PRÉSIDENTIELLE UNE CAMPAGNE SOUS HAUTE PROTECTION
Dans une société violente où les candidats sont de plus en plus visés, rencontre avec des gardes du corps devenus les remparts de la démocratie
Menaces de mort, insultes sur les réseaux sociaux, incidents pendant certains meetings… Si la sécurité est un thème majeur de la campagne, les candidats doivent aussi veiller à la leur. Valérie Pécresse dit ne pas avoir peur mais bénéficie quand même d’une garde très rapprochée. Tous, une fois leurs parrainages validés, ont droit à la protection de la police. Yannick Jadot n’en a pas encore, Jean-Luc Mélenchon ne fait confiance qu’à ses proches et Marine Le Pen compte d’abord sur son garde du corps, un ancien para. Un climat terroriste entourait la campagne de 2017, celle de 2022 voit la radicalisation des discours face à une population plus en colère que jamais.
Seul le président Macron est plus protégé que lui. Éric Zemmour est, pour l’heure, le candidat le plus menacé. Depuis les actes de violence qui ont eu lieu lors de son premier meeting, en décembre à Villepinte, le ministère de l’Intérieur a renforcé sa protection, mais le fondateur de Reconquête ! a été sommé de revoir l’organisation de ses rassemblements. Le 5 février, alors que deux manifestations étaient organisées pour protester contre sa venue à Lille, ses agents de sécurité ont plaqué au sol une femme qui s’était approchée trop près.
Polémiste de
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