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Vérité à prendre ou à laisser: Confrontation 1
Vérité à prendre ou à laisser: Confrontation 1
Vérité à prendre ou à laisser: Confrontation 1
Livre électronique49 pages41 minutes

Vérité à prendre ou à laisser: Confrontation 1

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À propos de ce livre électronique

Dans un environnement traditionnel noir africain, des dirigeants et dignitaires de la communauté musulmane sunnites s’aperçoivent de la germination dans le milieu du chiisme chez leur enfant, Goni, et tentent de l’étouffer, de l’écraser dans l’œuf. Il en découle l’inévitable croisement de fer entre les deux idéologies : celle de la raison et de la logique, basée sur les textes islamiques et celle du pouvoir et de l’endoctrinement.
LangueFrançais
Date de sortie16 déc. 2021
ISBN9782312087283
Vérité à prendre ou à laisser: Confrontation 1

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    Vérité à prendre ou à laisser - Idrissa Ndjidda

    cover.jpg

    Vérité à prendre ou à laisser

    Idrissa Ndjidda

    Vérité à prendre ou à laisser

    Confrontation 1

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2021

    ISBN : 978-2-312-08728-3

    Je dédie ce livre à ma grand-mère

    Asta Waabi Guigado alias Maama Adda

    Peu après la fête du mouton, (aïd el Kabîr) le maître de maison, Abdoullaye, sirotait un verre de thé vert dans la cours familiale en compagnie de son frère, Modibo Dalil. Visiblement ils attendaient un ou plusieurs invités, vu le gros tapis persan qui n’était étalé d’habitude que pour l’accueil de personnage de marques ou pour les grandes cérémonies dans la famille ; la réception de marabouts, notables ou amis intimes d’une contrée éloignée en visite. La grande natte plastique, superposé du grand tapis pour l’isoler de l’humidité en ces temps de saison de pluies, et quelques oreillers pour servir d’accoudoir ou de repose tête, étalées tôt ce matin, pour la circonstance. Toute personne voisine comprenait qu’il se passait quelque chose d’imminent dans la famille, surtout que les grands enfants avaient ordre de ne pas sortir. Tous devaient attendre cette assise convoquée, sans en connaitre ni la cause ni l’ordre du jour. Soudain, après s’être raclé la gorge, une voix se fit entendre à l’entrée de la demeure :

    – « Assalamou aleykoum ! » surprise ! c’était l’imam de la mosquée du quartier, tenant son inséparable canne.

    – « amine aleykous salaaam » répondirent en chœur le maitre de maison et son frère qui se levèrent par respect pour accueillir le dignitaire.

    Et, deux autres personnes dont un membre de la cours de la chefferie traditionnelle, le lamidat firent leur apparition par la suite. L’on jugea le quorum atteint et que la séance pouvait commencer.

    C’est alors qu’on envoya appeler les trois frères qui, vu la place qui leur fut attribuée en bordure de la natte, comprirent la gravité de l’heure : ils étaient face à ces dignitaires réunis en demi cercle ; ceci représentait la place réservée aux accusés dans un tribunal coutumier. Tous s’assirent, la tête baissée faisant face aux parents. Un long moment après, leur père prit la parole :

    – « assalamou aleykoum, soyez les bienvenus ! je vous ai fait tous venir ici ce matin pour vous faire part de quelque chose, oui ! quelque chose de grave, très grave même, qui me ronge le cœur, me prive du sommeil reposant la nuit depuis plusieurs mois déjà. Notre fils, Goni, que voici est en perdition ! mes frères, j’ai appris tant et tant de choses à son sujet ces derniers temps que j’ai commencé à le surveiller. Et, conformément à mes informations, j’ai trouvé qu’il n’est plus le même ; il a dévié… oui, dévié de la voie de l’islam, de la voie de notre cher prophète Mohammad », et tous reprirent en écho-« sallallahou aleyhi wa sallam »

    Et Goni, l’accusé, baissa la tête et reprit, tout bas comme pour ne pas se faire entendre des autres –« sallallahou aleyhi wa ahlih ! ».

    Et le chef d’accusation continua :

    – « et, je vous prie tous, ici présents de m’aider à le ramener sur la voie droite. Comme vous le savez tous, ce n’est pas un analphabète, il n’est pas ignorant au point de prendre une position qui est la sienne maintenant sans raison… aussi, de nos jours, le monde que nous vivons n’est plus celui que nous connaissions autrefois ; chacun a droit à la parole. Nous avons

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