Macron, identité… Edouard Philippe se livre
ui connaît M. Philippe? Au début du quinquennat, un sénateur sarkozyste roublard se moquait de l’anonymat dont souffrait ce nouveau Premier ministre. Il avait même déniché un surnom pour le juppéiste aux deux prénoms: « Arthur Martin ». Aprésent, lanotoriété del’ancien chef du gouvernement ne provoque plus de moqueries mais la question reste pertinente: Tugdual Denis – déjà auteur d’un iconoclaste ouvrage sur François Fillon – publie le 9 septembre un livre singulier dont la lecture apporte des réponses inédites aux questions précédentes. (Robert Laffont) ne ressemble pas à une biographie politique. Parce que l’auteur a une façon sans pareille d’entrelacer son histoire avec celle de l’ex-locataire de Matignon et qu’on s’étonne, au fil des pages, de constater que cette drôle de démarche permet de dévoiler bien des facettes du Havrais. Ainsi, le récit de leurs conversations sur leur affection commune (un vitiligo) donne lieu à des confidences étonnantes de Philippe. Alors qu’ilvientd’êtretraité de« 101 dalmatien » par le délicat Jean-Luc Mélenchon, il s’épanche: « A la fois je m’en fous de mon vitiligo, et à la fois, je ne vous l’apprends pas à vous, qui êtes concerné, ça reste une pathologie. La leçon c’est qu’en France, quand vous êtes un homme blanc de 50 ans, on peut vous comparer à un chien. »
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