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Éclats de Vers: Recueil de poèmes
Éclats de Vers: Recueil de poèmes
Éclats de Vers: Recueil de poèmes
Livre électronique257 pages1 heure

Éclats de Vers: Recueil de poèmes

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À propos de ce livre électronique

Ce qui est bon à savoir
Sur l'origine de ces poèmes
Ils sont le reflet de la vie de l'auteur et révèlent
la réalité de ses aventures passées ainsi que
celles de l'instant présent
Ce ne sont pas de simples divagations
ou des mots qu'il dirait sans raison
Chaque texte s'appuie sur des moments vécus
Il s'agit d'une biographie poétique et originale
où chacun pourra se reconnaître
Laissez-vous emporter par les émotions qu'ils
provoquent et vous en sortirez plus légers et plus heureux que vous ne l'étiez...
LangueFrançais
Date de sortie14 juil. 2021
ISBN9791037726100
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    Aperçu du livre

    Éclats de Vers - André Lombard

    D’où me vient ma poésie

    Ma poésie me vient le plus souvent

    Du revers d’un chagrin

    Ou bien d’une émotion vive

    Qui m’emporte au zénith

    Et que j’aime

    Elle se cristallise le plus souvent spontanément

    Comme un moment de vie saisi dans le vent

    Ou bien se tisse lentement

    Sous mes doigts hésitants

    Comme la toile fragile d’une douce araignée

    C’est d’abord un rêve que je fais, éveillé

    Et les mots que j’écris pour ne pas l’oublier…

    Le mot juste, le mot qu’il faut

    Quand il arrive, s’il n’est pas sot

    Et qu’il s’inscrit

    À son endroit précis

    Sur la longueur de mes lignes

    De plaisir assurément je salive

    Et la fleur du chemin

    Où je promène mon chien

    M’entendra parler seul

    Déclamant à voix haute

    D’une joie excessive

    Mon tout dernier poème…

    Quand j’écris…

    Au détriment d’une rime ou d’un pied qui flanche

    Je préfère je l’avoue le mot juste qui tranche

    Le mot qui révèle de mon poème avec justesse son vrai sens

    Quitte à en abîmer un instant la musique

    Je prends ce risque utile

    D’éviter le futile

    Cette liberté je la prends dans mes écrits

    Pour être mieux compris

    Voici le compliment

    Que j’aurais aimé que l’on m’adresse

    Il n’y a que toi qui peux écrire de cette manière

    Tu manies les mots comme nul ne peut le faire

    Tu fais respirer les phrases et les bâillonnes en même temps

    Rien ne vient barricader ton élan

    Tu remplis de tes mots le néant

    Et leur redonne vie

    Comme les vagues blanches le font à l’océan

    Les mots

    Chaque mot écrit séparément n’est pas sot par lui-même

    C’est celui qui les assemble qui fait que quelquefois ils le deviennent

    Cette phrase n’est pas si sotte

    Moi elle me botte

    Puis-je être sot sans le savoir moi-même ?

    Mais n’est pas sot qui veut

    C’est tout un art de le paraître

    Sans vraiment l’être

    Et si quelqu’un me dit que je le suis

    Puis-je être sûr de l’être

    S’il ne l’est déjà lui-même

    La page blanche

    C’est une vierge qui me tente

    Blanche, pure et innocente

    Mes mots crus se font doux

    Pour ne pas froisser l’ingénue

    Qui s’offre à moi toute nue

    Tandis que mon crayon,

    Sous la caresse de mes doigts impatients

    Se couche dessus en glissant

    Dessinant sur son corps frissonnant

    Quelques mots indécents

    Je préfère

    Je ne veux pas être

    Ce visionnaire

    À la santé précaire

    Qui imagine

    Sans jamais faire

    Cet écrivain solitaire

    Dont seuls les mots

    Sont téméraires

    Je préfère de loin

    Être cet homme ordinaire

    Qui roule dans les foins

    Entre les bras d’une bergère

    Être ce voleur de clair de lune

    Qui boit et qui fume

    Et qui hurle à la lune

    Quand il la voit de chair

    Je préfère le faire

    Plutôt que passivement l’écrire

    Le vivre

    Plutôt que simplement le dire

    Même si mon geste est impur,

    Au délire de l’écriture,

    Je préfère, je vous l’assure,

    L’érotisme et la luxure…

    Je t’aime

    Qu’il est bon de dire ce mot

    En le pensant vraiment

    Le dire autant de fois qu’on le ressent

    Sans retenue, sans faux semblant

    Dans le soupir d’un doux élan

    Laisser ce mot sortir du cœur

    Comme un oiseau sort de sa cage

    Ouvrir son cœur à double page

    Et plutôt que de le taire dans un pudique enfermement

    Le crier fort comme un dément

    Même en pleurant, même en tremblant

    À ne jamais prononcer ce mot charmant

    Vaut mieux assurément le dire trop souvent

    Garder secret au fond de soi ce beau sentiment

    Serait pour moi un poids trop pesant

    Quelquefois les yeux le disent si fortement

    Que le silence pourrait alors devenir suffisant

    Et si, dans mes derniers instants,

    Le souffle me manquait pour te le dire clairement

    Tu l’entendras encore dans mes balbutiements…

    Afin que nos braises qui vont s’amenuisant

    Rougissent encore quelques instants

    Nous éclairant une dernière fois

    Dans le jour qui descend…

    Ton Amant permanent

    Je voudrais être

    Le passant qui te frôle

    Être le vent

    Qui soulève ta robe

    Être aussi ta robe

    Qui se dérobe

    Sur ta peau nue

    Et mieux encore tes dessous

    Qui, sur toi, étroitement se collent

    Je serais ainsi ton amant Permanent

    Quand tu vas te promenant

    Et par tous les temps

    Et n’importe où

    Je serais ce tissu indécent

    Fidèle et caressant

    Que quelquefois tu montres

    En t’abaissant…

    Tu es à la fois…

    Ce volcan qui brûle en moi

    Et cette mer qui m’apaise

    Tu es le chaud

    Tu es le froid

    Tu es ce doux mélange

    Qui me met en émoi…

    Tu es aussi l’écume

    Qui meurt sur les dunes

    Quand le jour s’allume…

    Tu es la terre, tu es l’orange

    Tu es la douceur du démon

    Et la révolte de l’ange

    Tu es ce rêve étrange,

    Ce parfum envoûtant

    Qui me bouscule et me dérange...

    Adam et Eve

    Cette force irrésistible, qui les poussait l’un vers l’autre,

    Leur était inconnue

    Seul l’amour dont ils ignoraient encore le nom

    Fit entre eux un trait d’union

    Et leurs corps qui ne se connaissaient pas

    S’aimèrent pour la première fois

    Ce qui suivit fut simplement la VIE

    Qu’ils donnèrent aussi sans l’avoir choisie

    Ce fut d’abord un premier cri

    Dans le silence de la nuit

    Et la chaîne éternelle dont ils étaient les premiers maillons

    Se déroula dès lors devant leurs yeux éblouis

    Se multipliant ainsi à l’infini…

    Ma première foi

    Ma première foi

    Fut celle que j’eus pour toi

    Dieu, que je n’imaginais pas

    Prit une forme que je ne soupçonnais pas

    Le verbe AIMER naquit un jour entre tes bras

    Il prit un sens que je ne connaissais pas

    Et je ne sais pas pourquoi

    J’ai pleuré d’émoi ce jour-là

    Souviens-toi, nous n’étions presque rien

    Souviens-toi nous étions des millions

    Dans ce couloir étroit qui nous mène à l’ovaire

    Et déjà c’était la guerre…

    Déjà nous nous battions

    Pour conquérir notre univers

    Et seulement le plus fort

    Put arriver au port

    Pour les autres, ce fut la mort

    Puis rapidement, comme par magie,

    La larve du vainqueur devient un embryon

    Déjà nanti de tous les éléments

    Qui feront de lui l’homme

    Que nous sommes

    Et le voilà qui crie, qui pleure, qui geint

    Qui me vole le sein qui était le mien

    Ses petits doigts d’enfant

    Deviennent de grandes mains…

    Et le voilà déjà devant

    Courant tous les chemins

    Creusant d’instinct son labyrinthe avec ses mains

    Pour grandir l’aire de ses lendemains…

    Creuse mon enfant puisque

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