Le Journal du dimanche

AGS ou l’histoire d’une chic fille à abattre

Parties prenantes ou observateurs, tous convergent sur un point : l’affaire de l’AGS (Association pour la gestion du régime de garantie des créances de salariés) est un incroyable ratage. Une réforme avortée qui expose les failles d’un écosystème, avec dans le rôle-titre Houria Aouimeur-Milano, ex-directrice nationale de l’AGS-Unédic. Véritable amortisseur social, l’AGS a été fondée en 1973 après la faillite tumultueuse du fabricant de montres Lip. Cette structure patronale a confié à l’Unedic la gestion d’un fonds de garantie. C’est elle qui sort son chéquier pour payer les salariés des entreprises en faillite. Financée par les cotisations patronales (de 0,15 % actuellement), la caisse de l’AGS opère avec un budget annuel de l’ordre de 1,5 milliard d’euros. En tant que créancier privilégié, elle récupère après coup une partie des actifs d’une entreprise si le plan, par les professionnels des faillites, sans plafond, date butoir ou supervision.

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Le Journal du dimanche

Le Journal du dimanche1 min de lecture
Sudoku
Solution
Le Journal du dimanche2 min de lecture
Jean-Luc Moudenc « Les Collectivités Locales Ne Sont Pas Des Vaches À Lait ! »
Des immeubles se sont récemment effondrés dans le centre-ville de Toulouse, d’autres viennent d’être évacués. Les habitants sont-ils en danger dans le cœur historique de la ville rose ? Non. Soixante-sept immeubles sont suivis par les services de la
Le Journal du dimanche2 min de lecture
Salman Rushdie Et Le Couteau De Damoclès
« Je revois encore l’instant au ralenti. Mes yeux suivent la course de l’homme qui jaillit du public et vient vers moi. » En ce 12 août 2022, l’assaillant de Salman Rushdie ne se contente pas d’infliger à celui-ci plusieurs graves blessures – dont la

Associés