Il est cancérologue et radiothérapeute à l’Institut Hartmann, dans l’ouest de Paris. Il dirige une chaire en « santé intégrative » au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), préside la So ciété française d’oncologie intégrative et signe L’Art de soigner (éd. Hu men sciences). Mais à 44 ans, la fonction dont Alain Toledano est le plus fier est celle de cofondateur de l’Institut Rafaël. Une carte de visite qui lui vaut une certaine notoriété médiatique et une reconnaissance sociale. La liste des invités au dernier gala de son institut en novembre en témoigne : pêlemêle se pressaient au pavillon Gabriel à Paris le nageur Camille Lacourt, l’animateur Bernard Montiel, Sidney Toledano (LVMH), Arthur Sadoun (Publicis) mais aussi et surtout Brigitte Macron.
Dans un discours bien rodé, Alain Toledano décrit l’Institut Rafaël comme le « premier centre européen de médecine intégrative ». La vocation du lieu – nommé ainsi d’après « l’ange de la guérison » – est de « rendre accessible une autre vision du “prendre soin” » aux patients atteints d’un cancer en leur offrant « un parcours de soins coconstruit » et « gratuit ». Isolement, dépression, troubles du sommeil, de la digestion ou autres : à travers « 40 disciplines et 90 soignants », il ambitionne de « donner de l’espoir » et