rincipale erreur des personnes qui souffrent d’insuffisance respiratoire et donc d’essoufflement : rester dans son lit ou son canapé. déplore Perrine Sanchez, kinésithérapeute, coordinatrice en éducation thérapeutique. Il faut alors rompre ce cercle vicieux ! C’est tout l’enjeu de la réadaptation respiratoire, la thérapeutique non médicamenteuse la plus efficace chez les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques, notamment de BPCO. explique Perrine Sanchez. Au programme, un ensemble de techniques enseignées par un kinésithérapeute ou un éducateur en activité physique adaptée (EAPA), qui visent toutes à augmenter la capacité à l’effort et donc la qualité de vie, tout en diminuant leurs risques d’hospitalisation. Ces séances de 45 minutes à 2 heures par jour, trois à cinq fois par semaine, s’effectuent sur prescription, dans le cabinet d’un kinésithérapeute ou en hospitalisation dans un service de Soins de suite et de réadaptation (SSR) à orientation respiratoire ou l’une des cinq cliniques du souffle existant en France. Dans ce cas, le séjour comprend aussi de l’éducation thérapeutique et une prise en charge par un diététicien et un psychologue.
TROUVER UN SECOND SOUFFLE
Mar 01, 2024
2 minutes
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