e 1 février, Renata Tebaldi (1922-2004) aurait eu 100 ans. Pour célébrer sa mémoire paraît une nouvelle biographie illustrée déroulant l’exceptionnelle carrière, Tosca ou Wally ; enfin Cio-Cio San, Minnie, Fedora ou Gioconda. La femme est aussi racontée : le lien indéfectible à sa mère, qui meurt en 1957 ; son célibat, revendiqué comme contrepartie de sa vocation, mais qui n’empêcha pas les amours, avec Nicola Rossi-Lemeni ou Arturo Basile ; la présence fidèle d’Ernestina Vigano, admiratrice devenue secrétaire. En dépit d’une maquette trop chargée et de notes souvent inutiles, donnant le sentiment que l’auteur source des faits ou emprunte trop, l’ouvrage, qui recense également le legs discographique, remplit sa mission informative et narrative, avec une indéniable sensibilité.
