Crue ou cuite ?
Contrairement à la plupart des légumes, elle est plus intéressante une fois passée à la casserole : l’un de ses principaux actifs antivieillissement, le lycopène, devient alors davantage bio-disponible. Du coup, à quantités égales, on retrouve 6 fois plus de lycopène dans une sauce tomate que dans le légume cru, et jusqu’à 12 à 13 fois plus dans un concentré de tomate en tube ou en conserve ! « C’est important, car une teneur élevée en lycopène est associée. Pour autant, pas question de faire une croix sur la tomate-mozza : « Ce qui est valable pour certains nutriments ne l’est pas pour d’autres. La vitamine C, par exemple, est détruite par la chaleur. Pour bénéficier de toutes les substances bénéfiques de la tomate, le mieux est de panacher cru et cuit », indique l’expert. Surtout, on ajoute toujours une touche d’huile à la préparation, car le gras booste encore un peu plus l’assimilation du lycopène.