L’édito

Ah mes amis quelle année qui ne laissera sans doute pas le plus beau souvenir dans nos mémoires.Nous vivons masqués et inquiets. Dans les grandes villes, les bars et restaurants ne savent plus sur quel pied danser, fermant, ouvrant, refermant… dansant une gigue vous aurez l’embarras du choix pour composer vos menus de réveillons. Continuez aussi à commander chez les chefs, certains d’entre eux proposent encore de la vente à emporter et beaucoup aussi ont réfléchi à changer leurs habitudes (p. 112). Les repas sont choisis, il faut maintenant déposer des cadeaux au pied de l’arbre. Suivez notre sélection non exhaustive et n’oubliez pas que le fait maison c’est bien aussi : confitures, petits biscuits, pâtés et autres délices à préparer et à offrir à ceux qu’on aime.Tout au long de notre histoire de France, la table a été au centre de la scène. On s’y retrouvait entre grandes puissances pour faire assaut de grandeurs en posant sur les buffets une succession de plats qui nous donnent le tournis aujourd’hui, servis dans ce que nos cristalleries et nos manufactures de porcelaine faisaient de mieux. On y scellait des pactes, des alliances, des mariages, on y célébrait des victoires. La table était un vrai instrument politique et a aidé au rayonnement de notre pays. Dans nos maisons ce n’est pas le cas quoique… Nous rivaliserons entre nous pour dresser la plus jolie table, en sortant la nappe de Noël qui quitte sa naphtaline une fois l’an, c’est à celle ou celui qui préparera le meilleur foie gras, aura déniché le meilleur saumon fumé, ouvert la bouteille rare… Espérons que nos tables ne soient que des démonstrations d’amour et de générosité. Il faudra bien sûr y poser des flacons et je pense qu’en la matière si vous êtes à courts d’idées, nous en avons suffisamment à vous proposer pour voir les repas en couleurs. In vino veritas, le vin délie la parole et amène la sincérité. Profitons-en pour nous souhaiter le meilleur, et rien que lui, pour 2021. C’est ce que je vous souhaite avec beaucoup de gourmandise.