EFFERVESCENCE PROFESSION CHEF DE CAVES
JEAN-BAPTISTE LÉCAILLON
CHEF DE CAVES DE LA MAISON LOUIS ROEDERER
si l’entreprise n’avait pas été vendue à Stella Artois. Jean-Baptiste Lécaillon garde de son enfance passée auprès de ces cuves et ces brassins le goût pour la bulleretrace-t-il. La machine est enclenchée. Le jeune diplômé passe en revue toutes les propriétés du groupe: il commence en Tasmanie, où il crée un (un pétillant), s’arrête à Saint-Estèphe (Gironde) pour vinifier le château de Pez, sans oublier quelques détours au Portugal (Ramos Pinto), chez Delas (vallée du Rhône), et par les crayères de Deutz, l’autre maison de champagne de ce groupe encore détenu par la famille fondatrice, depuis 1838. Au bout de dix ans, Jean-Claude Rouzaud lui confie le poste de chef de caves de Louis Roederer. Une offre que Jean-Baptiste Lécaillon accepte, à la condition d’avoir aussi la responsabilité du vignoble. , explique-t-il. Il se questionne, interroge les archives de la maison, réalise des études pédologiques (formation et évolution des sols), rend visite à ses amis bourguignons, pour conclure qu’il faut adopter des pratiques bio, voire biodynamiques. , souligne-t-il. En dix-neuf ans, le résultat est éloquent: 125 hectares sont certifiés bio, et tout le vignoble consacré à la cuvée Cristal est en biodynamie. Une exception dans le monde plutôt conservateur des grandes maisons champenoises. Roederer cultive même sa singularité en rejoignant l’Association des champagnes biologiques. Un pari réussi !
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