Parties prenantes ou observateurs, tous convergent sur un point : l’affaire de l’AGS (Association pour la gestion du régime de garantie des créances de salariés) est un incroyable ratage. Une réforme avortée qui expose les failles d’un écosystème, avec dans le rôle-titre Houria Aouimeur-Milano, ex-directrice nationale de l’AGS-Unédic. Véritable amortisseur social, l’AGS a été fondée en 1973 après la faillite tumultueuse du fabricant de montres Lip. Cette structure patronale a confié à l’Unedic la gestion d’un fonds de garantie. C’est elle qui sort son chéquier pour payer les salariés des entreprises en faillite. Financée par les cotisations patronales (de 0,15 % actuellement), la caisse de l’AGS opère avec un budget annuel de l’ordre de 1,5 milliard d’euros. En tant que créancier privilégié, elle récupère après coup une partie des actifs d’une entreprise si le plan, par les professionnels des faillites, sans plafond, date butoir ou supervision.
AGS ou l’histoire d’une chic fille à abattre
Mar 26, 2023
5 minutes
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