“J’ai dû payer une note salée pour récupérer ma voiture, normal?” Tristan G., 93110 Rosny-sous-Bois
Si vous arrivez à temps, vous pourrez peut-être réduire les frais en interrompant l’intervention
On espérait que municipalités et préfectures se montreraient plus souples sur les règles de stationnement durant ce second confinement. Las, beaucoup ont continué d’être implacables et d’embarquer en fourrière les véhicules garés à la même place plus de sept jours (24 heures à Paris). Ou mal garés (sur une zone de livraison, de convoyeurs de fonds…). Que ces véhicules appartiennent à des citoyens confinés pour respecter la loi, placés en télétravail ou contraints de délaisser les transports en commun pour aller au bureau (pour des problèmes de distanciation sociale) n’a pas suffi à imposer une trêve. Prudence donc lors de vos emplettes de Noël. Et si votre voiture était enlevée malgré tout, voici à quoi vous attendre.
L’enlèvement vient de débuter
Les chauffeurs grutiers de . La loi vous autorise à interrompre l’intervention tant que trois ou quatre roues sont encore au sol, moyennant règlement au chauffeur de frais d’opérations préalables de 15,40 € (ou engagement écrit à payer plus tard). Si le levage a démarré, vous devrez le coût de l’enlèvement (121, 126 ou 150 € suivant la ville). L’amende, de 35 ou 135 € selon que le stationnement est abusif, gênant, dangereux…, vous sera, elle, adressée par la poste. Hors ces configurations, s’opposer à l’enlèvement constitue un délit passible de 3750 € d’amende, d’un retrait de 6 points et de 3 mois d’emprisonnement.
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