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Je suis: Biographie
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Livre électronique126 pages1 heure

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À propos de ce livre électronique

Ludivine Druel nous emmène en douceur partager les expériences les plus marquantes de sa vie, les leçons apprises, les épreuves, et les illuminations.

Jamais je n’aurais imaginé écrire un jour ce livre, et encore moins l’éditer …

La vie nous mène parfois sur des chemins inattendus. Il nous faut l’accepter et même s’en réjouir.

J’ai mis dans ces pages des pans entier de mon histoire, de notre histoire, de ma sœur d’âme, de ma famille, de ce lieu magique que l’on appelle « la Vrombie » …

Un récit lumineux, qui respire l'amour.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Le 02 aout 1974 est née une petite fille ignorant tout de la vie qu’elle devra mener, des peurs, des souffrances intérieures autant que de l’amour qu’elle recevrait. Une jeune fille perturbée par des images ou des voix dont elle gardera longtemps le secret et qui annoncera d’ailleurs ce pourquoi elle est là et les missions qu’elle devra accomplir. Elle fera des rencontres qui lui feront prendre des décisions importantes et qui lui permettront de s’épanouir en tant que femme aujourd’hui. Mariée et mère de 3 enfants, la lecture fait partie de sa vie et l’écriture de ce livre est une réponse, une envie de partager et peut-être répondre aux questions que certains se posent. C’est toute la personnalité de Ludivine qui met ses facultés aux services des autres. Ludivine est guide, passeuse d’âme et l’accepte grâce à sa famille qui la soutient, la comprend et l’entoure chaque jour. Un équilibre essentiel à sa vie, Natacha Fosse, amie de la famille
LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie21 sept. 2021
ISBN9791023620801
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    Aperçu du livre

    Je suis - Ludivine Druel

    INTRODUCTION

    Masculin et féminin sacré(e) s ...

    Je suis le soleil, et toi tu es la lune

    Je suis le yang quand tu es le yin

    Je suis l’astre et toi le satellite

    Je rayonne, tu illumines

    Pourquoi veulent-ils nous opposer ?

    Pourquoi veulent-ils nous séparer ?

    Pourquoi n’ont-ils pas compris que nous sommes indissociables, qu’il n’y a pas d’ombre sans lumière, pas de bien sans mal, pas de femmes sans hommes, pas de Lune sans Soleil... Et inversement

    Toi seule régis la stabilité et les cycles de notre Terre. Et c’est, dit-on, ce qui a permis la vie sur Terre. Sans toi, cette Terre ne serait pas ce qu’elle est : Vivante ! Et c’est là ta magie... Et je te rends féconde, pleine de vie, et c’est là ma magie !

    Je suis la lumière, tu es l’ombre

    Je suis le jour, tu es la nuit

    Je suis le feu, tu es l’eau

    J’aime l’air, tu aimes la Terre

    À nous quatre, Éther...

    Je suis solaire, il me faut l’accepter. Je rayonne, vis et fais vivre, réconforte et réchauffe...

    Mais ma puissance peut être néfaste, fatale, brûlante, destructrice. Ma chaleur peut être un glaive brûlant pour cette Terre et ces hommes que je chéris tant... Ils ne se méfient pas, pas assez... Je ne me contrôle pas, pas assez...

    Alors que toi, toute de blanche vêtue, ils ignorent tes vertus.

    Tu éclaires les nuits telle une flamme de l’espoir, perçant l’obscurité pleine de terreurs. Tu guides et montres le chemin quand je faiblis, tel un phare prévenant les pêcheurs.

    Tu es le bouclier derrière lequel ils se cachent quand les ténèbres arrivent

    Tu es l’intuition, le ressenti, la magie, quand les esprits se libèrent

    Je suis le soleil, yang, énergie masculine. Et mes rayons ne sont jamais aussi doux que lorsqu’ils t’illuminent, laissant en toi cette petite part de moi.

    Tu es la Lune, yin, énergie féminine. Tu apaises, véhicules et régules ma puissance, me laissant au passage cette petite part de toi.

    Nos rencontres, exceptionnelles et rares, sont des moments forts et puissants.

    Et c’est ensemble, même séparés, que nous (r)évoluons plus fort...

    À ma sœur d’âme... À jamais ❤

    À nos maris, je nous aime ❤

    À tous ces hommes qui aiment, protègent et respectent les femmes.

    Et à toutes ces femmes qui aiment, protègent et respectent les hommes. ❤

    À mes enfants et tous les autres. N’oubliez pas que vous êtes, quel que soit votre sexe, une part de chaque ❤

    À la Lune et au Soleil. 🌞🌛🌝🌜Et à Gaïa🌍

    Humblement, je vous partage cette pensée

    PRÉAMBULE

    Je regarde cette ouverture béante. Et je pense que cette ouverture devait être une fenêtre avant. Il y en a plusieurs identiques. Je suis dans un grand plateau, sombre. On croirait un hangar, mais en hauteur. Délabré, vide. C’est bizarre cette sensation. Je ne sais pas où je suis. Et ça m’importe peu en fait. Je sais pourquoi je suis là. Pour cette ouverture. C’est la châtelaine qui m’a dit de venir avec elle. Elle a promis. Si tu sautes par l’ouverture, tu retrouves tes enfants. Mes enfants. Mes deux bébés. Mes deux petits garçons. Morts. Noyés dans la Seine. Loin de là. Loin de moi. Alors, cette ouverture, c’est ma seule chance. Elle a promis. Elle a dit de n’écouter personne. Aucune voix. Et de sauter, c’est tout. Mais elle n’avait pas dit qu’il y aurait quelqu’un. Quelqu’un devant l’ouverture. Il me voit, je crois, et il ne veut pas que je saute. Je ne comprends pas ce qu’il dit. Il crie. Je peux sentir sa peur. Je crois qu’il m’aime bien mais je ne le connais pas. Et je n’écoute pas. Elle l’a dit, n’écoute pas et saute. Il faut juste que j’arrive à passer mais il bloque l’entrée. Et il crie. Lui et toutes ses voix, c’est dur de ne pas écouter toutes ces voix. Elles parlent toutes en même temps, dehors, dedans, et ils chuchotent, ils parlent, ils crient. Je n’écoute pas mais je les entends. Restée concentrée sur cette ouverture devient difficile, il faut que j’y arrive. Peut-être une autre, c’est la châtelaine qui vient de me souffler cette idée. Cette voix là, au moins, je la connais. Elle est avec moi, dans ma tête. Elle n’est pas seule, mais elle, je la connais. Je regarde autour de moi. Il y a d’autres ouvertures, c’est vrai. J’avais remarqué. Mais il y a aussi d’autres gens, tout autour de moi. Je ne les connais pas et ils parlent, tous en même temps. Je les entends penser, je les entends parler, je les entends crier. Je ne comprends pas. Je n’écoute pas. Je ne les connais pas. Il y a cette femme, blonde, jolie. Ces yeux sont magnifiques, bizarres, comme s’ils étaient éclairés de l’intérieur. Elle parle, tout doucement. Mais je n’écoute pas. On croirait qu’elle parle à une autre. À moi, mais à une autre. Je ne comprends pas. Il y a cet autre homme, derrière, il bloque une autre ouverture. Peut-être que lui me laissera passer. Il a peur, je le sens. Mais il est curieux aussi. De quoi ? Je ne sais pas et je m’en moque. Peut-être qu’il me laissera passer. Il ne dit rien lui, il est comme bloqué, il attend le dénouement. Il ne réagit pas. Peut-être qu’il me laissera passer. Je vais vers lui mais ça le fait réagir. Non, mauvaise idée, il ne me laissera pas passer. Lui ne m’aime pas. Mais il a peur des conséquences, je crois. Un autre homme est là. Lui est effrayé. Ses pensées viennent me piquer comme une nuée de moustiques l’été : « Ma nièce est réellement ça ». « Si elle saute, ma sœur ne me le pardonnera jamais ». « C’est donc vrai ». Il est complètement chamboulé. Comme s’il tout ce qu’il croyait savoir était remis en cause. Il a peur, pour moi, pour lui. Sa vie lui fait peur. Sa peur l’empêche de vivre. Drôle de petit homme. Je l’aime bien et il m’aime bien, je le sais. Mais je ne sais pas qui il est. Et ce que je veux, c’est sauter ! Ce que je veux, c’est retrouver mes enfants. La châtelaine a promis. Sa voix se fait plus distante mais elle a promis. Je me tourne encore. Encore un autre homme. Il est bizarre celui-là. Comme s’il était le seul à vraiment me voir. Il sourit. Lui ne crie pas, il ne parle pas. Il ne pense pas non plus. Je crois. Il sourit. C’est le seul qui m’interpelle, vraiment. Lui, je voudrais savoir ce qu’il pense. Je me concentre, une minute. Mais je n’y arrive pas. Il continue de sourire. C’est cette lumière qui m’empêche de me concentrer. Cette lumière dure, jaune, criarde. Elle lui passe à travers le corps. Je sens qu’il est là pour eux. Pour elle, sa nièce. Pour eux, surtout, ces fils. Il est comme moi, il est là pour ses fils. Deux, comme moi. Il veut lui montrer sa force, à elle. Et il attend son tour pour leur parler. Leur dire combien il les aime et combien il est fier d’eux. Voilà. Il est comme moi. Il est là pour ses fils. Finalement c’est toujours ce qui nous retient, l’amour de nos enfants. Peut-être que lui pourra me comprendre et me laisser passer. Pour sauter, c’était l’idée. Mais cette lumière, toujours. Elle me gêne. Elle nous gêne. Je tends la main, en pensée. Et je débranche. Ce n’était qu’une grosse lampe. Ce n’était qu’un flux électrique, rien de compliqué. La lumière s’éteint, subitement. J’ai réussi ça au moins. Mais les voix grossissent autour de moi. Ils paniquent. Il fait noir et ils paniquent. Alors je rentre dans ma tête, pour ne plus les entendre. Je me retire dans mon cœur. Je ne veux plus les entendre, aucun. Je n’écoute que les battements de mon cœur brisé. Brisée. C’est bizarre, ce bruit. J’ai un sentiment bizarre. Celui de ne pas l’avoir entendu depuis longtemps. Ce battement. Et cette voix, douce, tendre, mélodieuse qui dit mon nom : Louise. J’ai l’impression que ça fait des siècles que personne n’a dit mon nom, pas même la châtelaine. Louise. Louise. Une voie de femme, comme si elle chantait mon nom. Elle le dit avec tellement de douceur et d’amour. Louise. Et je la vois en pensée, cette femme. Belle, grande, mystérieuse. Elle chante mon nom, et le sien : Marie, ou non, plutôt Maddie. Elle me chante qu’elle m’attend, depuis longtemps. Elle me chante d’écouter mon cœur, son cœur. C’est son cœur à elle, je le sens maintenant. Celui d’une autre femme. Ludivine. C’est son nom, je crois. Non, je suis sûre, c’est le nom qu’ils crient tous encore et encore. Tous ces autres. Ils savent que Ludivine a laissé sa place. Mais ils ont peur. Comme si j’étais dangereuse. Je ne comprends pas pourquoi je leur fais si peur. Ils savent qu’elle a laissé sa place, son corps, mais ils ne savent pas à qui, et ils ont peur. Et je comprends. Ils pensent qu’une autre, plus dangereuse a pris la place. Une idée me traverse, c’est Ludivine qui me l’a soufflée. Ils pensent que la châtelaine est en elle, et c’est d’elle qu’ils ont peur. Mais dans son corps, tout de suite, il n’y a que moi. Tout de suite, dans son cœur, il n’y a que mon chemin qui l’importe. Pourquoi ne voient-ils pas que la châtelaine est là, juste à côté de moi, essayant de me chuchoter à l’oreille. Seules Maddy et Ludivine sont là, avec moi. Elle me berce en son sein, en son cœur, en son corps, essayant de me protéger de la châtelaine. Essayant d’attirer mon attention sur Maddie. Depuis combien de temps fait-elle ça ? Je ne sais pas. Mille ans peut-être. Elle me berce et me promet mes enfants, elle aussi. Elle me dit qu’il faut que je l’écoute, qu’elle a une preuve. Mes enfants sont dans la lumière

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