La doctrine du fascisme: Manifeste politique
Par Benito Mussolini
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À propos de ce livre électronique
Dans cet ouvrage est exposée la doctrine officielle du fascisme, écrite par Mussolini.
Découvrez de l'intérieur une idéologie qui a participé à modifier en profondeur le visage du XXe siècle.
EXTRAIT
Comme toute saine conception politique, le fascisme associe la pensée à l’action. C’est une action animée par une doctrine. Cette doctrine est née d’un système donné de forces historiques, auquel elle reste intimement liée et qui reçoit d’elle son impulsion intérieure. Il a donc une forme correspondant aux contingences de lieu et de temps, mais il a en même temps un contenu idéal qui l’élève au rang de vérité supérieure dans l’histoire de la pensée.
On ne saurait agir spirituellement sur le monde, en tant que volonté humaine dominant d’autres volontés, sans une conception de la réalité passagère et particulière sur laquelle il faut agir, et de cette autre réalité permanente et universelle à laquelle la première emprunte son être et sa vie. Pour connaître les hommes il faut connaître l’homme, il faut connaître la réalité et ses lois. Il n’y a pas de conception de l’État qui ne soit dans le fond une conception de la vie. C’est une philosophie ou une intuition, un système d’idées qui se traduit dans une construction logique ou qui se résume dans une vision ou dans une foi, mais c’est toujours, au moins virtuellement, une conception organique du monde.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Benito Mussolini (né le 29 juillet 1883 à Dovia di Predappio dans la province de Forlì-Cesena dans la région Émilie-Romagne en Italie, mort le 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra), est un journaliste, idéologue et homme d'État italien, président du Conseil de 1922 à sa chute en 1943.
Fondateur du fascisme, il est président du Conseil du Royaume d'Italie, du 31 octobre 1922 au 25 juillet 1943, premier maréchal d'Empire du 30 mars 1938 au 25 juillet 1943, et chef de l'État de la République sociale italienne (RSI) de septembre 1943 à avril 1945. Il est couramment désigné par le terme « Duce », mot italien dérivé du latin Dux et signifiant « Chef » ou « Guide ».
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Aperçu du livre
La doctrine du fascisme - Benito Mussolini
1. Le Fascisme comme Philosophie
Comme toute saine conception politique, le fascisme associe la pensée à l’action. C’est une action animée par une doctrine. Cette doctrine est née d’un système donné de forces historiques, auquel elle reste intimement liée et qui reçoit d’elle son impulsion intérieure (1). Il a donc une forme correspondant aux contingences de lieu et de temps, mais il a en même temps un contenu idéal qui l’élève au rang de vérité supérieure dans l’histoire de la pensée (2).
On ne saurait agir spirituellement sur le monde, en tant que volonté humaine dominant d’autres volontés, sans une conception de la réalité passagère et particulière sur laquelle il faut agir, et de cette autre réalité permanente et universelle à laquelle la première emprunte son être et sa vie. Pour connaître les hommes il faut connaître l’homme, il faut connaître la réalité et ses lois. Il n’y a pas de conception de l’État qui ne soit dans le fond une conception de la vie. C’est une philosophie ou une intuition, un système d’idées qui se traduit dans une construction logique ou qui se résume dans une vision ou dans une foi, mais c’est toujours, au moins virtuellement, une conception organique du monde.
1 - « Maintenant, le fascisme italien, sous peine de mourir ou, pis encore, de se suicider, doit se donner un « corps de doctrine ». Ce ne sera pas et ce ne doit pas être une tunique de Nessus qui nous lie pour l’éternité, car le lendemain est mystérieux et imprévu; mais ce doit être une règle qui oriente notre activité politique et individuelle de chaque jour.
« Moi-même qui les ai dictées, je suis le premier à reconnaître que les tables modestes de ce programme — orientations théoriques et pratiques du fascisme — doivent être revues, corrigées, augmentées, développées, car elles ont, çà et là, subi les injures du temps. Je crois que leur base essentielle est toujours dans les postulats qui, pendant deux ans, ont servi de signe de ralliement aux troupes du fascisme italien, mais tout en partant de cette conception primitive, il est temps de procéder à une nouvelle et plus vaste élaboration de ce programme.
« À ce travail, vital pour le fascisme, devraient collaborer tous les fascistes d’Italie et spécialement ceux des régions où — avec ou sans accords — on est parvenu à une coexistence pacifique des deux mouvements antagonistes.
« Le mot est un peu fort, mais je voudrais que, dans les deux mois qui nous séparent de l’Assemblée nationale, fût créée la philosophie du fascisme. Milan, avec sa première école de propagande et de culture, concourt à cette œuvre.
« Il ne s’agit pas seulement de préparer les éléments d’un programme qui servira de base solide à l’organisation du parti auquel doit fatalement aboutir le mouvement fasciste, il s’agit aussi de détruire la fable stupide d’après laquelle il n’y aurait que des violents dans le fascisme, alors qu’en réalité il y a aussi des esprits inquiets et méditatifs.
« Cette direction nouvelle de l’activité fasciste ne diminue pas, j’en suis très certain, ce magnifique esprit et ce tempérament de combativité, qui sont la caractéristique particulière du fascisme. Meubler le cerveau de doctrines et de convictions
