L’INSTANT
CITÉ DES MÉRIENS
RÊVE ET RÉALITÉ
» Jacques Rougerie convoque aussi Jules Vernes, le commandant Cousteau, son mentor et professeur Paul Maymont, architecte et urbaniste futuriste de villes flottantes et spatiales. Il ajoute à sa formation d’architecte aux Beaux-Arts de Paris, celle d’ingénieur des Arts et Métiers et imagine dès 1973 un projet de village sous ». L’exposition monographique initiée par son directeur, Jean-Pierre Blanc, avec la complicité de MBL Architectes pour le commissariat et la scénographie, présente une sélection des projets, allant de dessins de palmes, en passant par les maquettes de ses habitats sous-marins réalisés, Galathée, la première « maison », les Hippocampe I et II, l’Ocean Observer, jusqu’au dernier projet inspiré de SeaOrbiter, la station internationale des océans, à l’image de la Station spaciale internationale, l’ISS. « » Il pourrait prendre la mer en 2027, relancé grâce à sa persévérance et avec l’appui du président de la République, Emmanuel Macron, et de Rodolphe Saadé, président de CMA CGM. Se découvrent aussi ses projets répondant aux enjeux environnementaux dans un contexte de littoraux de plus en plus fragilisés, toujours plus densément peuplés. « » L’architecte anticipe les déplacements de populations avec la montée des eaux et imagine, pour les pêcheurs de l’atoll de Maupihaa en Polynésie, une ville flottante de 5 000 habitants. Il dessine une université océanique accueillant jusqu’à 25 000 étudiants, chercheurs du monde entier. « » Son agence Rougerie Tangram, qui a déjà signé Nausicaa à Boulogne, plus grand centre européen sur l’environnement marin, Océanopolis à Brest, le Pavillon de la Mer à Kobé, est en charge de la marina olympique de Marseille pour les JO 2024, construite en bas-carbone, certifiée Effinature, certification de la biodiversité en milieu littoral. « »
