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LE POUVOIR DU HUIT: La science des intentions focalisées d’un petit groupe pour guérir autrui et transformer sa vie
LE POUVOIR DU HUIT: La science des intentions focalisées d’un petit groupe pour guérir autrui et transformer sa vie
LE POUVOIR DU HUIT: La science des intentions focalisées d’un petit groupe pour guérir autrui et transformer sa vie
Livre électronique409 pages7 heures

LE POUVOIR DU HUIT: La science des intentions focalisées d’un petit groupe pour guérir autrui et transformer sa vie

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À propos de ce livre électronique

Découvrez comment exploiter de façon optimale vos extraordinaires ressources intérieures pour renforcer votre capacité de communication et de guérison, et ce, en utilisant les découvertes les plus récentes sur le pouvoir miraculeux de l’intention de groupe et sur son effet bénéfique en retour. Voyez ces découvertes dans le nouvel ouvrage de l’auteure des succès de librairie La Science de l'intention et Le Champ de la cohérence universelle.

Tout ce que nous projetons dans l’univers nous revient sous une forme ou une autre, et toujours magnifié. Bien que le pouvoir de l’intention – l’énergie de la pensée positive – soit largement reconnu comme une force susceptible de transformer radicalement nos vies, la puissance exponentielle de l’intention de groupe n’a jamais été réellement explorée jusqu’ici. Dans ce nouveau livre, Lynne McTaggart, une experte reconnue dans le domaine de la spiritualité et de l’étude de la conscience humaine, nous révèle – après dix ans d’expérimentation et de recherche – ses découvertes les plus remarquables, qui démontrent que l’intention de groupe peut guérir nos vies et changer le monde pour le plus grand bien de tous. En effet, lorsqu’au sein d’un groupe des individus concentrent conjointement leur intention sur une cible unique, une dynamique collective extrêmement puissante s’exerce, une dynamique susceptible de guérir des pathologies de longue durée, de réparer des relations détériorées, de réduire le taux de violence, voire de redonner un sens à la vie. Cependant, la découverte la plus importante de cet ouvrage est que l’intention de groupe exerce un effet miroir qui affecte non seulement les destinataires, mais aussi les émetteurs.

En s’appuyant sur des centaines d’études de cas, sur les dernières recherches menées sur le cerveau et sur ses propres recherches universitaires, Lynne McTaggart fournit dans son livre des preuves solides qui démontrent amplement l’existence d’une conscience collective. Dès aujourd’hui, en plongeant dans ce nouvel ouvrage passionnant et très accessible, vous pourrez apprendre à utiliser cette conscience collective pour exploiter au mieux votre puissance intérieure et favoriser ainsi votre propre guérison.
LangueFrançais
Date de sortie19 avr. 2018
ISBN9782896264384
LE POUVOIR DU HUIT: La science des intentions focalisées d’un petit groupe pour guérir autrui et transformer sa vie
Auteur

Lynne McTaggart

Lynne McTaggart, journaliste américaine d’investigation, a publié plusieurs livres, dont The Baby Brokers : The Marketing of White Babies in America et Kathleen Kennedy : Her Life and Times. Au milieu des années 1980, elle est allée s’installer en Angleterre, où elle a lancé un bulletin, What Doctors Don’t Tell You, actuellement publié à des dizai nes de milliers d’exemplaires. Lynne McTaggart s’est intéressée à l’étude du champ magnétique pour chercher à découvrir si les nouvelles théories scientifiques permettaient d’expliquer de quelle façon l’homéopathie et la guérison par la spiritualité sont efficaces. Cette quête l’a amenée à faire plusieurs voyages dans le monde pour rencontrer les chercheurs les plus éminents en Russie, en Allemagne, en France, en Angleterre, en Amérique du Sud, en Amérique centrale et aux États-Unis.

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    Aperçu du livre

    LE POUVOIR DU HUIT - Lynne McTaggart

    Prologue

    Depuis de nombreuses années, je m’interdisais d’écrire ce livre parce que je ne croyais pas un instant aux étranges guérisons qui se produisaient durant mes ateliers. Autant dire que j’avais alors bien du mal à accepter ou à gérer les miracles.

    Lorsque je parle de « miracles » et de « guérisons », je n’utilise pas un langage métaphorique ; je me réfère bel et bien à de véritables événements de nature miraculeuse – soit une longue série de situations pour le moins extraordinaires lors desquelles des personnes furent instantanément guéries de toutes sortes de maux physiques après s’être assemblées en petits groupes et avoir émis une pensée collective de guérison. En fait, je tiens particulièrement à évoquer ce type de miracles qui défient toutes nos croyances sur la façon dont notre monde est censé fonctionner.

    L’idée de réunir les gens en petits groupes d’environ huit personnes a germé dans mon esprit en 2008 lors d’un atelier que j’animais ; en fait, à l’époque je voulais simplement expérimenter ce qui se produirait si les membres d’un groupe essayaient de guérir l’un d’entre eux par le truchement de leur pensée collective. Par la suite, j’ai surnommé ces groupes les groupes de « Pouvoir du huit », mais j’aurais fort bien pu les surnommer les groupes de « Pouvoir du huit puissance un million » car ils se sont révélés extrêmement puissants et ont ébranlé toutes les certitudes que je nourrissais sur la nature profonde des êtres humains.

    En tant qu’auteure, je suis attirée par les grands mystères et les grands questionnements de la vie – la signification de la conscience, les expériences extrasensorielles, la vie après la mort – et tout particulièrement par les anomalies qui perturbent et remettent en cause la sagesse traditionnelle. Comme le psychologue William James l’a très bien exprimé, j’aime me poser des questions dérangeantes pour démasquer la vérité ; bref, trouver un corbeau blanc pour prouver que tous les corbeaux ne sont pas noirs.

    Cependant, malgré toutes mes incursions dans le champ du non conventionnel, je demeure au fond de moi une journaliste intransigeante, une attitude qui reflète parfaitement mes antécédents de journaliste d’enquête, et je cherche constamment à appuyer mes réflexions et mes entreprises sur des données probantes et solides. À vrai dire, je ne suis pas encline à me perdre dans des références obscures au mysticisme, aux auras, ou à utiliser de manière brouillonne ou incomplète les concepts d’« énergie » ou de « physique quantique ». Pour tout dire, j’éprouve une véritable révulsion pour les discours incohérents et sans substance qui donnent une si mauvaise réputation à ce que je fais.

    Je ne suis pas une athée – et je ne suis pas non plus une agnostique. Il y a en moi une dimension profondément spirituelle qui est convaincue que les humains ne peuvent être réduits à un assemblage de composants chimiques et de signaux électriques. La raison pour laquelle je m’efforce de maintenir une ligne de démarcation stricte entre le matériel et l’immatériel est la suivante : j’ai choisi de m’appuyer sur des courbes en cloche et des essais en double aveugle pour étayer ma foi.

    Mon propre point de vue, par ailleurs relativement conventionnel, sur la nature intrinsèque de la réalité a été fortement ébranlé à la suite des recherches que j’ai menées lors de la rédaction de mon livre intitulé Le Champ de la cohérence universelle. J’avais entrepris la rédaction de cet ouvrage en essayant de comprendre comment l’homéopathie et la guérison spirituelle fonctionnaient sur le plan scientifique ; cependant, ces recherches m’ont très vite entraînée dans un territoire très étrange où les révolutions dans le domaine scientifique remettaient radicalement en question certaines de nos croyances les plus ancrées sur l’univers et son mode de fonctionnement. Les scientifiques d’avant-garde que j’ai rencontrés lors de ces recherches – ils détenaient tous des références et des compétences impeccables et étaient issus d’institutions prestigieuses – avaient fait des découvertes étonnantes sur le monde subatomique, découvertes qui semblaient bouleverser les lois actuelles de la biochimie et de la physique. En réalité, ils avaient découvert des éléments démontrant que toutes les dimensions de la réalité étaient connectées dans le champ de l’énergie du point zéro, qui est à la fois un champ d’énergie quantique sous-jacent et un vaste réseau d’échanges d’énergie. Par ailleurs, quelques biologistes novateurs avaient mené des recherches qui suggéraient que le système de communication fondamental de notre organisme n’est pas fondé sur des réactions chimiques, mais plutôt sur des fréquences quantiques et sur une charge énergétique subatomique. De plus, ils avaient mené des études qui démontraient que la conscience humaine peut accéder à des informations qui se situent bien au-delà des frontières habituelles du temps et de l’espace. Lors d’expériences innombrables, ils ont pu démontrer que nos pensées ne sont pas enfermées à l’intérieur de nos têtes, mais qu’elles pourraient fort bien agir comme des intrus qui seraient capables de traverser d’autres personnes ou d’autres choses, et qui pourraient même les influencer. Chacun de ces chercheurs a ainsi ajouté sa petite pierre à l’édification d’une nouvelle science, une science impliquant une vision radicalement nouvelle du monde.

    La rédaction du Champ de la cohérence universelle m’a incitée à aller plus avant et à m’interroger sur la nature de cette vision radicalement nouvelle du monde. En réalité, j’étais intriguée par les implications de ces découvertes et particulièrement intéressée par le fait que les pensées ont la capacité de transformer la matière physique.

    Cette idée m’a longtemps poursuivie. De nombreux livres à succès ont été publiés sur la loi d’attraction et le pouvoir de l’intention – soit l’idée que ce que vous désirez le plus peut se matérialiser tout simplement en y pensant de manière ciblée et concentrée. Néanmoins, je nourrissais une certaine incrédulité à l’égard de ces approches et j’étais submergée par des questions assez complexes. Je m’interrogeais sans cesse : s’agissait-il d’un véritable pouvoir et ce dernier s’appliquait-il à différents types de situations ? Et, si tel était le cas, comment pouvait-on l’utiliser de manière optimale ? Était-il question ici de guérir le cancer ou de transformer une particule quantique ? De plus, pour moi le questionnement le plus important était le suivant : que se produit-il lorsqu’un grand nombre de personnes partagent la même pensée au même moment ? Cela permet-il d’en magnifier l’effet ?

    En me basant sur les recherches effectuées lors de la rédaction du Champ de la cohérence universelle, il m’est apparu très clairement que l’esprit était d’une certaine façon inextricablement relié à la matière, une matière qu’il semblait en mesure d’altérer. Cependant, ce constat, qui par ailleurs soulève de profondes questions sur la nature de la conscience, a été banalisé par des approches qui ont popularisé l’idée que vous pouviez devenir riche par le simple pouvoir de la pensée.

    Pour ma part, je souhaitais offrir une approche qui se situait bien au-delà du fait d’obtenir une voiture ou une bague en diamant par le pouvoir de la pensée ; bref, une approche qui allait au-delà de l’obtention de biens matériels. J’avais en tête un projet plus audacieux. Comme cette nouvelle science semblait bouleverser tout ce que nous pensions savoir sur nos capacités humaines innées, j’ai voulu tester au maximum cette approche. En effet, si nous possédons réellement un potentiel aussi étendu et aussi extraordinaire, cela ne suggère-t-il pas que nous devrions agir et vivre différemment, c’est-à-dire selon une vision radicalement nouvelle de nous-mêmes et en tant que partie d’un ensemble plus vaste ? Je voulais aussi déterminer si cette capacité était suffisamment puissante pour guérir des individus, voire le monde. Semblable en cela à Thomas l’incrédule, version XXIe siècle, je cherchais essentiellement un moyen de disséquer la magie.

    Dans mon livre suivant, La Science de l’intention, je me suis efforcée de promouvoir cette approche en compilant toutes les recherches scientifiques crédibles qui traitaient du pouvoir de l’esprit sur la matière, mais le but de cet ouvrage était aussi une invitation pour chacun à se joindre à cette démarche. Sachant que très peu de recherches avaient été effectuées sur l’intention de groupe, j’avais pour ambition de combler ce vide en mobilisant mes lecteurs, et ce, afin que ces derniers constituent un groupe témoin représentatif des porteurs d’intention de groupe, dans le cadre d’une expérience scientifique permanente. Après la publication de cet ouvrage en 2007, j’ai réuni un aréopage de physiciens, de biologistes, de psychologues, de statisticiens, et de neuroscientifiques ayant mené de nombreuses recherches sur la conscience. Par ailleurs, j’ai régulièrement invité mon audience Internet ou mon auditoire physique, soit celui qui assiste à mes conférences ou à mes séminaires, à émettre une pensée spécifique visant à affecter une cible située dans un laboratoire et établie par un des scientifiques avec lesquels je collabore, ce scientifique ayant pour mission d’évaluer ensuite les résultats obtenus pour déterminer si ces pensées avaient affecté la cible choisie d’une quelconque manière.

    Finalement, ce projet a considérablement évolué jusqu’à devenir le plus grand laboratoire dans le monde impliquant plusieurs centaines de milliers de participants internationaux originaires de plus de cent pays, ce projet encadre les premières expériences contrôlées sur le pouvoir de l’intention de masse et sa capacité à affecter le monde physique. Bien qu’un certain nombre de ces expériences aient été de nature assez rudimentaire, les plus simples d’entre elles ont été menées dans le cadre d’une approche scientifique rigoureuse comportant des procédures extrêmement minutieuses. Par ailleurs, toutes ces expériences, sauf une, ont été menées « à l’aveugle », avec un ou plusieurs mécanismes de contrôle, et ce, afin que les scientifiques impliqués ignorent la cible de nos intentions jusqu’à ce que l’expérience soit menée à terme et que les résultats soient calculés.

    À vrai dire, je n’étais pas convaincue d’obtenir des résultats positifs, mais j’étais prête à me lancer dans cette aventure. Dans La Science de l’intention, j’ai employé de nombreux qualificatifs pour exprimer ma vision selon laquelle les résultats réels de ces expériences étaient moins importants que la volonté d’approfondir cette idée. Puis, mon livre est sorti, j’ai lancé la première expérience deux mois plus tard et j’ai retenu mon souffle.

    Au bout du compte, j’ai constaté que ces expériences fonctionnaient vraiment. Sur les trente expériences que j’ai menées jusqu’à ce jour, vingt-six d’entre elles ont permis d’enregistrer des changements mesurables et significatifs ; par ailleurs, trois des quatre expériences qui n’avaient pas donné de résultats positifs avaient connu des problèmes techniques. Pour mettre ces résultats en perspective, je tiens à préciser que presque aucun des médicaments produits par l’industrie pharmaceutique ne peut prétendre à un tel taux d’effets positifs.

    Un an après avoir amorcé ces expériences globales avec des groupes composés de milliers de personnes, j’ai décidé de revoir la totalité du processus et de réduire la taille des groupes dans mes ateliers en créant des groupes de Pouvoir du huit et en leur demandant d’envoyer des intentions de guérison. À mes yeux, cela constituait un autre type d’expérience, plus informelle, qui était aussi de nature plus audacieuse – du moins jusqu’à ce que ces expériences produisent des résultats qui éclipsaient tout ce que j’avais pu imaginer, et que des personnes souffrant depuis longtemps de problèmes de santé commencent à faire état de guérisons instantanées et quasi miraculeuses.

    La Science de l’intention est un ouvrage qui a su capter l’attention du public. L’auteur à succès Dan Brown a d’ailleurs mentionné mon nom et mes travaux dans un de ses livres, intitulé Le Symbole perdu. Cependant, si les résultats de ces expériences ont permis de résoudre certains éléments de l’équation, ils ne constituaient qu’une infime partie d’un tableau bien plus vaste.

    En effet, je me rends compte aujourd’hui que je me suis posé les mauvaises questions pendant la majeure partie de cette période durant laquelle je menais ces expériences et j’animais des groupes de Pouvoir du huit .

    Les questions les plus importantes que j’aurais dû me poser concernaient le processus lui-même et ce qu’il suggérait sur la nature de la conscience, sur nos extraordinaires capacités humaines et sur le pouvoir du collectif. Bien qu’ils aient été pour le moins étonnants, les résultats des groupes et des expériences semblaient bien modestes lorsqu’on les comparait à ce que ressentaient les participants. L’effet le plus puissant de l’intention de groupe – un effet négligé par quasiment tous les livres populaires écrits sur ce sujet – s’exerçait non seulement sur les destinataires, mais sur les émetteurs eux-mêmes.

    À un moment donné, j’ai commencé à reconnaître que l’expérience de l’intention de groupe elle-même causait de profonds changements chez les personnes engagées dans cette démarche : changements affectant les consciences individuelles, élimination du sentiment de séparation et d’individualité, et création au sein du groupe d’un état d’unité extatique. Lors de chaque expérience – qu’il s’agisse de petits ou de grands groupes, d’expériences globales ou de groupes de Pouvoir du huit –, j’ai observé la même dynamique de groupe, une dynamique si puissante et si transformatrice qu’elle permet des miracles. J’ai d’ailleurs enregistré des centaines, voire des milliers, de miracles instantanés qui se sont produits dans la vie des participants. Des personnes souffrant depuis longtemps de graves problèmes de santé ont guéri. D’autres ont pu rétablir des relations fortement compromises. D’autres encore ont découvert qu’ils pouvaient redonner un sens à leur vie ou quitter un emploi routinier pour choisir une carrière plus aventureuse et plus épanouissante. Certains des participants se sont même transformés sous mes yeux. Pourtant, il n’y avait aucun gourou ou shaman sur les lieux et aucun processus de guérison complexe n’était enclenché – en réalité, aucune expérience préalable n’était nécessaire. L’élément moteur de toutes ces transformations était attribuable à une seule cause : la réunion de ces personnes en un seul groupe.

    Mon Dieu, qu’ai-je bien pu leur faire ? Au début, je n’y croyais pas. Durant des années, j’avais attribué ces effets de rebond à mon imagination qui semblait faire des heures supplémentaires. Comme je le disais souvent à mon mari, je devais m’appuyer sur des cas plus nombreux, mener plus d’expériences et accumuler plus de données tangibles et vérifiables. Effrayée par l’ampleur de la tâche, je me suis donc mise en quête de précédents historiques ou scientifiques.

    En fin de compte, j’ai compris que ces expériences me fournissaient, de la manière la plus viscérale, une expérience immédiate de ce que j’avais auparavant perçu uniquement sur le plan intellectuel : les histoires que nous nous racontons sur le fonctionnement de notre esprit sont manifestement fausses.

    Certes, dans mon ouvrage Le Champ de la cohérence universelle, j’avais déjà écrit sur la conscience et ses effets sur le monde visible, mais ce dont j’avais été témoin surpassait largement les idées les plus extravagantes. Chaque expérience que j’ai menée et chaque groupe de Pouvoir du huit que j’ai animé m’ont démontré que les pensées ne sont pas emprisonnées à l’intérieur de nos cerveaux, mais qu’elles peuvent fort bien se propager et influer sur autrui et sur des éléments matériels situés à des milliers de kilomètres de distance tout en ayant la capacité de les transformer. Les pensées ne sont pas de simples éléments immatériels pouvant affecter d’autres éléments immatériels ; elles auraient le pouvoir de réparer tout ce qui a été brisé dans une vie humaine.

    Ce livre a pour ambition de présenter et d’expliciter les miracles qui se sont produits lors de ces expériences – et donc de mieux comprendre ce que j’ai bien pu faire à ces participants –, dans le contexte élargi d’une approche scientifique ainsi que d’une pratique historique ésotérique et religieuse. En somme, il s’agit là de la biographie d’un accident, soit d’une activité humaine qui semble avoir des antécédents très anciens dont la trace remonterait même aux premiers temps du christianisme. Le Pouvoir du huit est aussi un livre sur moi et sur ce qui peut arriver à quelqu’un comme moi lorsque les règles du jeu – selon lesquelles vous avez vécu toute votre vie – soudainement ne s’appliquent plus.

    Les résultats des expériences portant sur l’intention de groupe sont tout à fait remarquables, mais ils ne constituent pas l’objet essentiel de cet ouvrage. Cet ouvrage a pour ambition de révéler le pouvoir miraculeux que vous détenez au plus profond de votre être, un pouvoir capable de guérir votre propre vie et dont la puissance se libère – paradoxalement – au moment où vous cessez de penser à vous-même.

    PARTIE I

    Explication d’un miracle

    Chapitre 1

    Le champ des possibles

    Approche communautaire

    Un après-midi de la fin du mois d’avril 2008, j’étais assise devant mon ordinateur en compagnie de mon mari Bryan ; nous nous interrogions alors sur la meilleure façon de réduire la taille des grands groupes que j’animais et qui participaient aux expériences sur la science de l’intention, et ce, en prévision des ateliers que nous devions animer aux États-Unis et à Londres l’été suivant.

    Cela faisait tout juste un an que j’avais lancé l’ensemble des laboratoires sur la science de l’intention en invitant les lecteurs et les internautes disséminés aux quatre coins du monde à envoyer une intention en direction d’une cible bien contrôlée, établie dans un laboratoire où officiait un des scientifiques qui avaient accepté de travailler avec moi et donc de s’associer à cette démarche. À cette époque, nous gérions de telles expériences dans quatre laboratoires et tous ceux qui participaient à ces expériences devaient envoyer une intention en direction de cibles très simples comme des graines et des plantes ; nous avons d’ailleurs enregistré des résultats extrêmement encourageants.

    En avril 2008, je me questionnais sur la nécessité de réduire la taille des groupes, et ce, afin que les effets produits soient ressentis de manière très personnelle par tous ceux qui seraient appelés à participer à ces ateliers intensifs durant une fin de semaine. Je n’avais pas animé beaucoup d’ateliers auparavant ; cependant, je savais fort bien ce que je ne voulais pas : contrairement à de nombreux ateliers similaires articulés autour de la thématique de l’intention, je ne voulais en aucun cas prétendre que je pourrais aider les participants à réaliser des miracles. Par ailleurs, j’étais aussi préoccupée par les limitations naturelles inhérentes à la configuration de ce type d’atelier. En effet, à cette époque je croyais que le pouvoir de la pensée, du moins dans sa capacité à influer sur la vie d’autrui, pouvait seulement se révéler sur une période de temps assez longue, soit plusieurs semaines, plusieurs mois ou plusieurs années. Si tel était le cas, comment pourrions-nous apporter la preuve d’une transformation significative sur une période aussi courte s’étalant sur trois jours entre le vendredi et le dimanche après-midi ?

    C’est alors que j’ai commencé à consigner nos pensées sur une diapositive PowerPoint :

    Tout d’abord, j’ai inscrit le mot « Centré ». J’avais interviewé de nombreux maîtres de l’intention – des moines bouddhistes, des maîtres du qi gong, des maîtres guérisseurs – et tous avaient mentionné qu’ils entraient alors dans un état d’esprit centré et hautement énergétique.

    Bryan, mon mari, a ajouté le mot « Concentré ». En effet, il est possible que l’intention de masse amplifie ce pouvoir. Cela semblait tout à fait plausible.

    Centré.

    Concentré.

    Tous les laboratoires sur la science de l’intention que j’avais planifiés étaient conçus pour guérir ; en conséquence, il paraissait logique de continuer à se concentrer sur la guérison durant les ateliers de fin de semaine. Nous avons donc décidé que ces ateliers auraient pour vocation d’aider à guérir ou à réparer quelque chose dans la vie de nos participants.

    C’est alors que j’ai ajouté le mot « Communautaire ».

    Un petit groupe.

    J’ai dit à mon mari : « Essayons de constituer de petits groupes d’environ huit personnes et demandons aux participants d’envoyer une intention collective de guérison en direction d’un des membres du groupe ayant des problèmes de santé. » Peut-être pourrons-nous ainsi vérifier si un petit groupe de personnes possède une puissance d’intention comparable à celle des grands groupes. Quel est le point charnière en ce qui concerne le nombre de participants ? Avons-nous besoin d’une masse critique de personnes offrant une magnitude comparable à celle de nos grands groupes ou pouvons-nous obtenir des résultats probants avec des groupes de seulement huit personnes ? Je ne me rappelle plus très bien lequel de nous deux a eu cette idée – probablement Bryan, qui est un véritable génie des titres –, mais nous avons baptisé ces groupes les groupes de Pouvoir du huit, et lorsque nous sommes arrivés à Chicago le 17 mai nous avions un plan clairement défini et prêt à être exécuté.

    J’avais commencé à nourrir l’idée de petits groupes en m’inspirant de ce qui était arrivé à Don Berry. Originaire de Tullahoma au Tennessee, Don Berry est un ancien combattant de l’armée américaine ; en mai 2007, Don avait écrit sur mon forum Internet, consacré à la science de l’intention, pour nous proposer d’être le premier humain à participer à ces expériences sur la science de l’intention. En 1981, il avait reçu un diagnostic de spondylarthrite ankylosante ; sa colonne vertébrale était soudée, ce qui l’empêchait de se mouvoir latéralement. Par ailleurs, ses côtes semblaient elles aussi soudées les unes aux autres et, en raison de cette pathologie particulière, sa poitrine ne s’était pas déplacée durant vingt ans. Au fil des années, ses deux hanches avaient été remplacées, et il souffrait constamment. Comme il avait passé de nombreuses radiographies et qu’il détenait des rapports médicaux et des résultats de tests, Don pouvait aisément produire un rapport exhaustif de ses antécédents médicaux, ce qui permettait ainsi de mesurer tout changement éventuel relatif à son état de santé.

    L’intervention de Don sur mon blogue incita les membres de ma communauté en ligne à instaurer deux fois par semaine des séances durant lesquelles ils envoyèrent une intention de guérison à Don Berry tandis que ce dernier consignait dans un journal l’évolution de son état de santé.

    « Alors que le processus était en cours, j’ai commencé à me sentir mieux », m’écrivit-il peu après le début de cette expérience. « Ce ne fut pas une guérison immédiate, mais mon bien-être s’est sensiblement amélioré et je souffre moins. »

    Huit mois plus tard, Don m’écrivit à nouveau. Lorsqu’il s’était rendu chez son rhumatologue pour sa visite médicale semestrielle, il avait pu pour la première fois – après que son médecin le lui eut demandé – déclarer qu’il se sentait en parfaite santé, hormis quelques douleurs occasionnelles. « Je me sens toujours soudé, mais j’ai l’impression d’être beaucoup plus souple, plus flexible, et ma douleur a considérablement diminué », déclara-t-il à son médecin. « Il y a longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien », ajouta-t-il.

    Le médecin prit alors son stéthoscope pour ausculter le cœur de Don et lui demanda de respirer profondément. Lorsqu’il expira, le médecin, qui l’avait ausculté très attentivement, leva la tête, le contempla d’un œil incrédule et déclara : « Votre poitrine vient tout juste de bouger ! »

    Le médecin demeura un long moment assis, la bouche ouverte. Don m’écrivit : « Ma poitrine se déplace ! J’ai de nouveau le sentiment d’être une personne normale ! Certes, ce n’est pas une guérison spontanée, mais l’expérience de l’intention a mis en branle le processus qui m’a permis de me sentir beaucoup mieux ; cela m’a aussi permis de reconnaître que ma manière de penser affectait ma santé, voire le monde qui m’entoure. »

    J’ai longtemps pensé alors que l’effet de groupe de notre atelier de Chicago pourrait fort bien ressembler à cela, soit à un exercice réconfortant ou à une amélioration physique mineure due à l’effet placebo – bref, quelque chose de comparable à un massage ou à un soin du visage.

    J’ai précédemment mentionné la ville de Chicago, mais en réalité nous étions assez éloignés de la cité elle-même ; en fait, nous nous trouvions à Schaumburg (Illinois) dans un des villages modèles du comté de Cook et, plus précisément, dans une région ou plutôt un espace technopolitain surnommé le « Golden Corridor » (Corridor doré) de l’Illinois en raison de l’abondance des centres commerciaux, des entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies, des parcs industriels, des compagnies répertoriées dans le classement Fortune 500 et des chaînes de restaurants du type Hooters et Benihana, qui longent l’autoroute 90. Le siège social de Motorola est situé à Schaumburg. Le centre commercial Woodfield, qui était situé à un jet de pierre de notre hôtel, est le onzième centre commercial le plus important des États-Unis. En fait, nous aurions pu nous retrouver n’importe où aux États-Unis, soit dans un de ces complexes hôteliers gigantesques qui sont installés le long d’une autoroute. Le centre de congrès de l’hôtel Renaissance Schaumburg avait été choisi par les organisateurs de la conférence essentiellement en raison de son emplacement (il est situé à 21 kilomètres de l’aéroport O’Hare). Après avoir pris conscience des possibilités économiques offertes par la conversion de paisibles terres agricoles en développement suburbain haut de gamme, les élites de la région avaient acquis un immense terrain de 20 hectares pris en sandwich entre l’autoroute 90 et la route 61, pour le convertir en cet élégant complexe hôtelier où nous séjournions.

    Le soir qui précédait l’ouverture de la conférence, nous étions assis autour d’un foyer électrique dans l’immense atrium de l’hôtel et nous contemplions le petit canal qui se jetait dans l’immense étang qui nous séparait du réseau dense des autoroutes à péage. Comme j’étais encore assez novice dans mon processus de découverte, je ne cessais de m’interroger sur la pertinence d’animer cet atelier et sur ce qui allait se passer le jour suivant. Devions-nous former des cercles ? Les participants devaient-ils se tenir la main ? Où devait se tenir la personne que nous voulions guérir – devait-elle se trouver au centre du cercle ou faire partie du cercle ? Combien de temps le groupe devait-il maintenir son intention de guérison ? Fallait-il absolument constituer un groupe de huit personnes ? Pouvions-nous accepter un nombre indéterminé de membres au sein d’un groupe ?

    Lorsque nous avions mené l’ensemble de nos expériences sur le Web, nous avions procédé de manière extrêmement prudente, en prenant soin d’éviter de traiter tout sujet humain à l’exception des petits groupes informels qui s’étaient constitués sur la section communautaire de mon site Web et qui avaient envoyé des intentions de guérison à des personnes comme Don Berry. Nous avions choisi de procéder ainsi car nous ne savions pas si le fait d’inciter des milliers de personnes à centrer leurs pensées sur un seul individu pouvait exercer un effet négatif ou positif. Cette fois-ci, nous allions opérer sans filet de sécurité, sans test en double aveugle et sans recourir à une quelconque méthode scientifique. Que se passerait-il si quelqu’un était blessé ? Bien qu’inspirée par un sentiment personnel, une seule chose était certaine à mes yeux : les groupes devaient former des cercles. Demain, nous sommes-nous dit, nous vérifierons si cette intuition était justifiée.

    Le lendemain, un samedi, nous avons scindé la centaine de participants en petits groupes d’environ huit personnes, en nous assurant que la plupart des membres des groupes ainsi constitués étaient de parfaits inconnus. Puis, nous avons demandé que, dans chaque groupe, une personne souffrant de problèmes physiques ou émotionnels se fasse connaître, et ce, afin qu’elle soit l’objet de l’intention de son groupe. Les personnes ainsi désignées devaient expliquer à leur groupe les maux auxquels elles étaient confrontées. À la suite de cette présentation, les membres du groupe devaient former un cercle, se tenir la main et envoyer à l’unisson des pensées de guérison en direction du membre désigné de leur groupe tout en maintenant leur intention durant dix minutes, ce qui correspondait à la durée que nous avions retenue lors de nos expériences globales sur Internet et au temps maximal durant lequel des personnes non formées pouvaient maintenir une pensée ciblée.

    Avant de procéder, j’ai informé l’auditoire du programme Powering Up (« Mise sous tension ») que j’avais créé et présenté dans mon livre La Science de l’intention, et ce, après avoir longuement disserté sur les pratiques les plus communes des maîtres de l’intention – les maîtres guérisseurs, les maîtres du qi gong et les moines bouddhistes – et après leur avoir exposé ce qui avait le mieux fonctionné dans les études de « l’esprit face à la matière » effectuées en laboratoire. Cette technique a débuté par un petit exercice de respiration, suivi d’un exercice de visualisation, et enfin d’un exercice de compassion pour aider les participants à accéder à un état ciblé, énergisé et sincère*.

    Je leur ai aussi montré comment créer une intention hautement spécifique, car la spécificité a prouvé son efficacité dans les études en laboratoire. Les membres de chaque groupe devaient se tenir la main et former un cercle ou placer la personne ciblée au milieu du cercle alors que les autres membres du groupe posaient une main sur elle pour obtenir une position semblable à celle des rayons d’une roue. Je ne savais pas quelle était la configuration idéale, mais il me semblait important de maintenir une connexion physique ininterrompue entre chacun des membres du groupe.

    « En quelque sorte, c’est juste une autre expérience », leur ai-je dit avant de commencer ; cependant, je ne leur ai pas dit qu’ils étaient sur le point de prendre part à un voyage inaugural dont je m’efforcerais de tracer la route au fur et à mesure que j’avancerais à leurs côtés. « Tous les résultats que vous pourriez expérimenter sont acceptables », ai-je ajouté. Nous avons mis la musique que nous utilisons pour nos expériences à grande échelle, puis nous avons observé ces groupes qui semblaient communiquer de manière profonde et harmonieuse.

    Ce soir-là, avant que les participants ne quittent le site des ateliers, nous avons demandé aux personnes cibles de se préparer à décrire, dès le lendemain matin, leur expérience ainsi que leur état actuel sur les plans physique, émotionnel et mental.

    « Surtout, n’inventez pas une amélioration qui n’existerait pas », leur ai-je déclaré.

    Le dimanche matin, j’ai demandé aux destinataires de l’intention de s’avancer et d’exprimer ce qu’ils ressentaient. Un groupe d’environ dix personnes se présenta à l’avant de la pièce et chacun, à tour de rôle, s’exprima au micro.

    Une des femmes cibles, qui souffrait d’insomnie et de sueurs nocturnes, déclara qu’elle avait passé une bonne nuit de sommeil pour la première fois depuis des années. Une autre femme, qui était atteinte de sévères douleurs à la jambe, déclara que ses douleurs avaient augmenté durant la séance du jour précédent puis qu’elles avaient considérablement diminué après avoir bénéficié de l’intention de groupe, et ce, à un point tel qu’elle ne se souvenait pas d’avoir si peu souffert en neuf ans. Une autre femme encore, qui souffrait de migraines chroniques, déclara que, lorsqu’elle s’était réveillée, sa migraine avait disparu. Un autre participant, qui souffrait de douleurs à l’estomac et du syndrome du côlon irritable, déclara

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