Mark Angeli « Accompagner les jeunes, voilà le primordial »
Vous êtes en train de devenir un vigneron culte en France alors que vous n’aviez aucun lien avec le monde du vin. Racontez-nous votre parcours.
Je suis de Marseille avec des origines corses assez lointaines. Après avoir entamé et abandonné des études de chimie – cela ne me correspondait pas du tout –, je me suis tourné vers le métier de maçon. Puis j’ai créé mon entreprise spécialisée dans la restauration de maisons en pierre à Aix-en-Provence.
Maçon à Aix-en-Provence, comment êtes-vous devenu vigneron en Anjou ?
Quand j’étais maçon, je ne buvais que du lait ! (rires) Un jour, un client dans le Bordelais pour qui je devais refaire la façade de sa maison m’a proposé de me payer en vin. Il possédait un hectare de vignes à Sauternes. C’était en 1987, une année froide où l’on ne pouvait pas produire de liquoreux. Pour que le moût fermente, le vigneron mettait un réchaud à gaz sous ses cuves en inox. Je n’y connaissais rien, mais j’ai trouvé la méthode astucieuse. De là, j’ai pris goût au vin et au métier de vigneron. Au même moment, mon médecin m’a diagnostiqué une hernie discale. Il était temps que je change de métier pour ne pas aggraver mon cas. Avec mon épouse, nous avons alors
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits