Éclats de Vers: Recueil de poèmes
Par André Lombard
()
À propos de ce livre électronique
Sur l'origine de ces poèmes
Ils sont le reflet de la vie de l'auteur et révèlent
la réalité de ses aventures passées ainsi que
celles de l'instant présent
Ce ne sont pas de simples divagations
ou des mots qu'il dirait sans raison
Chaque texte s'appuie sur des moments vécus
Il s'agit d'une biographie poétique et originale
où chacun pourra se reconnaître
Laissez-vous emporter par les émotions qu'ils
provoquent et vous en sortirez plus légers et plus heureux que vous ne l'étiez...
Lié à Éclats de Vers
Livres électroniques liés
Éclosion- Tome I: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAu fil des mots se poétise la vie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL’instant d’un regard Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes heurts de vérité: Recueil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPapillons au creux du ventre: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMel : itinéraire d’un cœur d’artichaut - Tome 1 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBrutalités du cœur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationA mon père... Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes sombres maux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe poète oublié: Recueil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationB: Décembre 2019 – avril 2020 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLife Spirit: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe livre de mon âme… Vous livre son âme… Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDu cœur à la plume, de mes mots à mes maux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAu bord de notre monde: Recueil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationas de coeur: ... quand le coeur est le plus fort Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationItinéraire d’un poète discret Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDu bout du coeur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAprès le jour, advint le poétique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMots en l'air, mots en Loire: Recueil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes arcanes macabres - Tome 6 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVictime de A à Z Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDéviations oniriques Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEntends-tu le fracas de mon coeur ? Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoires de vous et moi: Recueil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRecyclages Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÀ mes âmes essentielles: Saison de mes amours Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDétresse et Volupté: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésie d’un autre pays: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPassions: Recueil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Poésie pour vous
Fables Illustrées Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les Fleurs du Mal: French 1861 version Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5La divine comédie - Tome 1 - L'Enfer Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationArthur Rimbaud: Oeuvres complètes Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Paradis Perdu - illustré Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Oeuvres Complètes de Virgile (Édition intégrale): Bucoliques + Géorgiques + L'Énéide + Biographie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation60 Poèmes d'Amour en Français: La Plus Belle Collection de Poèmes du Monde Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésie moderne: Les Fiches de lecture d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn jour de mars 2020 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Fleurs du mal Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAnge de la mort Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes fables de Jean de La Fontaine Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Belles Poésies de Cœur et de Corps Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Haïkus et tankas Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésie, 1900-1940: Les Fiches de lecture d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCharmes Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Le Spleen de Paris Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Mythologie grecque et romaine: Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNouveau recueil de citations et de pensées - Version 2016 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Métamorphoses Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMon carnet de citations Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Spleen de Paris (Petits poèmes en prose): Un recueil posthume de poésies de Charles Baudelaire Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Poèmes saturniens Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFêtes galantes, La bonne chanson, Romances sans paroles Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les cent-et-un meilleures poèmes de la langue française: Choisis par Marc & Claudia Dorchain Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les Oeuvres Complètes de Rimbaud Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe terre, de mer, d'amour et de feu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Éclats de Vers
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Éclats de Vers - André Lombard
D’où me vient ma poésie
Ma poésie me vient le plus souvent
Du revers d’un chagrin
Ou bien d’une émotion vive
Qui m’emporte au zénith
Et que j’aime
Elle se cristallise le plus souvent spontanément
Comme un moment de vie saisi dans le vent
Ou bien se tisse lentement
Sous mes doigts hésitants
Comme la toile fragile d’une douce araignée
C’est d’abord un rêve que je fais, éveillé
Et les mots que j’écris pour ne pas l’oublier…
Le mot juste, le mot qu’il faut
Quand il arrive, s’il n’est pas sot
Et qu’il s’inscrit
À son endroit précis
Sur la longueur de mes lignes
De plaisir assurément je salive
Et la fleur du chemin
Où je promène mon chien
M’entendra parler seul
Déclamant à voix haute
D’une joie excessive
Mon tout dernier poème…
Quand j’écris…
Au détriment d’une rime ou d’un pied qui flanche
Je préfère je l’avoue le mot juste qui tranche
Le mot qui révèle de mon poème avec justesse son vrai sens
Quitte à en abîmer un instant la musique
Je prends ce risque utile
D’éviter le futile
Cette liberté je la prends dans mes écrits
Pour être mieux compris
Voici le compliment
Que j’aurais aimé que l’on m’adresse
Il n’y a que toi qui peux écrire de cette manière
Tu manies les mots comme nul ne peut le faire
Tu fais respirer les phrases et les bâillonnes en même temps
Rien ne vient barricader ton élan
Tu remplis de tes mots le néant
Et leur redonne vie
Comme les vagues blanches le font à l’océan
Les mots
Chaque mot écrit séparément n’est pas sot par lui-même
C’est celui qui les assemble qui fait que quelquefois ils le deviennent
Cette phrase n’est pas si sotte
Moi elle me botte
Puis-je être sot sans le savoir moi-même ?
Mais n’est pas sot qui veut
C’est tout un art de le paraître
Sans vraiment l’être
Et si quelqu’un me dit que je le suis
Puis-je être sûr de l’être
S’il ne l’est déjà lui-même
La page blanche
C’est une vierge qui me tente
Blanche, pure et innocente
Mes mots crus se font doux
Pour ne pas froisser l’ingénue
Qui s’offre à moi toute nue
Tandis que mon crayon,
Sous la caresse de mes doigts impatients
Se couche dessus en glissant
Dessinant sur son corps frissonnant
Quelques mots indécents
Je préfère
Je ne veux pas être
Ce visionnaire
À la santé précaire
Qui imagine
Sans jamais faire
Cet écrivain solitaire
Dont seuls les mots
Sont téméraires
Je préfère de loin
Être cet homme ordinaire
Qui roule dans les foins
Entre les bras d’une bergère
Être ce voleur de clair de lune
Qui boit et qui fume
Et qui hurle à la lune
Quand il la voit de chair
Je préfère le faire
Plutôt que passivement l’écrire
Le vivre
Plutôt que simplement le dire
Même si mon geste est impur,
Au délire de l’écriture,
Je préfère, je vous l’assure,
L’érotisme et la luxure…
Je t’aime
Qu’il est bon de dire ce mot
En le pensant vraiment
Le dire autant de fois qu’on le ressent
Sans retenue, sans faux semblant
Dans le soupir d’un doux élan
Laisser ce mot sortir du cœur
Comme un oiseau sort de sa cage
Ouvrir son cœur à double page
Et plutôt que de le taire dans un pudique enfermement
Le crier fort comme un dément
Même en pleurant, même en tremblant
À ne jamais prononcer ce mot charmant
Vaut mieux assurément le dire trop souvent
Garder secret au fond de soi ce beau sentiment
Serait pour moi un poids trop pesant
Quelquefois les yeux le disent si fortement
Que le silence pourrait alors devenir suffisant
Et si, dans mes derniers instants,
Le souffle me manquait pour te le dire clairement
Tu l’entendras encore dans mes balbutiements…
Afin que nos braises qui vont s’amenuisant
Rougissent encore quelques instants
Nous éclairant une dernière fois
Dans le jour qui descend…
Ton Amant permanent
Je voudrais être
Le passant qui te frôle
Être le vent
Qui soulève ta robe
Être aussi ta robe
Qui se dérobe
Sur ta peau nue
Et mieux encore tes dessous
Qui, sur toi, étroitement se collent
Je serais ainsi ton amant Permanent
Quand tu vas te promenant
Et par tous les temps
Et n’importe où
Je serais ce tissu indécent
Fidèle et caressant
Que quelquefois tu montres
En t’abaissant…
Tu es à la fois…
Ce volcan qui brûle en moi
Et cette mer qui m’apaise
Tu es le chaud
Tu es le froid
Tu es ce doux mélange
Qui me met en émoi…
Tu es aussi l’écume
Qui meurt sur les dunes
Quand le jour s’allume…
Tu es la terre, tu es l’orange
Tu es la douceur du démon
Et la révolte de l’ange
Tu es ce rêve étrange,
Ce parfum envoûtant
Qui me bouscule et me dérange...
Adam et Eve
Cette force irrésistible, qui les poussait l’un vers l’autre,
Leur était inconnue
Seul l’amour dont ils ignoraient encore le nom
Fit entre eux un trait d’union
Et leurs corps qui ne se connaissaient pas
S’aimèrent pour la première fois
Ce qui suivit fut simplement la VIE
Qu’ils donnèrent aussi sans l’avoir choisie
Ce fut d’abord un premier cri
Dans le silence de la nuit
Et la chaîne éternelle dont ils étaient les premiers maillons
Se déroula dès lors devant leurs yeux éblouis
Se multipliant ainsi à l’infini…
Ma première foi
Ma première foi
Fut celle que j’eus pour toi
Dieu, que je n’imaginais pas
Prit une forme que je ne soupçonnais pas
Le verbe AIMER naquit un jour entre tes bras
Il prit un sens que je ne connaissais pas
Et je ne sais pas pourquoi
J’ai pleuré d’émoi ce jour-là
Souviens-toi, nous n’étions presque rien
Souviens-toi nous étions des millions
Dans ce couloir étroit qui nous mène à l’ovaire
Et déjà c’était la guerre…
Déjà nous nous battions
Pour conquérir notre univers
Et seulement le plus fort
Put arriver au port
Pour les autres, ce fut la mort
Puis rapidement, comme par magie,
La larve du vainqueur devient un embryon
Déjà nanti de tous les éléments
Qui feront de lui l’homme
Que nous sommes
Et le voilà qui crie, qui pleure, qui geint
Qui me vole le sein qui était le mien
Ses petits doigts d’enfant
Deviennent de grandes mains…
Et le voilà déjà devant
Courant tous les chemins
Creusant d’instinct son labyrinthe avec ses mains
Pour grandir l’aire de ses lendemains…
Creuse mon enfant puisque