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Les Orix: L'épée du géant
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Les Orix: L'épée du géant
Livre électronique195 pages2 heures

Les Orix: L'épée du géant

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À propos de ce livre électronique

Constitué de faits réels et imaginaires, le roman Les Orix - L’épée du géant vous fera voyager dans le temps et vous permettra de comprendre qui est à l’origine de notre humanité, de notre univers et de nos astres. En pérégrinant de l’ancienne Égypte jusqu’aux différentes contrées, vous vous rendrez compte que notre monde est bien plus magique que vous ne le pensez. De plus, ce récit fantastique vous invite à la rencontre d’un peuple mystique, aux capacités extraordinaires, qui vous emmènera à découvrir le vrai rôle des pyramides, pourquoi et surtout pour qui elles ont été créées. Êtes-vous prêt ? Alors, bienvenue chez les Orix.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Atypique et hypersensible, Anïel Farell se passionne de toute activité sensorielle qui permet à son esprit de voyager. L’idée d’écrire cet ouvrage lui est venue au cours d’une balade dans un endroit secret et enchanté, persuadée d’avoir vu des êtres fantastiques l’attendant près d’un vieux pin.
LangueFrançais
Date de sortie16 févr. 2022
ISBN9791037748065
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    Aperçu du livre

    Les Orix - Anïel Farell

    L’épée du géant

    Il y a plus de 3000 ans, lorsque les Pharaons gouvernaient l’ancienne Égypte au-delà des dunes où s’étendait la péninsule du Sinaï, dans un village vivait une tribu appelée les Orix.

    Connus comme un peuple rebelle et mystique, des légendes leur subsistaient, elles contaient leurs fabuleux pouvoirs ainsi que leur intelligence très avancée.

    Leurs méthodes de construction étaient impossibles à copier. Ils avaient trouvé le moyen de bâtir des habitations que les charpentiers du pharaon ne comprenaient pas, et de ce fait, tous souhaitaient découvrir leur secret. Mais personne n’avait réussi à les approcher.

    Les Orix avaient construit sur la rive occidentale du Nil, à Saqqarah, une pyramide à degrés de soixante-deux mètres qui s’élevait par des marches.

    À la vue de cette merveille, le Pharaon mit toute son armée à la recherche de ce peuple.

    Pendant de longs mois, les recherches furent vaines. Excédé, le pharaon prit la décision de diriger lui-même son armée. Il fit encercler toutes les pyramides et resta plusieurs jours sur les lieux à la recherche d’indices. Les Orix étaient devenus l’obsession du pharaon. Mais ne trouvant nul signe de leur existence, il rentra dans son palais.

    Les Orix étaient en effet différents, ils avaient de très grandes facultés : la télépathie, l’invisibilité et bien d’autres capacités leur avaient été rapportées.

    Durant des centaines d’années, ils avaient réussi à vivre sans émettre le moindre soupçon sur leurs facultés et restaient ainsi cachés dans une bulle d’invisibilité.

    Un jour, le pharaon, assis sur son trône dans son palais, fut dérangé par un garde qui lui fit savoir qu’un homme portant une coiffe représentant un crocodile sollicitait une entrevue concernant les Orix. Il n’en fallait pas moins pour que le pharaon soit intrigué.

    Il demanda à ce que celui-ci entre et se présente.

    LE PHARAON : Qui es-tu ? Et que sais-tu ?

    L’HOMME : Mon Seigneur, mon nom est Arane, pour vous servir.

    L’homme avait un visage très particulier, il avait la peau claire et foncée à certains endroits, ses yeux étaient très grands et noirs. Les traits de son visage étaient tellement marqués que de la méchanceté en émanait.

    L’HOMME : Le peuple que vous cherchez existe, je les ai rencontrés il y a de cela longtemps, ils ont de mauvaises intentions, croyez-moi. Ils pourraient vous nuire, mais si vous m’acceptez comme sorcier au sein de votre royaume, je vous les montrerai et nous les anéantirons ensemble, je pourrai acquérir de nouveaux pouvoirs et ainsi mieux vous servir.

    LE PHARAON : Tu es avide, petit homme, et mal renseigné. Moi, Metey, roi des pharaons, je ne sers pas le mal ! Les cieux sont mes uniques préoccupations, tu t’intéresses bien maladroitement à ta vie terrestre ! Les sorciers qui exercent la magie noire ne sont pas acceptés au sein de mon royaume. Vois-tu, je pourrais te faire fondre pour de tels propos, mais dans ma grande sagesse, je vais seulement t’ordonner de me dire où se trouve ce peuple et ensuite tu seras banni pour l’éternité !

    ARANE : Bien sûr Seigneur ! Ce peuple se trouve ici.

    Arane fit apparaître une carte et la remit au prêtre situé à côté du roi.

    ARANE : Et de ce pas, je me retire mon Seigneur (chuchotant à voix basse : vous avez choisi votre camp.)

    METEY : Que dis-tu ? Attention sorcier, tu es venu ce jour me donner des informations importantes mais tes yeux ne me plaisent pas.

    ARANE : Mon Seigneur, loin de moi l’idée de vous importuner, mon seul but est de vous servir.

    Arane recula, puis se tourna et flotta en direction de la porte. Une fois sorti, il prit dans sa manche une créature nommée Felfel et lui dit à l’oreille :

    ARANE : Tout a fonctionné, notre futur est en marche, va faire savoir aux autres qu’ils doivent se rendre sur le lieu et faire ce que j’ai ordonné, le roi ne doit pas trouver les Orix avant moi. Allez, vole.

    Mais lorsqu’il se retourna, il vit un prêtre l’épier.

    LE PRÊTRE : Alors toi et tous les Akans n’avez pas encore compris que vous ne parviendrez pas au trône ?

    ARANE : Que veux-tu ? Et qui es-tu ? Tu oses te mesurer à moi ?

    Arane matérialisa des boules d’énergie dans ses manches, les fit tourner en rond. Plus elles tournaient plus elles grossissaient, formant comme des soleils de feu.

    ARANE : As, Atta !

    Les boules se mirent à tourner de plus en plus vite, encerclant le prêtre.

    Celui-ci leva les bras et toutes les boules tombèrent. Le prêtre attrapa Arane et le souleva du sol, en un instant les deux hommes se retrouvèrent dans l’espace.

    LE PRÊTRE : Vois-tu, toi qui es sorcier et descendant des Akans, ce vide immense ?

    Et il le serra encore plus fort.

    LE PRÊTRE : Vois-tu comme tu es petit dans cet immense vide, mais hélas même si tu le vois, dans tes veines coule la haine, une maladie, tu ne souhaiterais pas en guérir ? Non, tu aimes être ce que tu es.

    Le prêtre fit redescendre Arane sur la Terre tel un éclair frappant le sol…

    ARANE : Qui es-tu ? Comment est-ce possible ? Puis-je me joindre à toi Seigneur, tes pouvoirs sont si…

    LE PRÊTRE : Seigneur ! Tu nommes toute personne pouvant t’apporter ce titre, si tu savais, ce mot t’effraierait. Ce ne sont pas des pouvoirs, tu es encore dans la même pensée, obtenir plus, cela ne t’a pas suffi de te voir aussi insignifiant de là-haut ? Si petit, ne penses-tu pas qu’il existe quelque chose de plus grand ?

    ARANE : Si, bien entendu, je ne demande qu’à apprendre.

    LE PRÊTRE : Apprendre… Cela ne s’apprend pas. Tu es ce que tu es, et ne pourras jamais faire ce que je suis capable de faire.

    Tu dois comprendre, Sorcier, que tu te sers de la magie qui est un savoir et qui fut il y a longtemps donnée aux Orix pour faire le bien, tu l’as détournée pour en faire le mal et à ton avis, où cela va-t-il te mener ?

    ARANE : Je suis sorcier, mes ancêtres étaient eux aussi sorciers, penses-tu que je vais tout abandonner car tu es venu me montrer que tu pouvais voler ? Je peux voler aussi même si je ne vais pas aussi vite que toi. Tu ne veux rien m’apprendre alors continue ton chemin et laisse-moi terminer ce que je suis venu faire.

    LE PRÊTRE : Je ne t’ai rien appris… En es-tu sûr ? Et pourtant je t’ai donné une chance, à toi qui n’étais pas destiné à en avoir une, quand bien même avant de t’emmener là-haut je savais que tu ne comprendrais pas. En ce qui concerne le piège que tu souhaites tendre au Pharaon, je te conseille de l’oublier. Tu as donné une carte afin de le piéger mais vois-tu, je sais où se trouvent les Orix, et je changerai la position sur la carte. Il les rencontrera, tu ne pourras l’en empêcher. Je ne veux plus te voir autour du palais, ai-je été clair ? Car tu n’as vu qu’une infime partie de mes pouvoirs, comme tu les appelles.

    ARANE : Je me plie à ta demande, mais je réussirai, crois-moi, à découvrir qui tu es. Tu dis savoir où se trouvent les Orix, personne ne le sait.

    Vois-tu, nous les Akans nous n’avons jamais été respectés, pourtant nous avons été la parfaite fusion entre les Orix et les humains ! Jamais un siège au temple ni même une visite ne nous ont été accordés.

    LE PRÊTRE : Tu as choisi de suivre une voie en connaissant déjà son issue, cela ne fait pas de toi un simple humain ? Tu es le fruit, certes, d’un mélange entre les Orix et les humains mais ce mélange n’est pas naturel te concernant.

    Et c’est pour cela que vous êtes des Akans. Sache qu’il existe et existera des Humanorix bons car ils sont la parfaite fusion entre l’humain et les Orix. Des événements vont arriver mais tu ne les dirigeras pas, crois-moi, il est mieux pour toi d’oublier notre rencontre.

    Le prêtre se retourna et marcha en direction de la porte du palais, il leva sa main, les portes se refermèrent envoyant Arane dans les airs.

    Puis il se dirigea vers le pharaon, la main posée sur la carte. Il changea la position du lieu qu’Arane avait dessiné, puis il la remit au pharaon. Celui-ci lui demanda de regrouper une partie de son armée afin de se rendre sur les lieux.

    À la nuit tombée, l’armée arriva dans un vaste désert, le soleil couchant venait éclairer les dunes qui les entouraient.

    Le pharaon Metey regarda la carte, descendit de son cheval et fit quelques pas.

    METEY : C’est ici, nous allons y passer la nuit, dressez ma tente, nous attendrons le temps qu’il faudra, chacun d’entre vous doit regarder chaque détail, car comme vous le savez cette tribu peut se rendre invisible.

    LE PRÊTRE : Mon roi, êtes-vous sûr de vouloir les rencontrer ? Vous savez, parfois on pense être prêt pour comprendre mais il y a certaines choses qui peuvent dépasser toutes nos imaginations.

    METEY : N’oublie pas, fidèle prêtre, que sur cette Terre notre vie ne nous appartient pas, elle peut cesser pour celui qui ne s’intéresse qu’à lui-même. Nous ne savons rien d’eux, tout peut arriver mais cette quête est importante pour moi, tu le sais, les royaumes des cieux sont ce qui m’importe.

    LE PRÊTRE : Oui mon roi, et c’est pour cela que je vous sers et que j’ai servi votre père, cette quête est aussi importante pour moi, croyez-moi.

    METEY : Je le sais et c’est grâce à toi, mon fidèle prêtre, que mon peuple a tout ce savoir. Il est vrai que mon père n’a eu de cesse de me répéter de ne jamais, jamais vous questionner sur le fait que vous ne vieillissiez pas. Je lui ai donné ma promesse de ne pas vous questionner mais aujourd’hui pensez-vous qu’il vous soit possible de me délivrer votre secret ?

    LE PRÊTRE : Il y a des pactes qui sont conclus et le prix à payer est celui-ci, mais si je suis encore avec vous c’est que peut-être le découvrirez-vous un jour.

    METEY : Je n’insisterai pas, j’en ai fait la promesse à mon père, alors c’est un secret qui restera entre vous et mon défunt père, et comme vous le dites peut-être un jour…

    En attendant, pensez-vous que ma quête pour trouver les Orix soit vouée à l’échec ?

    LE PRÊTRE : Vous savez, Ô Roi Pharaon Metey, il y a une chose assez intrigante, savez-vous laquelle ?

    Metey le regarda et haussa les épaules.

    LE PRÊTRE : Je n’ai jamais rencontré une seule personne qui ne cherche pas quelque chose ou quelqu’un, que ce soit ici ou ailleurs.

    Les Orix, pendant ce temps, voyaient ces êtres se tenir devant eux, ils avaient senti leur arrivée, ils avaient décidé de rendre leur tribu invisible. Peu d’entre eux avaient rencontré les autres, comme ils les appelaient.

    Ils n’espéraient qu’une chose, que les autres se lassent et repartent.

    Mais les heures passaient, et les autres restaient.

    Séparés d’eux par un mur invisible, les Orix regardaient avec étonnement le pharaon et son armée installer leurs campements. Tout ceci leur paraissait si étrange. À la nuit tombée, une des femmes de la tribu des Orix se mit à crier. Kéèf, le chef des Orix, demanda à sa tribu de couvrir ses cris par un tonnerre.

    Tous se concentrèrent afin de faire apparaître un éclair sur leur peau pour le matérialiser.

    Et soudain, dans le ciel, un éclair d’une puissance intense fit sursauter le pharaon. Lorsque la décharge toucha le sol, la foudre fit reculer toute l’armée.

    Le pharaon ordonna à ses hommes de ne pas avoir peur, que l’éclair était un signe des dieux.

    Kéèf prit la main de la femme qui ne cessait de crier et lui demanda pourquoi criait-elle, car ce n’était pas une chose commune chez les Orix. Mais elle ne le savait pas.

    Elle, qui portait le nom de Nessa, répétait seulement que quelque chose allait sortir de son corps. Mais les Orix n’avaient jamais été confrontés à une telle chose, ils ne connaissaient ni la douleur ni la maladie.

    Ses cris étaient tellement forts et nouveaux pour la tribu que chacun ressentit une nouvelle émotion.

    Nessa s’arrêta tout à coup, tous les regards fixés vers elle, puis elle se mit à quatre pattes les mains entre ses jambes et poussa, poussa, tous firent la même chose en la regardant, pensant qu’ils pourraient l’aider.

    Les Orix étaient des êtres très intelligents possédant des facultés dépassant toutes les facultés humaines, mais malgré cela ils ne comprenaient pas ce qui était sur le point de se produire. Puis un bruit retentit, un bruit qu’ils n’avaient jamais entendu d’aussi près auparavant.

    Entre ses jambes, elle sentit au toucher une chose étrange, elle essaya de l’attraper, une fois entre ses mains, elle leva cette chose, ne comprit pas ce qu’il fallait en faire. Alors, Nessa matérialisa un panier et la posa dans un coin non loin d’elle.

    La tribu souhaitait s’approcher afin de voir cette chose de plus près.

    Mais à chacun de leur pas, la chose produisait une lumière intense.

    Nessa se retrouva à fixer des yeux cette chose dans un silence mystique et la reprit dans ses bras, la lumière qu’elle dégageait devint si puissante que la tribu ne bougeait plus.

    Kéèf la prit entre ses mains, voulant voir d’où cette lumière provenait. Il vit comme un tatouage dessiné sur son dos qui s’éclairait à chaque fois qu’une personne s’approchait.

    Kéèf, sachant l’armée du pharaon autour d’eux et n’ayant plus assez de force, fit appel aux Sages.

    Deux boules d’énergie arrivèrent furtivement de nulle part, se changeant en deux êtres très grands mais dont le visage était impossible à voir tant la lumière y était puissante.

    Ils s’approchèrent de Nessa, passèrent leurs mains sur son ventre comme pour la soulager et prirent la chose.

    Ils demandèrent à Kéèf d’approcher, sans émettre de sons, communiquant seulement avec lui par la pensée.

    Une fois les Sages partis, Nessa demanda à Kéèf des explications, elle lui fit savoir qu’elle avait ressenti une émotion étrange lorsque les Sages lui avaient pris cette chose.

    Kéèf s’approcha de Nessa.

    KÉÈF : Ne crains rien, je pense que tu sais ce que c’est. Tu as été choisie pour mettre au monde un être comme ceux d’ici.

    NESSA : Pourquoi moi ? Nous naissons de lumière, pas de cette façon et nous naissons plus grands, as-tu vu à quel point cet être était petit et fragile ?

    KÉÈF : Ne t’inquiète pas, les Sages

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