Voilà quelques mois déjà que les médecines complémentaires, ou pratiques de soins non conventionnelles (PSNC), sont dans le collimateur des pouvoirs publics. Les Assises nationales de lutte contre les dérives sectaires avaient donné le ton au printemps. La publication du rapport du CNOM et la première réunion de travail, au début de l’été, du comité de pilotage pour l’encadrement des soins non conventionnels en santé, ont enfoncé le clou. Plus de doute : il y a une réelle volonté politique et professionnelle de réguler des pratiques qui, mal encadrées, peuvent être dangereuses pour les patients.
La très (trop) grande confusion !
Encadrer, oui, mais quoi exactement ? La question peut paraître surprenante, mais comme le rappelle le rapport, « il est difficile d’évaluer aujourd’hui l’ampleur du recours aux PSNC dans la mesure où on ne peut pas les faute de contrôles et d’obligation d’enregistrement de ces pratiques. Ce que l’on sait : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recense quelques 400 PSNC qui Une définition vague qui, en plus, ne s’applique pas à toutes les pratiques, certaines, à l’instar de l’acupuncture ou de l’ostéopathie, ayant des indications scientifiquement validées et ayant donc déjà fait l’objet d’une régulation. Autant dire, une offre difficile à cerner pour le commun des patients, contre laquelle le CNOM ne cherche pourtant pas à tirer à boulet rouge. rappelle la Dre Claire Siret.