ne nuit, Marianne est tombée dans l’escalier alors qu’elle allait chercher un verre d’eau. Sa tête a heurté le sol et elle a perdu connaissance. Après quelques heures d’hospitalisation et de surveillance, elle est rentrée chez elle, sans suivi particulier. Trois ans après, pourtant, cette quinquagénaire se plaint de fatigue, de difficultés à mémoriser, d’une émotivité exacerbée… Elle qui dirigeait une équipe de 45 personnes et gérait des budgets importants n’a pas pu reprendre son activité professionnelle, et vient d’obtenir un statut de travailleur handicapé. Tout au plus peut-elle prétendre aujourd’hui à un travail à temps partiel sans responsabilité ni stress. En France, chaque année, comme Marianne, plus de 150 000 personnes seraient victimes d’un traumatisme crânien, c’est-à-dire d’une souffrance explique la Dre Odile Kozlowski, spécialiste en médecine physique et de réadaptation au CHU de Lille. Dans les autres cas, on peut retrouver un hématome externe (bosse) et / ou une hémorragie extra cérébrale (épanchement de sang entre le crâne et le cerveau) et / ou un hématome dans le cerveau et / ou un œdème qui fait gonfler le cerveau et empêche les neurones de fonctionner, avec un risque de destruction des neurones.
VIVRE AVEC UN TRAUMATISME CRÂNIEN
Nov 02, 2023
4 minutes
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