La voix des victimes
Demain, le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement dans le dossier du Mediator après le procès-fleuve des laboratoires Servier et de l’Agence Outre la force des témoignages de patients ayant subi accidents médicamenteux ou erreurs médicales, un des mérites de l’ouvrage est de montrer que les laboratoires pharmaceutiques (Servier, mais aussi Bayer dans le dossier des pilules contraceptives ou Sanofi dans celui de la Dépakine) n’ont pas l’apanage du déni en cas de drames. Dans ces affaires de contentieux liés à des dommages corporels, le temps des victimes n’est pas encore advenu. Si l’accès au dossier médical est plus aisé, les institutions (hôpitaux, cliniques) ou les personnes (médecins) mises en cause tentent souvent de réécrire l’histoire, refusant de reconnaître leurs responsabilités. Mais M Coubris voit aussi des raisons d’espérer :
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