MATIÈRES À RÉFLEXION
L’entreprise Tarkett a créé l’événement en invitant les Suédois de Note Design Studio à interpréter les surfaces vinyles de la collection iQ Surface. L’installation , scénographiée à partir d’un répertoire de formes, colonnes,, souligne Florian Bourgault, directeur artistique de Tarkett. De leur côté, les architectes de DWA installés à Milan, à l’initiative du concept Caffè Populaire sur le site d’Alcova, revendiquaient la nécessité d’inventer un espace de socialisation, autour d’une table circulaire en Silipol, traitement de surfaces composé de fragments collés de marbre et de poussière de granit. La collection Raw, développée par Noé Duchaufour-Lawrance pour Taiping, redessinait sur la matière souple du tapis des morceaux de silex. , la phrase de Cocteau en exergue sur le fronton de l’exposition rappelle l’engagement de nombreux industriels et le positionnement d’une jeune génération de designers. Installée dans les friches de l’ancienne fabrique de cachemire Fabrica Sassetti, la designer Alissa Volchkova prônait le . Son travail sur le marbre donne la priorité au geste instinctif de l’artisan où la forme y apparaît secondaire. Si le goût d’une approche artisanale à tirage limité illustre les initiatives personnelles, la production industrielle avait aussi choisi de valoriser la matière première. Laufen, fabricant de lavabos, avait fait appel au studio new-yorkais Snarkitecture, reconnu pour ses installations spectaculaires, afin d’inviter le public à se mesurer à la matière brute. Plus surprenant, la démonstration inattendue de Formafantasma avec le projet Ex-Cinere, qui recycle la lave volcanique dans des briques émaillées. Une attitude responsable qui pose des dialogues contrastés entre artifice et nature.
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