’est un jugement qui a tout d’une fable. Sa morale ? Qui veut cacher des millions devrait faire plus attention. Son titre : « Blue Bridge » du nom de cette petite société de gestion de patrimoine de Montréal, devenue grande par la magie des trusts, ces drôles d’objets de droit anglo-saxon qui n’existent pas en France, assez opaques pour que de grandes fortunes françaises se soient laissé convaincre qu’il y avait là une façon d’échapper à feu l’impôt de solidarité sur la fortune (l’ISF remplacé en 2018 par l’impôt sur la fortune immobilière). En clair :, tance le juge montréalais Bernard Synnott dans son jugement du 26 janvier, que
