A GAUCHE, TOUTE!
Un guitariste gaucher, c’est d’abord une esthétique
A GAUCHE, avant, c’était l’empire du mal. Sinistra en latin. La gauche, c’était la différence et le hors-piste. Jusqu’au péjoratif: ne disait-on pas de quelqu’un qu’il était gauche? Tout le contraire d’être adroit? Ce fut même l’idée qui conduisit l’Assemblée, depuis 1789, à distribuer les rôles. A droite, il y avait les royalistes, à gauche les révolutionnaires. La gauche, alors et pour quelques décennies encore, c’était le domaine des lumières et de la rébellion. De la lutte contre l’ordre établi. Une image venue de très loin et qui, pérenne, stagne encore quelque part au fond de notre inconscient. Même si, à la Restauration, la gauche et la droite, en politique, ont fossilisé cette image, faisant naître ce que nous appelons aujourd’hui et en politique, quelque part, oui, reste au fond de nous… les fausses gardes. Dans la boxe comme ailleurs (l’escrime!), le gaucher était différent. Une image de rebelle et de vengeur dont il convenait de
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits