En se rasant la tête sur la tombe de sa mère, Roya devient une icône universelle
« Femmes, vie, liberté ». Dans la rue, les universités ou sur les réseaux sociaux, elles continuent de brandir ces trois mots devenus la devise d’un mouvement qui refuse de se laisser museler. Comme lors des précédents soulèvements de 2009, 2017 et 2019, la répression est implacable : plus de 300 personnes tuées, dont une cinquantaine d’enfants, depuis le début de la fronde mi-septembre, et jusqu’à 1 000 inculpations. Le 11 novembre, alors qu’il rencontrait une délégation de dissidentes iraniennes, le président français a salué leur courage et promis son soutien.
La répression est si brutale que les Iraniennes pressent l’Occident d’agir enfin
Dans le métro, une guitare entame « Barayé », l’hymne de la résistance, et toute la rame le reprend en chœur
Depuis le 20 septembre dernier, Roya vit en apnée. Dans le café parisien où nous la rencontrons,