e scandale financier des années 2020, le « Madoff français », s’appelle « H2O ». C’est la formule chimique de l’eau, choisie par ses fondateurs pour souligner les propriétés de leur société de gestion créée en 2010. Comme l’eau, H2O AM serait liquide, transparente et performante, à l’aune du « » de Bruno Crastes, la star des traders sur les marchés de taux. Dix ans plus tard, leur boutique opérant depuis Londres et adossée à Natixis, une filiale de la très respectable BPCE, a vu une bonne partie de ses sicav devenir de plus en plus opaques et leurs fonds… s’évaporer. Rien ne va plus pour la fine équipe de H2O, qui gérait encore 33,5 milliards d’euros d’actifs en avril 2019. Dans le collimateur de la Financial Conduct Authority, le gendarme britannique des marchés financiers, elle vient d’écoper d’une sanction record le 30 décembre à Paris. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a infligé une amende de 75 millions d’euros à H2O et à ses deux dirigeants, de respectivement 15 millions d’euros pour Bruno Crastes et 3 millions pour Vincent Chailley, pour Plus une interdiction d’exercer le métier de gérant pendant cinq ans pour Bruno Crastes. Depuis, les recours devant les tribunaux fusent.
Le scandale H2O met les avocats en ordre de bataille
Jan 08, 2023
2 minutes
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