En France, quels que soient les régimes qui se sont succédé depuis des siècles, un principe n’a jamais changé : les biens d’une personne décédée doivent rester dans sa famille de sang. La famille de cœur, les amours, les amis n’ont aucun droit sur son héritage. Même si on a vu, ces dernières années après une très longue attente, une percée importante concernant le conjoint marié.
À LA RECHERCHE DES HÉRITIERS DE SANG
Plus les héritiers sont proches du défunt, plus ils héritent : les enfants sont les héritiers privilégiés, puis les parents, puis les frères et sœurs et leurs enfants, les neveux et leurs enfants. S’il n’y a pas ou plus d’héritiers dans cette branche, on remonte les générations puis on descend une à une les autres branches de la famille pour trouver des héritiers à qui attribuer les biens d’un défunt n’ayant pris aucune disposition pour organiser sa succession.
La recherche doit obligatoirement se poursuivre jusqu’au 4ordre et au 6degré de parenté. Lorsque le notaire constate qu’il n’y a vraiment plus d’héritier dans la famille, il attribue les biens