Précision pour nos lecteurs parisiens qui pratiqueraient le running : si la Porte dorée est un lieu où se retrouvent souvent le week-end les amateurs de course à pied, ne parle pas de marathon. Ce roman d’amour (ou de désamour, plutôt) raconte comment une femme divorcée tente par tous les moyens de récupérer l’homme qu’elle a quitté. Bien que le livre soit cru, brûlant et douloureux, Agathe Ruga ne cesse de rire quand elle nous en parle, assise face à nous chez son éditeur, Flammarion. Avec ses bottines et son chemisier dorés, elle est assortie à son titre, ce qui la change de la sobre blouse blanche qu’elle porte au quotidien. Car voici, pour paraphraser Stevenson, l’étrange cas du docteur Ruga et de Mme Agathe : dentiste le jour, et mère de trois enfants, elle devient romancière quand elle parvient à grappiller du temps pour elle. Parce qu’elle fut par ailleurs une bookstagrammeuse vedette sous le pseudo Agathe the Book (elle avait même
