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L'Imitation de Notre-Dame la Lune: Recueil de poèmes
L'Imitation de Notre-Dame la Lune: Recueil de poèmes
L'Imitation de Notre-Dame la Lune: Recueil de poèmes
Livre électronique68 pages17 minutes

L'Imitation de Notre-Dame la Lune: Recueil de poèmes

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "UN MOT AU SOLEIL POUR COMMENCER – Soleil ! soudard plaqué d'ordres et de crachats, Planteur mal élevé, sache que les Vestales à qui la Lune, en son équivoque œil-de-chat, est la rosace de l'Unique Cathédrale..."

À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN

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• Livres rares
• Livres libertins
• Livres d'Histoire
• Poésies
• Première guerre mondiale
• Jeunesse
• Policier
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie12 mars 2015
ISBN9782335049886
L'Imitation de Notre-Dame la Lune: Recueil de poèmes

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    L'Imitation de Notre-Dame la Lune - Ligaran

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    EAN : 9782335049886

    ©Ligaran 2015

    À Gustave Kahn

    et aussi à la mémoire

    De la petite Salammbô, prêtresse de Tanit

    Un mot au soleil pour commencer

    Soleil ! soudard plaqué d’ordres et de crachats,

    Planteur mal élevé, sache que les Vestales

    À qui la Lune, en son équivoque œil-de-chat,

    Est la rosace de l’Unique Cathédrale,

    Sache que les Pierrots, phalènes des dolmens

    Et des nymphéas blancs des lacs où dort Gomorrhe,

    Et tous les bienheureux qui pâturent l’Éden

    Toujours printanier des renoncements, – t’abhorrent.

    Et qu’ils gardent pour toi des mépris spéciaux,

    Bellâtre, Maquignon, Ruffian, Rastaquouère

    À breloques d’œufs d’or, qui le prends de si haut

    Avec la terre et son Orpheline lunaire.

    Continue à fournir de couchants avinés

    Les lendemains vomis des fêtes nationales,

    À styler tes saisons, à nous bien déchaîner

    Les drames de l’Apothéose Ombilicale !

    Va Phœbus ! mais, Dèva, dieu des Réveils cabrés,

    Regarde un peu parfois ce Port-Royal d’esthètes

    Qui, dans leurs décamérons lunaires au frais,

    Ne parlent de rien moins que mettre à prix ta tête.

    Certes, tu as encor devant toi de beaux jours ;

    Mais la tribu s’accroît, de ces vieilles pratiques

    De l’À QUOI BON ? qui vont rêvant l’art et l’amour

    Au seuil lointain de l’Agrégat inorganique.

    Pour aujourd’hui, vieux beau, nous nous contenterons

    De mettre sous le nez de Ta Badauderie

    Le mot dont l’Homme t’a déjà marqué au front ;

    Tu ne t’en étais jamais douté, je parie ?

    – Sache qu’on va

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