se croyant élus de Dieu, pour les plus malsains. Ce groupe existe toujours et est encore caché dans les ténébreuses organisations mondiales telles que le Forum de Davos, le FMI, l’ONU, etc. Et tout ceci est présenté en façade au nom de l’unité des peuples, mais qui en coulisse se battent non seulement pour le pouvoir et l’argent, mais surtout pour hâter la venue d’un nouveau messie sur Terre, pour le plus grand malheur de tous les peuples depuis ce temps-là.

    En effet, on peut constater la duperie, surtout de nos jours de la part de toutes personnalités politiques de premier rang qui sont tous des francs-maçons, ou affiliés et adoubés, dans les lois issues des ténébreuses loges du monde entier. Ces personnalités politiques, marionnettes volontaires de la haute finance, sont nettement moins enclines à croire en Dieu et à défendre les opprimés comme la parole d’amour et d’unité du Christ offerte par le Droit Divin, qu’à amasser boulimiquement pouvoirs et richesses terrestres de façon plus ou moins licites pour leurs seuls profits immédiats et destructeurs. Ils sont devenus les nouveaux princes malsains du monde et de la matière. Les satans modernes du monde, occultant les bienfaits de la foi. La quintessence de l’homme matérialiste répondant sans cesse à l’appel du Diable. Mais, les acteurs actuels, comme les serviteurs de Mammon et leur arrogance, seront rappelés à l’ordre Divin très prochainement, à la vue des signes présents et pressentis, n’en doutons pas. Bien qu’il soit aussi évident que cette notion Divine de pouvoir et de droit de gouvernance terrestre ne peut être activée que par la dévotion et la prière des hommes envers Dieu. Car c’est à l’homme en premier lieu d’agir contre ce fait. Cette notion de Droit Divin n’est validée et comprise que par les populations qui ont encore une conscience, c’est-à-dire, par ceux qui croient encore fermement à Dieu et en sa supériorité indéniable sur le monde des hommes. C’est donc à nous tous de prier et d’agir afin que se rétablisse l’ordre du monde comme voulu par Dieu.

    Car la réalité factuelle et historique de cette volonté de décadence de l’humanité, et cette opposition à la notion catholique de grâces offertes par Dieu aux dirigeants des hommes, est bien plus puissante et plus profondément ancrée dans tous les cœurs et les esprits des hommes du monde entier comme des Français qu’il n’y paraît de prime abord. Et ceci, depuis bien plus longtemps aussi qu’on ne saurait se l’imaginer. Bien avant même l’avènement des premiers Sacres des Rois de France, qu’ils soient Mérovingiens comme Clovis dont le Sacre par Saint-Rémi grâce à la Sainte Ampoule fut fondamental dans notre pays, Carolingiens ou autres Capétiens, tous savaient et savent que c’est là que réside leur pouvoir inconstatable de régence sur le monde. Et en cela, Louis XIII ne s’était pas trompé.

    Le Roi, oint lors de son Sacre, est certes un individu en lien direct avec le Divin, mais qui exerce surtout un pouvoir stable et souverain sur sa nation par cette grâce. Il symbolise ainsi le pouvoir terrestre, mais aussi la justice et l’autorité issue du Divin sur les hommes ; en un mot l’harmonie pour le peuple. Bien qu’en même temps, ce Sacre offert par l’Église catholique servait autant de justification aux Rois ayant pour but d’établir une légitimité supérieure et surnaturelle à leurs lignées, qu’à donner de la stabilité au pays. Mais le Roi reçoit aussi et surtout par ce Sacre, le grand devoir incontournable de prendre le plus grand soin de son peuple devant Dieu. Car si Dieu attribua aussi aux Rois de France et d’ailleurs le don d’enlever les écrouelles par l’imposition des mains, qui est la preuve incontestable du pouvoir Divin incarné comme le fit en son temps Jésus-Christ le thaumaturge avec son peuple, il les obligeât surtout à assurer la pérennité de son Œuvre pour le salut du monde.

    Ainsi, comme dans la parole inspirée directement par Dieu à son fils unique Notre Seigneur Jésus-Christ, les prophètes, les apôtres, les théologiens ainsi que la Vierge Marie par ses apparitions, nous ont tous préparés et prévenus de l’arrivée de ces temps incertains voués au chaos de l’humanité en cas de manquements. Et les manquements à cette parole furent nombreux, ainsi ces temps apocalyptiques sont arrivés. Tous issus du manque de gouvernance juste et équitable offerte par le Très-Haut, par le seul intermédiaire du Droit Divin, dorénavant révolu et prohibé aux dirigeants terrestres.

    Certains de ces hommes, hissés aux sommets de leurs nations par des manigances orchestrées, sont peu informés sur les arcanes réels et profonds du pouvoir terrestre ou sont surtout totalement corrompus et dévoués au matérialisme porté par Mammon. Certains ayant même proclamé, afin de justifier leurs actions délictueuses, que ce Droit Divin obtenu par l’onction et le Sacre catholique était à l’origine de tous les maux du peuple. Et par conséquent seraient, selon les termes, des fausses « Lumières », une chape de plomb qui a été imposée par les Capétiens au travers de la religion dans le seul but d’asseoir leur pouvoir à la tête de la nation. On constatera déjà qu’à cette époque, comme c’est le cas actuellement, que l’inversion accusatoire était de mise afin de diffuser, d’excuser et de pérenniser leur domination malsaine grâce au pouvoir de l’argent sur les hommes de bonne volonté.

    Le pouvoir du Roi était certes, d’abord moral et spirituel envers ses sujets, les actions temporelles en étant des conséquences. Mais là où l’on remarque que la France est en situation de pêcher absolu face au Divin, c’est par la dégradation constante de sa morale, de sa droiture, de son honnêteté, de sa sincérité, et de sa justice. Le délinquant est devenu ministre, alors que les écrivains, comme les justes, sont emprisonnés. Et force est de constater que l’Église catholique est détruite à des fins mercantiles, si elle n’est pas pillée ou directement brûlée. On peut être très étonné, si l’on ne connaît pas les ressorts mondialistes, de voir comment impunément des dirigeants de sociétés, des responsables politiques, des leaders religieux se conduisent maintenant comme des loups envers les peuples millénaires. Mentant, pillant et convoitant sans cesse le bien d’autrui, voire portant même des faux témoignages pour arriver à leurs fins. Les lois de Dieu sont ainsi quotidiennement bafouées et foulées au pied sciemment par ces marchands du temple, qu’il est difficile de chasser à présent. Mais à la vue de leurs comportements amoraux et exponentiels, le retour de bâton Divin tant annoncé par les prophètes ne saurait tarder !

    Ce sont donc clairement les conséquences mortifères de cette perte de légitimé Divine, obtenue par les grâces du Droit Divin accordé par le Seigneur, qui se passent à l’heure actuelle en France. France, où notre pays est en situation de pêcher perpétuel et voulu depuis l’oubli volontaire de la consécration du pays par Louis XIII et surtout depuis la Révolution de 1789.

    Mais si cette situation est aussi catastrophique, c’est aussi la faute de chacun d’entre nous, qui avons oublié de prier Dieu et de nous en remettre à la parole du Christ. Car un Président de la République ne peut pas établir cette relation triangulaire, entre lui, son peuple et Dieu, vu qu’il n’est ni sacré, ni oint et encore moins catholique, dorénavant. Mais aussi parce que le peuple ne prie plus Dieu pour lui accorder les grâces nécessaires à la gouvernance juste, mais pour recevoir des bienfaits personnels et non plus universels.

    Ainsi, l’une des plus graves erreurs contemporaines visible, erreur si caractéristique de notre siècle dans lequel triomphent l’individualisme et le subjectivisme, est sans conteste le péché de l’húbris, (ou hybris, en grec ancien : ὕϐρις / húbris). Cette notion grecque se traduit le plus souvent par « la démesure », dont on note la portée destructrice à tous points de vue actuellement. Elle désigne en fait ce que nous voyons quotidiennement, à savoir un comportement ou un sentiment violent inspiré par des passions et particulièrement par l’orgueil et l’arrogance des dirigeants. Mais aussi par l’excès de pouvoir laissé aux seules mains des marchands, et de ce vertige qu’engendre un succès trop continu sans opposition populaire réelle. Et qui substitue toujours plus aussi, aux critères catholiques du Droit Divin ecclésial, les fausses lumières du raisonnement privé et du libre-examen de la conscience de chacun sans trame Divine. C’est-à-dire, la décadence et la déchéance engendrées par l’homme qui ne se voue plus à la parole de Dieu.

    Cette notion d’hybris recouvrait aussi des violations comme les voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée, tel que nous pouvons les constater de plus en plus souvent avec nos dirigeants actuels. Du président aux ministres en passant par les hauts responsables du pays, tous en sont pétris. Et conférant encore à ces pseudos lumières erronées, surgies de l’intelligence personnelle du libéralisme et de l’incompétente en ces matières touchant à l’infaillibilité de l’être, comme au pouvoir juridictionnel supérieur ou à l’autorité délibérative et à la puissance exécutoire, l’impunité totale au mépris de toutes les lois traditionnelles de l’Église catholique en vigueur jusque-là. Tout comme était jadis puni le crime de lèse-majesté à l’époque des Rois de France, notion qui fut évidemment très violemment contestée puis annihilée par les Lumières, déjà à l’époque.

    Punitions annihilées d’une part, en raison de la contestation grandissante de toute notion de supériorité de la Divinité sur Terre, à une époque où la lèse-majesté était explicitement liée à la religion. Et d’autre part, en considérant malicieusement que la répression de ce crime était la porte ouverte à tous les arbitraires, en raison du flou inhérent à sa propre définition, à sa procédure hors du droit commun (parfois même complètement absente) et de l’absence de limite dans les châtiments possibles. Depuis lors, ces malfrats de la pensée Divine ont mis la police et la justice de leur côté, cela étant plus simple pour réaliser des méfaits à l’encontre du petit peuple et s’en tirer plus facilement qu’avec la corde au cou ou la guillotine demandées par un peuple floué mais encore souverain.

    De fait, l’utilisation de cette inversion accusatoire que certains ont souvent utilisée comme chef d’accusation pour attaquer leurs adversaires (et parfois réussi à les faire condamner), au motif par exemple que de se plaindre des dirigeants c’était comme contester une décision royale, donc s’attaquer à la majesté d’un Roi, est totalement infondée. Vu que ledit Roi, pas plus que les présidents actuels, n’était ni oint, ni sacré par l’Église catholique, comme c’est le cas en Angleterre ou aux Pays-Bas (véritable base européenne de l’opposition au catholicisme).

    Bien qu’en France, la révision du Code pénal en 1832 a fait disparaître la mention de lèse-majesté, par manque de Rois, un délit d’offense au plus haut représentant de l’État avait cependant été réintroduit par la IIIe République. Et l’offense au chef de l’État (qui se prenait déjà pour le Roi) constitua en un délit tombant sous le coup de la loi des républicains (bien que la peine encourue étant désormais une simple amende, depuis la loi no 2013-711 du 5 août 2013). De fait, le peuple perdait encore plus sa légitimité à demander un dirigeant qui puisse défendre les intérêts souverains de la nation, tout en perdant de surcroît sa dévotion à Dieu.

    Dans ce même principe d’inversion ténébreuse des droits et des devoirs des dirigeants à l’encontre de son peuple, une phrase tronquée aux relents publicitaires indéniables a trop souvent été galvaudée et détournée à souhait par les détracteurs de la puissance Divine (qu’ils soient républicains, capitalistes, communistes, etc., ceci n’y change rien puisqu’ils sont tous éloignés des préceptes Divins et financés par la même entité bancaire depuis des siècles). Il s’agit d’une citation que l’on attribue à Karl Marx et qui dit : « La religion est l’opium du peuple ! ». Mais le peuple ne se drogue pas, il demande justice !

    Or, le texte d’origine lui-même, comportait une argumentation à la fois beaucoup plus mesurée et plus profonde que ce slogan utilisé par les républicains, et qui mettait justement en avant l’inverse, à savoir la basse nature spirituelle des dirigeants non désignés par le Droit Divin, qui ne donnaient pas d’autre choix au peuple que de s’en remettre au Divin afin de recevoir justice. En voici donc l’intégralité : « La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit des sociétés d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple. »

    Il serait donc plus juste donc de dire que la religion et la croyance en Dieu ont toujours été le moteur spirituel permettant l’élévation du peuple sous gouvernance de Droit Divin. Elle est son ciment profond et immuable face aux tentatives marchandes et méphitiques de la synagogue rebelle de détruire ce lien. Et que ce peuple, n’ayant plus de recours salvateurs terrestres ni de justice auprès de ses différents dirigeants despotiques, ne peut plus compter que sur la grâce Divine pour s’en sortir en gardant l’optimisme et l’espoir de jours meilleurs. Car seul Dieu dans sa miséricorde pouvait encore venir en aide aux opprimés. Opprimés qui n’ont jamais eu d’autres choix que de s’en remettre à la confiance et à la providence Divine, afin de trouver une issue spirituellement supérieure à leurs malheurs terrestres. Mais le peuple a aussi oublié de prier Dieu, il a aussi oublié ses devoirs envers le Divin, se comportant finalement à l’identique de ses dirigeants corrompus. Et tout le monde sait qu’un peuple de moutons n’engendre qu’une gouvernance de loups.

    Car n’oublions pas ce qu’écrivait encore ce grand mystificateur de Karl Marx à l’encontre de sa propre caste bourgeoise, qui fut la même qui engendra la Révolution Américaine comme la Française de 1789, dans son manifeste communiste :

    « La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire. Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissent l’homme féodal à ses supérieurs naturels elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, les dures exigences du paiement au comptant. »

    Remplacez le mot bourgeoisie par mondialisme et vous aurez tout saisi de ce qui se passe à cause des membres de Davos, dans notre monde actuel. Car c’est le système financier de notre planète, influencé par le prince ténébreux de ce monde Mammon singeant les évangiles comme Dieu, dont la philosophie est entièrement opposée à celle de Jésus-Christ. Elle qui proclame même par inversion des textes Saints, que « la destinée de l’homme est d’amasser des trésors sur la terre » (Mat 6 : 19), « de chercher en eux sa sécurité » (Luc 12 : 15), « et de s’y attacher de tout son cœur » (Mat 6 : 21). Ils sont allés jusqu’à détourner de très nombreux textes Saints de la Bible de Dieu, afin de créer leur propre livre qu’ils ont aussi nommé « Bible de la prospérité » pour justifier auprès des incultes et des ignorants leurs méfaits. Car, le chrétien qui accepte ce système basé sur l’accumulation et l’accaparation des biens matériels et de l’argent, cesse clairement « d’aimer sincèrement Jésus » (Mat : 24), car il ne peut servir à la fois le Dieu céleste et Mammon le terrestre, dont les conceptions et méthodes sont radicalement contraires. Ainsi, à cause de l’influence quasiment démoniaque qu’exercent les biens et les richesses sur une personne, s’y attacher devient de fait « de l’esclavage et de l’idolâtrie » (Ep 5 : 5). C’est là la clé unique du dévoiement des nations.

    Jésus-Christ veut nous libérer de cette chaîne, et pour notre bonheur éternel, nous place devant une décision radicale à prendre quant au maître que nous choisissons de servir dans notre vie chrétienne ici-bas : « Dieu ou Mammon ». Car le Dieu du matérialisme pur est un tentateur, alors que le Christ est la voie du salut de notre âme. Souvenons-nous que déjà dès le début de l’histoire d’Israël, l’Éternel Dieu avait averti son peuple en déclarant : « Je suis l’Éternel ton Dieu... Tu n’auras pas d’autres Dieux devant ma face » (Ex 20 : 2). Mais nombreux ont été ceux qui n’ont pas voulu suivre cet avertissement, s’abaissant sans cesse devant de nouveaux veaux d’or, et en faisant en sorte de ne jamais vouloir reconnaître Jésus comme étant le Messie du nouveau monde et de la Nouvelle Alliance.

    Encore plus proche de nous, et toujours à l’inverse du Roi de France qui détient son pouvoir exclusivement de Dieu et qui ne prie que Dieu, depuis l’avènement de la République, c’est bien Mammon que les dirigeants prient et appellent de leurs vœux. Ainsi, il fut même un temps où le Président de la République française pouvait aussi être amené à répondre de ses manquements aux intérêts supérieurs du peuple français, comme ce fut le cas pour le Général de Gaulle, qui quitta sa fonction avec un référendum. Mais ça, c’était avant le passage des malhonnêtes et des malfrats au gouvernement.

    En revanche, on pourrait croire à première vue que la grâce Divine accompagne de ses bienfaits un dirigeant qui se montre toujours comme croyant, et qu’elle est toujours utilisée actuellement, mais sous une forme beaucoup plus simplifiée, pour les États-Unis. Ce pays, très contrasté religieusement, où les présidents jurent sur la Bible lors de leur investiture. Mais nous verrons que ce n’est en rien le Droit Divin, mais plutôt une puissance autrement plus néfaste qui octroie ses bienfaits à la puissance meurtrière et financière du monde.

    Un paradoxe de plus pour ce pays qui, bien que souvent traité de Babylone moderne, n’en reçoit pas moins les pseudos avantages qu’on imaginerait être des grâces Divine, puisque situant toujours ce pays à la tête des nations. À moins que ce ne soient que des aides matérielles uniquement issues du malin, singeant encore le pouvoir de Dieu. Car les nombreuses communautés religieuses, qui ont colonisé l’espace américain par vagues successives, sont à l’origine de la diversité de représentation des mouvements religieux dans ce nouveau monde perçu pour beaucoup comme une terre de refuge. Cependant, le catholicisme n’y est pas la religion officielle.

    Évidemment, l’Église catholique romaine n’est pas exemptée de responsabilité face à cette situation de déliquescence du monde actuel. Elle est même, pour une bonne part responsable. Car, l’infiltration maçonnique s’est aussi faite aux plus hauts niveaux du Saint-Siège. Nous verrons donc comment, bien que seule dépositaire du Droit Divin véritable, elle commet des erreurs et des frasques qui ne sont pas étrangères à la situation de la dévotion perdue par ses fidèles. Tout comme le Pape n’est plus vraiment dans la droite ligne insufflée par le Christ, telle qu’il l’aurait souhaité en nommant Pierre à la tête de son Église. Car en initiant l’ouverture du protestantisme par accès d’indulgences pour financer ses œuvres, elle a poursuivi son propre abaissement jusqu’à Vatican II. Ainsi fait depuis des siècles pour les Rois, Mammon est entré aussi dans ce lieu Saint par ses vues matérielles et financières. Le modernisme a touché aussi profondément qu’il eut été possible les esprits des hommes qui composent la curie. Tout comme le judaïsme, anciennement si combattu, a réussi à dévoyer le message pur du Christ grâce aux encycliques parues à la fin du XXe Siècle. Malachie l’a écrit, sa vérité en sera révélée en temps voulus. Ce sera un mal pour un bien, selon les dessins de Dieu.

    Il ne nous restera donc pour nous en sortir, qu’à prier intensément comme nous l’a indiqué la Vierge Marie lors de ses nombreuses apparitions, comme à Lourdes, la Salette, à Tilly-sur-Seulles ou à Fatima, pour que reviennent à la raison les hommes et que le véritable Roi du monde réapparaisse enfin. Car ce ne sera qu’en priant et en se vouant sincèrement à Dieu, rétablissant ainsi le Droit Divin en France avec les grâces qui l’accompagnent, que le monde pourra être restauré. À ce titre, pour le salut de notre humanité et pour le retour des grâces Divines dans le monde, il est devenu judicieux de se rapprocher des écrits bibliques, de la parole de Jésus-Christ, mais aussi de la Vierge Marie, seul intercesseur Divin auprès de son fils Notre Seigneur et Maître qui nous a montré la voie.

    Et il est à noter que si tous les croyants du monde reconnaissent aussi Marie comme mère de Jésus, seuls les catholiques insistent sur le dogme de l’Immaculée Conception. Et l’Église l’affirme uniquement pour la Vierge Marie. En effet, si elle est certes de nature différente de nous, elle est aussi très proche à la fois, en tant que mère aimant inconditionnellement son enfant. Et elle est surtout l’intercesseur suprême pour le genre humain, mi – humaine mi – Divine, qui agit sans cesse en notre faveur auprès des plus hautes instances Divines, dès lors qu’on lui adresse nos prières et que l’on fasse régulièrement le Rosaire.

    C’est la Vierge Marie, telle que les Évangiles la présentent et telle que la foi de l’Église la comprend, qui nous montre ce que devient un être quand il se laisse toucher intégralement par la grâce de l’Évangile. Et les nombreuses apparitions mariales qui ont été observées les siècles passés et reconnues par l’Église catholique en sont la preuve évidente et indéniable du message de piété et de dévotion que doivent retrouver les humains, afin d’espérer rejoindre le paradis perdu ou pour le moins sauver leur âme. C’est cela aussi le Droit Divin !

    C’est là aussi le message de ce livre, comme celui que de nombreux prophètes nous ont laissé au fil des âges. Il est par ailleurs à noter que les prophéties sont partie intégrante de la Bible et qu’à ce titre, leurs prédictions ou avertissements émanent donc aussi de la parole de Dieu. Mais vous constaterez aussi qu’il n’y a pas que ceux cités dans les textes Saints, qui nous ont lancé des avertissements pressants.

    Notre temps, comme peut le constater tout un chacun, est rempli de décadence en tous genres et d’agressions du vivant qui ne sont pas sans rappeler ce que nous a laissé Saint Jean comme témoignage dans le Livre de l’Apocalypse ou Daniel à propos des Tribulations finales de notre monde. Mais loin d’être seuls, nous aborderons aussi les tourments de la papauté catholique, qui sont autant de témoignages de la nécessité pour tous de retrouver le droit chemin de la parole Divine dans nos actes quotidiens. Car nous ne sommes pas faits, nous les hommes de bonne volonté, pour vivre ainsi dans le péché.

    Le péché est une corrosion interne, c’est une usure dans notre relation avec les autres comme dans celle avec Dieu. Nous sommes faits pour vivre dans cette clarté et cette intimité de Dieu, ce choix de Dieu de notre part, qui transforme en bienfaits notre vie et nos relations quotidiennes.

    La fin de l’Histoire de ce monde est proche, et le Salut des Hommes est par conséquent assujetti à ce Droit Divin, comme à son pouvoir salvateur pour notre humanité tout entière, et qui ne peut intervenir qu’en priant la Vierge Marie et en suivant les pas et les paroles du Christ. C’est aussi ce message que nous ont aussi indiqué les prophètes tout au long des siècles, que nous allons aborder en deuxième partie de cet ouvrage. Tout comme la venue nécessaire d’un sauveur issu du pourvoir octroyé par le Droit Divin, la venue d’un nouveau et bon Roi pour les nations.

    De fait, le conseil le plus utile serait, au jour le jour, de faire comme la Vierge Marie. À savoir d’être toujours plus disponible à une parole qui vient de Dieu. Ce n’est que par nous que viendra la transformation de soi en premier puis du monde entier ensuite. C’est une parole entendue, mais peu écoutée. Et dès lors que nous laisserons irriguer notre vie par ses paroles simples autant que Saintes, nous verrons émerger ce monde nouveau tant désiré. Tout comme Marie donne pleinement sa vie, Jésus nous appelle simplement à le suivre avec un cœur pur et dévoué.

    Ainsi, lorsque nous laissons toutes ces paroles imprégner véritablement notre cœur, elles bouleversent notre vie et petit à petit la rapprochent de Dieu et de son pouvoir. C’est cela que Marie a vécu, c’est cette proximité infinie. Et c’est cela qu’elle veut pour la France et pour ses enfants, exactement comme elle l’a voulue pour son propre fils. C’est pourquoi elle nous est présentée comme un modèle, bien qu’elle soit, comme disent les textes, « de notre race ». Il va être temps de suivre son exemple, pour ceux qui veulent entrer dans le Salut, grâce à des prières présentées en fin d’ouvrage.

    La Fin des Temps telle qu’énoncée par Jésus-Christ lui-même, ainsi que son retour sur notre terre n’est peut-être pas pour demain, ni même pour notre génération, mais les éléments qui le précipiteront se mettent en place inexorablement sous nos yeux et annoncent de grandes Tribulations pour nous, pour l’Église catholique, comme pour le monde entier.

    La prophétie dite du Grand Monarque, énoncée par de nombreux prophètes au cours des siècles précédents, pourrait finalement être une réalité dont nous aurons à nous préoccuper d’ici peu de temps, si nous voulons sauver notre pays autant que la morale de notre monde. Car, il ne suffira pas de se soumettre aux mondialistes, mais bien de combattre avec foi et ardeur, tout ce qui n’est plus dans les desseins de Dieu. Et à commencer par l’apostasie !

    Alors pour ce faire, commençons par étudier convenablement notre Histoire en tant que Français, pour accueillir et comprendre les facteurs qui nous préserveront de la déchéance tant annoncée, tel que le retour de l’acceptation du Droit Divin comme système d’élection au-dessus de toute gouvernance terrestre et la pratique de la prière quotidienne comme le préconise la Sainte Vierge Marie. Ceci afin de préserver et de transmettre aux générations futures ce témoignage magnifique et plein d’espoir, écrit depuis toujours dans la Bible, et de trouver le Salut de notre âme.

    Et parce que l’heure est grave, et que les dirigeants du monde entier sont corrompus et ne sont plus mis en place par la volonté supérieure du Droit Divin mais par des groupes d’hommes dirigés par le malin, nous ne pouvons plus nous permettre dorénavant de voir le peuple souffrant se chamailler pour des futilités rhétoriques. Nous devons mettre de côté nos différences et retrouver notre unité, dans le seul objectif de sauver et de restaurer le monde, ou au moins la France « fille aînée de l’Église », d’une disparition pure et simple.

    Ceci se fera en priant pour le retour des grâces et de la justice Divine. En ce sens, le retour à la religion et à la croyance de la supériorité Divine est nécessaire afin de voir émerger un monde nouveau, et restauré dans sa plénitude tel qu’il est décrit dans la Bible et voulu par Dieu.

    Le Salut de notre âme n’est pas de ce monde, mais de celui d’après. Cessons de perdre notre âme pour des biens terrestres et pensons à œuvrer pour le monde céleste. Et comme le salut de notre espèce entière et des futures générations, il doit aussi passer par un retour aux valeurs séculaires que nous a transmis Dieu le Tout-Puissant et le chemin qu’a tracé pour nous son fils unique, Jésus-Christ, dans la foi.

    Et enfin, avant de commencer, je tiens avant tout à préciser que tout au long de ce livre, je ne cherche qu’à unifier les hommes et à expliquer les pensées fécondes de nos ancêtres Gaulois à nos jours, dirigés par le Don de Dieu et sous sa bienveillance. C’est pourquoi j’espère que je ne froisserai personne par mes déviances de perceptions ou mes approximations.

    Les dogmes, qu’ils soient chrétiens ou autres, sont ce qu’ils sont, je n’ai pas la prétention de tout comprendre, ni de tout expliquer, mais de mettre en lumière ce qui me paraît être une évidence à l’heure actuelle afin que notre monde et surtout notre pays, la France, soient dans la droite ligne de ce qu’a voulu le Seigneur pour notre bien-être commun.

    Je n’ai suivi que l’histoire officielle, tel qu’elle nous est arrivée par les textes anciens, par les érudits et historiens, comme des spécialistes en la matière. Je ne suis qu’un homme et comme il est dit : « errare humanum est ! »

    Je fais une chose :

    Oubliant les choses qui sont derrière.

    Et tendant avec effort vers celles qui sont devant,

    Je cours droit au but.

    Pour le prix attaché à l’appel céleste de Dieu,

    Dans le Christ Jésus.

    Philippe 3 : 14

    Les lois mosaïques

    La foi, la liberté et l’amitié sont les principaux biens de l’âme de l’homme.

    Tacite – historien, homme d’État

    Scientifique et Sénateur (58 – 120)

    EN 1513 avant notre ère, YHWH (mot traduit par Yahvé) a donné un code de lois aux Israélites.

    יהוה en est le Tétragramme en grec ancien : Τετραγράμματον / Tetragrámmaton, signifiant « mot composé de quatre lettres ». C’est le théonyme de la Divinité d’Israël, composé des lettres yōḏ (י), (ה), wāw (ו), (ה), et retranscrit YHWH en français. Ce nom est considéré d’une Sainteté suprême et déclaré ineffable en raison du troisième commandement stipulant de « ne pas prononcer le nom Divin en vain ». Vers le IIIe siècle, il est substitué dans les prières ou la lecture de la Torah par Adonaï (hébreu : אדני « mon Seigneur »), par Ha Élohim (hébreu : אלוהים « le Dieu ») et par HaShem (hébreu : השם « le Nom ») dans un contexte profane.

    L’explication du Tétragramme est fournie par la Bible (en Exode 3 : 13-14) lors de l’épisode du Buisson ardent, lorsque Moïse demande à Dieu de se nommer. La réponse est donnée en deux temps. Tout d’abord, Dieu répond : « Eyeh Asher Eyeh », jeu de mots théologique pour lequel il existe plusieurs traductions mais qui contient deux fois le verbe « être ». Puis, devant l’insistance de Moïse, Dieu prononce lui-même le Tétragramme : « YHWH », qui provient du même verbe « être ». L’expression Ehyeh Asher Ehyeh peut être rendue en français par Je suis celui qui est, ou par Je suis celui qui suis (dans la traduction due à Louis Segond), qui traduit aussi par l’Éternel.

    Certaines traductions chrétiennes de la Bible l’ont parfois transcrit par « Yahvé », « Yahweh », « Jéhovah » ou « Jéhova ». Depuis le pontificat de Benoît XVI, l’Église catholique préconise, entre autres par respect pour les Juifs, de ne plus prononcer « Yahvé » mais d’employer à la place l’expression « Le Seigneur » selon l’usage de la Vulgate, laquelle suit elle-même les copies tardives de la Septante dans lesquelles le Tétragramme avait fini par être remplacé par Κύριος (Kyrios, Seigneur). Et depuis la Bible d’Olivétan parue en 1535, la plupart des traductions protestantes retiennent quant à elles le terme « l’Éternel », jugé plus proche du sens hébreu.

    La première occurrence explicite du nom à quatre lettres se trouve en Genèse 2 : 4 (le premier chapitre emploie « Elohim »). Le nom apparaît ensuite plus de 1400 fois dans la Torah (avec 153 occurrences dans le Livre de la Genèse, 364 dans le Livre de l’Exode, 285 dans le Lévitique, 387 dans le Livre des Nombres et 330 dans le Deutéronome), près de 2700 dans les livres prophétiques.

    La plus ancienne mention épigraphique connue du Tétragramme est un nom théophore, c’est-à-dire « portant [le nom de] Dieu », daté de 820 av. J.-C. sur la stèle de Tel Dan. Une inscription plus explicite, datée de 810 av. J.-C., a été trouvée sur la stèle de Mesha.

    L’interdiction de prononcer le nom propre de Dieu ne concerne pas seulement les juifs mais aussi les premiers chrétiens, qui n’ont peut-être jamais connu sa prononciation.

    La translittération en « Jéhovah » date de la fin du XIIIe siècle : elle est due au disputateur catalan Raimond Martin, dans son ouvrage Pugio Fidei : « certains chrétiens qui lisaient la Bible dans sa version originale ont lu YHWH en lui appliquant la vocalisation du terme Adonaï, c’est-à-dire en intercalant ses trois voyelles ĕ, ō et ā, et obtenu ainsi le nom Jéhovah ».

    Cependant, à la suite de Gesenius, le catholicisme a utilisé de préférence la transcription Yahweh (ou « Yahvé » par francisation) durant tout le XXe siècle. Or, à la fin du XXe siècle, l’Église catholique est devenue plus réticente à l’égard de cette formulation.

    En 2001, « par directive du Saint-Père », la Congrégation pour le culte Divin et la discipline des Sacrements a déclaré : « En se conformant à une tradition immémoriale, évidente déjà dans la Septante, le nom de Dieu tout-puissant, exprimé en hébreu dans le Tétragramme, et traduit en latin par le mot Dominus, doit être rendu dans chaque langue vernaculaire par un mot de la même signification. »

    Cette directive a été rappelée le 29 juin 2008 par une lettre aux conférences épiscopales et mise en pratique en octobre 2008 par le Synode des évêques sur la parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église. Le Tétragramme est donc traduit par « le Seigneur ». Ainsi, dans la Traduction œcuménique de la Bible (TOB), qui combine l’effort de spécialistes principalement catholiques et protestants, mais aussi orthodoxes (en particulier pour l’Ancien Testament), le Tétragramme est traduit par « le SEIGNEUR », en lettres majuscules.

    Cela étant éclairci, voyons à présent ce que le premier à avoir dicté des lois pour les hommes a déclaré afin de donner une forme de justice au monde de l’époque : Il leur a dit que s’ils obéissaient à sa voix, ils seraient bénis et heureux. Ce code de lois, appelé la Loi Mosaïque ou simplement « la Loi », était « saint et juste et bon » d’après les textes qui nous sont parvenus.

    Ces textes préconisaient des vertus comme la bonté, l’honnêteté, la moralité et l’amour du prochain. Ils encourageaient également les Juifs à s’aimer les uns les autres. Mais, d’un autre côté, ils ne devaient pas se mêler aux Gentils (les non-juifs) qui n’étaient pas soumis à la Loi, ni prendre de femme parmi eux. Tel un « mur » de séparation entre les Juifs et les Gentils, la Loi Mosaïque empêchait ce peuple de se souiller avec la pensée et les pratiques qu’ils considéraient païennes. Et comme chacun sait, leurs 10 Commandements faisaient partie de cette Loi Mosaïque. La Loi mosaïque n’était qu’une disposition temporaire. L’apôtre Paul en son temps, a même écrit aux chrétiens qu’elle était un « précepteur menant à Christ », dans Galates 3 : 24.

    Dans l’Antiquité, un précepteur conduisait les enfants à l’école et allait les chercher. Il n’était généralement pas l’enseignant ; il amenait simplement les enfants à ce dernier. Pareillement, la Loi mosaïque était destinée à amener au Christ, les Juifs qui craignaient Dieu. Et par conséquent, une fois la congrégation chrétienne formée, le « précepteur », la Loi n’avait plus de raison d’être.

    Malheureusement, certains chrétiens d’origine juive ont eu du mal à saisir cette vérité fondamentale, si bien qu’ils ont continué de remplir des exigences de la Loi Mosaïque, même après la résurrection de Jésus.

    Cette Loi, qui fut longtemps considérée à tort comme la première, contenait plus de 600 ordonnances et constituait une alliance, ou accord, entre Dieu et l’Israël antique. Dieu ayant, d’après leurs textes, promis aux Israélites que tant qu’ils obéiraient à la Loi mosaïque, tout leur réussirait. Cependant, l’objectif principal de la Loi était de les préparer à la venue du Messie promis, soit le Christ. Messie qu’ils n’ont pas reconnu par ailleurs !

    Et tous ces textes sont compilés dans la Torah. Le mot « Torah » vient de l’hébreu torah qui peut être traduit par « instruction », ou « enseignement » simplifié par le mot « loi ».

    C’est surtout l’histoire retranscrite des relations de Dieu avec les humains depuis la création du monde jusqu’à la mort de Moïse. La Torah désigne souvent les 5 premiers livres de la Bible :

    Ils portent aussi le nom de « Pentateuque », un mot d’origine grecque qui signifie « cinq rouleaux ».

    La Torah ayant été écrite par Moïse, la Bible l’appelle parfois « le livre de la Loi de Moïse ». Il semble qu’elle consistait en un seul livre, mais qu’elle a ensuite été divisée par souci de commodité. Elle se rapporte également aux lois données à la nation d’Israël dans des domaines précis, comme « la loi [torah] concernant le sacrifice pour le péché », « la loi sur la lèpre » et « la loi concernant le naziréen » par exemple. Elle renvoie parfois à l’instruction ou à l’enseignement de la part des parents, de personnes sages ou de Dieu lui-même. Et puisque les Dix Commandements révèlent la pensée de Dieu, les étudier peut nous être utile. Ils sont fondés sur des principes fiables qui ne seront jamais dépassés. En fait, beaucoup de ces principes constituent la base des enseignements de ce qu’on appelle couramment « le Nouveau Testament ».

    Dans le décalogue (les Tables de la Loi des Dix Paroles pour le judaïsme, traduites par les Dix Commandements pour le christianisme), on trouve plus de lois envers Dieu que dans le Livre de l’Exode (dans la Bible et la foi chrétienne, l’Exode désigne la libération des tribus israélites de l’esclavage d’Égypte et le don de la Loi au mont Sinaï). Et c’est ainsi que d’après l’Ancien Testament, Dieu communiquant avec Moïse, prononça toutes les paroles que voici :

    « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage.

    Tu n’auras pas d’autres Dieux que moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces images, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur garde ma fidélité jusqu’à la millième génération.

    Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque son nom pour le mal.

    Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré. Pendant six jours, tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui réside dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a consacré.

    Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.

    Tu ne commettras pas de meurtre.

    Tu ne commettras pas d’adultère.

    Tu ne commettras pas de vol.

    Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.

    Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ;

    Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »

    Ces paroles furent ensuite traduites en 10 Commandements :

    Adorer uniquement Jéhovah (Exode 20 : 3) ;

    Ne pas pratiquer l’idolâtrie (Exode 20 : 4-6) ;

    Ne pas utiliser le nom de Dieu d’une manière indigne (Exode 20 : 7) ;

    Observer le sabbat (Exode 20 : 8-11) ;

    Honorer ses parents (Exode 20 : 12) ;

    Ne pas assassiner (Exode 20 : 13) ;

    Ne pas commettre d’adultère (Exode 20 : 14) ;

    Ne pas voler (Exode 20 : 15) ;

    Ne pas porter de faux témoignage (Exode 20 : 16) ;

    Ne pas convoiter (Exode 20 : 17).

    Dans certaines traductions de la Bible, des ordonnances de la Torah, comme celles concernant le sabbat, la prêtrise et le jour de la Réconciliation, sont en effet qualifiées de « perpétuelles » ou « d’éternelles ». Toutefois, le mot hébreu utilisé dans ces versets peut aussi signifier « pour une durée indéfinie », et pas nécessairement pour toujours.

    Car après que la Loi mosaïque fût en vigueur pendant 900 ans pour les juifs, Dieu a prédit qu’il la remplacerait par « une alliance nouvelle ». Et en disant « alliance nouvelle », il a rendu de fait, la précédente, donc la Mosaïque, périmée. Elle a donc été remplacée, il y a près de 2000 ans, sur la base du sacrifice de Jésus-Christ et de son message universel.

    Ainsi, Dieu a donné Sa Loi, y compris les Dix Commandements, seulement à l’Israël antique. La Loi mosaïque, archaïque, ne s’applique donc pas aux chrétiens, ni à aucun peuple, ni nations depuis lors. Car tous depuis, et même ceux d’origine juive, ont été « libérés de la Loi ».

    Ainsi, c’est grâce à la venue du Christ que la Loi mosaïque a été remplacée par « la loi du Christ », et qui contient tout ce que Jésus a ordonné à ses disciples de faire. Tous les théologiens le savent, mais il restera un groupe d’hommes, que l’on peut qualifier de faussaires qui ne reconnaissent toujours pas cet état de fait. C’est ce que Pierre Hillard nomme « la synagogue rebelle ». Et nous verrons combien ce groupe malsain favorise les malversations, les mensonges, les actes de dissidences intestines, dans et en dehors de l’Église catholique depuis lors.

    De plus, rien dans la Bible ne prouve que Dieu ait donné à Moïse une loi orale pour accompagner la Torah écrite. Mais la Bible relate dans Exode 34 : 27 : « Yahvé dit encore à Moïse : tu écriras ces paroles ». De fait, la loi orale, qui a plus tard été mise par écrit et qui a pris le nom de « Mishnah », puis à force d’être interprétée et traduite par ce groupe de la synagogue rebelle, elle a finalement donné le Talmud.

    Le Talmud est un recueil de traditions juives énoncées tout d’abord par les Pharisiens. Le Talmud est conçu en deux parties, l’ancienne « MISHNAH » et la nouvelle « GEMARA ».

    La première comprend 62 traités divisés en 532 chapitres. La GEMARA contient des discussions, des explications, des commentaires, ainsi que des commentaires commentés sur les 532 chapitres de MISHNAH. La GEMARA est environ onze fois plus grand que le MISHNAH.

    Et ces traditions contredisaient souvent la Torah. Voilà pourquoi Jésus a dit aux Pharisiens :

    « À cause de votre tradition, vous avez annulé la parole de Dieu ».

    Le Talmud (hébreu : תַּלְמוּד talmoud, «étude») est l’un des textes fondamentaux du judaïsme rabbinique et la base de son Halakha (« Loi »). Ce livre collectif restitue l’arrière-plan théologique du XIIIe siècle qui, depuis au moins 1215 et le IVe Concile de Latran, voit l’Église rompre avec l’inspiration juive originelle du christianisme.

    Rédigé dans un mélange d’hébreu et de judéo-araméen et composé de la Mishnah et de la Gemara, il rassemble les discussions rabbiniques sur les divers sujets de la Loi juive telle qu’exposée dans la Bible hébraïque et son versant oral. La rédaction du Talmud s’achève aux environs de l’an 500 après J.-C.

    Les

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