« Depuis trente ans, je m’échappe régulièrement dans ma cabane. Un vieux bungalow en bois des années 60 dans le Médoc que nous avons acheté à trois copines. S’il devait exister un paradis, ce serait celui-ci. Il est au milieu de Le matin, au réveil, je peux passer une heure à observer les oiseaux dans les arbres. Puis, je vais courir, jouer dans les vagues, acheter de bons légumes et du poisson au marché. J’écris, je dessine, je lis. Et souvent, j’assiste mon amie artiste Delphine Trentacosta* qui photographie la nature. J’en profite aussi pour ne rien faire et laisser mon cerveau au repos. Je suis dans la lenteur des gestes et des pensées. À chaque fois que j’ai un problème dans ma vie, je les résous là-bas. Quand j’ai fait mon gros burn-out, il y a six ans, c’est au bungalow que je me suis ressourcée. Si je n’ai aucun mal à me déconnecter, revenir à la civilisation est une autre affaire. Je me sens agressée par les bruits, les textos, je me sens décalée. Il me faut toujours un petit moment pour me réadapter. Mais je finis par retourner dans le tourbillon de ma vie. Et j’aime vivre à Marseille, une ville trépidante et passionnante. J’ai juste besoin de mon havre de paix pour m’échapper de temps en temps ».
MARINE
Jul 27, 2023
1 minute
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