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Oligarques, la traque a commencé

endre bien, mais surtout vite. Depuis le lundi 28 février, les banquiers d’affaire Joseph Ravitch et Colin Neville, de la banque américaine Raine, ont fait le tour de leur carnet d’adresses afin de faire passer le message: le Chelsea FC, détenu depuis près de vingt ans par le milliardaire russe Roman Abramovitch, est à vendre. Pour la bagatelle de 3,6 milliards d’euros, le club de football, le stade et les biens immobiliers sis dans le quartier le plus prestigieux du Londongrad sont à saisir. Etats-Unis, Europe ou Moyen-Orient, Ravitch et Neville lancent leurs rabatteurs, cachant à peine leur fébrilité. Dans l’argumentaire transmis à de potentiels candidats au rachat, que L’Express a pu consulter, ils insistent sur le caractère urgent de la transaction. « La rapidité et la certitude de conclure sont essentielles dans l’analyse de toute offre », écrivent-ils. Et lorsque le bruit se répand d’une vente en catastrophe, les banquiers s’empressent de rectifier. Ils assurent, sans le prouver, que des offres à 3 milliards d’euros ont déjà été déclinées. Pas suffisant néanmoins

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