« Ma vie a été détruite par une couture À vif de 9 mm de trop. » « Je pleurais, je tremblais, j’ai vomi dans la première poubelle À la sortie du bâtiment. L’examen m’avait fait tellement mal. » « Il a ensuite procédé À une palpation mammaire, pendant laquelle il frottait son entrejambe contre ma jambe de façon prolongée et insistante. »
Sur la page Facebook du collectif Stop aux violences obstétricales et gynécologiques, les témoignages font froid dans le dos. Récemment, dans le sillage de l’affaire Émile DaraÏ, ce gynécologue parisien accusé de viols et de violences physiques et psychologiques par plusieurs anciennes patientes, la parole s’est libérée, les témoignages se sont multipliés. Il faut le rappeler, une immense majorité de gynécologues