LA MAIN VERTE
’attrait pour les motos anciennes ou classiques ne se dément pas, en témoigne la dynamique qui gravite autour de ces bécanes à deux-temps dont bien peu voulaient il y a encore une vingtaine d’années… Il ne reste aujourd’hui plus grand-chose à ratisser et se mettre sous la dent dans les granges auvergnates et les arrièreboutiques des motocistes provinciaux où sommeillaient il y a peu des bécanes poussiéreuses qui se négociaient une poignée de figues. Les motos sont en grande majorité sorties de l’oubli, bien au chaud, entassées chez les boulimiques du vintage. Pour débusquer une bécane à restaurer – même si, et c’est heureux, le coup de bol dans les brocantes et vide-greniers existe toujours – il faut plutôt lorgner dans les petites annonces, faire appel à son réseau et ne pas hésiter à faire du tri pour mieux faire du troc. Comme beaucoup, Thierry Garcia, 56 ans, amateur de la première heure, regrette de s’être séparé des motos ayant ponctué sa vie, devenues désormais trop chères pour retrouver le chemin
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