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L'Éros-Espace-Temps de Léna et Maître Christo
L'Éros-Espace-Temps de Léna et Maître Christo
L'Éros-Espace-Temps de Léna et Maître Christo
Livre électronique156 pages2 heures

L'Éros-Espace-Temps de Léna et Maître Christo

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À propos de ce livre électronique

C’est un livre étrange : ses deux héros Léna et Christo promenés dans le temps et dans le monde sont nés de l’imagination de leurs auteurs, une femme et un homme qui ne sont jamais vus ni même adressés la parole, mais ont donné vie à leurs aventuriers du temps et de l’érotisme par le simple miracle d’Internet qui les a ainsi placés en communication virtuelle. Entrez avec eux dans ce conte fantastique parcourant allègrement les millénaires au gré des grandes civilisations humaines, partagez leur émoi dans la soumission pour Léna, le bondage pour Christo, dans un partage aussi intellectuel qu’artistique et émotif. Quant à leurs auteurs si les lecteurs sont au rendez-vous, ils retourneront heureux chacun de leur côté à leurs aspirations personnelles quotidiennes.
LangueFrançais
Date de sortie7 déc. 2021
ISBN9782312087405
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    Aperçu du livre

    L'Éros-Espace-Temps de Léna et Maître Christo - Christophe Laccordeur

    cover.jpg

    L’Éros-Espace-Temps de Léna et Maître Christo

    Christophe Laccordeur et Léna Emme

    L’Éros-Espace-Temps de Léna et Maître Christo

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2021

    ISBN : 978-2-312-08740-5

    Préface

    Les deux auteurs de ce livre se sont rencontrés sur Internet. Ils n’avaient pas l’intention d’écrire un livre, mais au fil de leurs échanges épistolaires ils ont donné libre cours à leur imagination pour créer des personnages et pour vivre à travers eux leurs fantasmes.

    Ce n’est qu’un an après cet échange qu’ils ont décidé de publier l’intégral de leurs courriers, en modifiant quelques détails pour sauvegarder leur anonymat et leurs vie privée, ayant décidé eux-mêmes de ne pas se rencontrer, ni de se téléphoner !

    Laissez-vous emporter dans cette étrange correspondance où vous assisterez en direct à la naissance d’un roman où les personnages traversent les siècles en vivant toutes les facettes de l’amour du plus érotique au plus tendre, du plus cru au plus sublime

    Léna & Christo

    Prologue

    Pas de noms ni de photos d’identité sur leurs profils déposés sur une site de rencontre Internet. Juste une indication de leurs âges, quelques mots et quelques images choisis pour décrire leurs envies. Une corde sur une peau, par exemple, pour suggérer le plaisir d’être noué ou de nouer.

    C’est cette corde qu’un jour l’homme décide de tirer…

    18 janvier{1}

    Christo : Bon, d’âge semblable nous désirons tous deux tâter du bondage.… Bientôt ? Me dévoilerez-vous votre photo ? Bises.

    Léna : Désolée, je ne mets jamais ma photo sur le site. Oui, j’apprécie beaucoup le bondage. A bientôt. H.

    Chère H.

    A défaut de votre photo, – et je comprends votre décision – merci de m’avoir donné la première lettre de votre nom ! Votre goût pour le bondage m’émoustille et j’imagine déjà les entrelacs d’une corde courir sur votre peau, les nœuds de matelot ou de chaise immobiliser un poignet ou une cheville. D’où tenez-vous votre expérience du bondage ? Je vous noue.

    Bonsoir Christo. Une unique expérience ! Un bondage en suspension et j’ai plané ! H*****.

    Chère H*****. Vous allez bien vite et me dévoilez les cinq autres lettres de votre nom. J’en suis honoré. Et vous volez haut, en planeur. Un bondage en suspension ! C’était donc probablement chez un Maître chevronné et bien équipé. Je n’ai jamais rien vu de cela, sauf en photo ou vidéo. Vous me mettez l’eau à la bouche.

    Permettez-moi de vous passer un collier autour du cou et de vous emmener, bien accrochée, dans les rêves coquins qui, c’est certain, vont animer ma nuit. Je vous embrasse.

    19 janvier

    Léna : Bonjour. En fait j’avais demandé à mon mari de devenir Mon Maître. Il m’a emmenée en spectatrice en deux endroits publics, une seule fois, puis une autre fois dans un donjon privé et j’avais les yeux bandés. Là, il m’a confié à un Maître, assez connu je pense qui a réalisé sur moi un bondage en suspension car c’était mon fantasme. Et, surprise, je suis partie dans une espèce d’autre monde, le « subspace » m’a-t-on appris ensuite et ce serait rare. Alors j’ai bien envie de revivre cette expérience inoubliable. A bientôt.

    Chère H*****.

    Un week-end bien chargé m’a empêché de prendre connaissance de votre message plus tôt. Merci pour les détails que vous me donnez. Ils piquent ma curiosité, m’intriguent et me font fantasmer. Je vous imagine telle une araignée, suspendue au plafond d’une salle bondée, les yeux bandés, toute à votre extase orgasmique…

    Si c’est pour retrouver de telles sensations que vous cherchez un Maître, je crains de ne pouvoir être à la hauteur ! Je ne suis pas un habitué des clubs libertins et de leurs donjons.

    Fasciné par la puissance érotique des femmes et leur intelligence des situations je ne cherche ni à les dominer, ni à me soumettre aveuglement à leur volonté. Je préfère le registre de la complicité, de l’ébat des corps et des jeux qui ouvrent sur du neuf et de l’inattendu. Bandeaux, cordes et cordelettes peuvent aider.

    Continuez à m’écrire, ma chère araignée, pour régner sur mes désirs les plus fous, avec vous. Je vous embrasse.

    Léna : Bonsoir. Nul besoin de suspension pour planer, je suppose. La contrainte du bondage doit, j’imagine, susciter excitation et évasion, ne croyez-vous pas ? H*****

    21 janvier

    Chère H*****.

    Oui, nul besoin d’un planeur pour suspendre le cours du temps ! Vos petits mots y contribuent déjà. Le cerveau n’est-il pas notre principal organe sexuel ? Homme ou femme, il nous est commun. Pourtant les voies qui mènent à l’orgasme sont différentes chez l’un ou l’autre. Rapide, et droit comme un phallus chez l’homme, plus sinueux et courbes chez la femme.

    Quarante ans de mariage et l’écoute de confidences m’ont beaucoup enseigné sur les trésors de la sensualité féminine et ont révélé mes propres ressources. Jeune, je n’imaginais pas qu’à la soixantaine je puisse planer et faire planer avec autant de délices !

    Bonjour Christo,

    Vous écrivez joliment et savez parler des femmes. Moi aussi j’ai quarante ans de mariage… et je n’ai jamais trompé mon mari. Je sais, c’est un peu bizarre à notre époque, mais que voulez-vous, je l’aime et il fut le premier et unique homme de ma vie. Le fantasme de soumission est ancré en moi depuis fort longtemps, depuis mes quinze ans, et je commence tout juste à oser en parler !

    Merci H***** pour ces confidences intimes.

    Ainsi le temps n’a pas prise sur vous et vous envisagez sereinement de vivre votre fantasme de jeune fille. Bravo.

    Avant que le soir ait raison de mes forces, je veux m’offrir à d’autres femmes désireuses d’un plus dans leur vie érotique. C’est pourquoi je suis sur ce site, en conversation avec vous,… et qu’à présent je vous attache virtuellement une corde en laine sous la poitrine pour vous mener vers des lieux inconnus où dénouer l’une ou l’autre de vos frustrations… A plus.

    22 janvier

    Bonjour Christo,

    Décidément, je vous lis toujours avec plaisir et j’ai senti la corde enserrer mes seins : j’y pensais hier en m’endormant.

    Je ne voudrais pas que le temps ait prise sur moi ; la vie est trop belle pour ne pas avoir envie de croquer tout ce qu’elle peut vous offrir même si le fantasme évoqué est demeuré si longtemps enfoui en moi.

    Christo : Bonsoir chère croquante des bonnes choses de la vie ! Votre réflexion rejoint la question que nous nous sommes posée ce matin ma femme et moi : « Qu’est-ce que j’aimerais réaliser avant d’être trop vieux ? ». Le partage que nous venons de terminer a été fort intéressant… mais je n’ai pas pu lui révéler tous mes désirs érotiques !

    Je suis flatté que vous appréciez mes mots et mes mains.

    Alors ce soir, non seulement j’emprisonne vos seins dans des boucles et des huit, mais après avoir serré un nœud entre vos omoplates, je descends les deux bouts de la corde le long de vos reins, pour que, trouvant un passage dans la raie de vos fesses, ils remontent de part et d’autres de vos lèvres. Je termine par un croisement en bas du dos, et un autre sous votre poitrine, avant de rejoindre le nœud des omoplates.

    Vous avez à tout moment le droit de m’arrêter. Mais aussi la liberté de réclamer dans un soupir : « encore, encore ! »

    Bonne nuit H***** !

    Maître Christo, pour vous servir.

    Bonsoir Maître Christo, pour me servir ou me soumettre ?

    Pour servir vos fantasmes, chère H*****

    Merci de la précision. Je vais fantasmer toute la nuit !

    23 janvier

    Christo : Ce soir H***** je vous délivre de vos liens. Vous sentirez probablement encore un peu de temps les marques sur votre peau. Puis plus rien. Mais pour que vous ne perdiez pas trace de votre nouveau Maître, j’enroule une cordelette rouge autour de votre pouce de pied droit, en faisant cinq tours. J’attends vos suggestions pour continuer. Cette nuit je penserai à vous… et sans vous embarrasser plus, je vous embrasse tendrement, mais fermement.

    Léna : Et mon autre pouce alors, il se sent abandonné ! Et mes poignets, les laisserez-vous libres ? J’ai fantasmé sur vous la nuit dernière.

    24 janvier

    Christo : Amie, je vois que la liberté que je vous ai accordée la nuit dernière vous chagrine. Alors je lie vos deux orteils ensemble, et en pliant vos jambes, je les tire dans votre dos et je les attache à vos poignets solidement réunis ensemble.

    J’ai peur que vous passiez une mauvaise nuit sans pouvoir vous retourner ou vous gratter. D’autant plus que, depuis vos poignets, le bout de cette corde, passe à nouveau entre vos cuisses, et cette fois-ci appuie sur votre clitoris avant de remonter vers votre cou, établissant ainsi, ma mie, une connexion directe entre vos fantasmes cérébraux et votre bouton déclencheur.

    Bonne nuit.

    Léna : Bonsoir Maître. Je vois que la nuit va être acrobatique mais également jouissive ! Merci Maître.

    25 janvier

    Christo : Avant que le coq ne chante, tôt ce matin, j’ai dénoué vos poignets. Dites-moi petite poule un peu de votre vécu. J’ai acheté hier une grande corde orange et rouge. Je prépare la prochaine séance. Dansez, sautez, courez avant que je ne vous attrape à nouveau !

    Bonne journée H*****.

    Léna : Bonjour Maître,

    Cette nuit à plusieurs reprises je me suis éveillée, pensant à Vos liens. J’étais si excitée, qu’au petit matin, je n’ai pu résister au désir de me caresser, m’offrant ainsi le plus bel orgasme solitaire que j’ai vécu depuis longtemps. Coïncidence, Vous me détachiez à ce moment-là !

    Vous ne croyez pas si bien dire en m’incitant à danser, car ce soir je vais à un dîner dansant. Je sais que mon mari m’autorisera très vite, et que je pourrais m’élancer avec d’autres cavaliers en des rocks endiablés, peut-être même un rock acrobatique, si mon cavalier préféré est présent. Je penserai alors à Vous et à Votre corde orange et rouge. Qui sait si Vous parviendrez à me saisir ?

    Christo : H***** vous êtes une élève vive et intelligente qui sait profiter à fond des leçons de son Maître ! Votre orgasme de ce matin est une belle récompense, et je suis heureux de savoir que ce soir vous dansez comme un diable.

    Je vous propose maintenant un voyage en arrière. C’était il y a environ 44 ans, mais c’est encore présent et vif aujourd’hui.

    Tu cours nue sur une grande plage d’Amérique du sud, déserte à marée basse. Face au vent chaud qui tourbillonne tes cheveux et fouette ta jeune poitrine, tu n’entends pas le galop de mon cheval. Comme un éclair, la boucle d’un grand lasso de cuir s’abat sur toi. Tu es à terre. Je t’immobilise,

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