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Une vie en Luberon: Chroniques rurales du sud de la France
Un café à Beyrouth: Récit de voyage
Brève histoire du Cambodge: Le pays des Khmers rouges
Série de livres électroniques4 titres

Je est ailleurs

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À propos de cette série

Un portrait contemporain du quotidien à Moscou

Ces Carnets moscovites sont faits pour tous les amateurs de trous noirs d’où surgissent le pire, le meilleur, et surtout l’absurde. Avec un peu d’énergie vitale, le lecteur aventureux ne doit pas hésiter à s’y engouffrer, sans attacher sa ceinture, mais cela reste une illusion car elle n’est plus accrochée à rien depuis longtemps. C’est normal : la Russie est une terre d’immensité, et de tous les possibles ! Au fil du voyage, il découvrira l’histoire ancestrale de sa capitale, son racisme supposé, son alcoolisme réel ou illusoire, son regard sur l’Occident, mais aussi et surtout des Moscovites parfois déroutants, souvent généreux, et toujours inoubliables ! Saisi par la main ferme de l’auteure, il se réjouira d’être devenu le témoin de cette plongée de plusieurs mois à Moscou, où même le chaos apparent finit par faire sens.

Plongez au coeur de la capitale russe et de sa population grâce à cet ensemble d'observations et de pensées résultant de deux longs séjours d'immersion moscovite

EXTRAIT

Les pages de ces dictionnaires sont tapissées de milliers de ces créations poétiques qui ne cessent d’enrichirm on imaginaire. Bien sûr, il y a moins cocasse, comme« arroser le gazon» (avec les femmes seulement), ou« composter le ticket d’entrée» (dernière action qui,e lle, peut s’effectuer avec l’orifice universel aux deuxs exes), et d’autres mots qui sont les productionsp honétiques d’une langue populaire infiniment riche et,h élas, en partie disparue: «brimborions», qui désignea ussi les «joyeuses» ou les «précieuses»;« baderne», mot injustement oublié à notre époque etq ue je vais remettre à la mode dès mon retour;« salpingite», aussi pour ivrognerie. D’autres termes ete xpressions soumis à mon sagace regard subissent mas évérité, comme ces expressions d’un faible génie langagier, dont «tout juste, Auguste», tandis que d’autres éveillent mes doutes les plus terribles: quelqu’un a-t-il déjà entendu l’expression «t’as les cakes», dans le sens de «t’as la classe», ou «koshokuter» pour «manger»? Je me demande parfois si je ne fais pas preuve d’un véritable culte de la pureté de la langue se doublant d’un goût malsain pour le nettoyage par le vide et l’empêchement de toute pensée alternative.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Ancienne élève de l'École normale supérieure de Lyon, de l'EHESS et de l'INALCO, Ombeline Philizot à étudié l’histoire, les sciences politiques et le russe. Lectrice de français à l’université d’État Lomonossov de 2010 à 2011, stagiaire à l'Institut culturel français de Moscou en 2012-2013, elle a passé plusieurs années à travailler en Russie. Elle est actuellement professeur d'Histoire-géographie et enseigne en Russie. Elle est actuellement professeur d'Histoire-géographie et enseigne en langue française et en langue allemande pour les élèves de section européenne.

LangueFrançais
Date de sortie2 juil. 2015
Une vie en Luberon: Chroniques rurales du sud de la France
Un café à Beyrouth: Récit de voyage
Brève histoire du Cambodge: Le pays des Khmers rouges

Titres dans cette série (4)

  • Brève histoire du Cambodge: Le pays des Khmers rouges

    1

    Brève histoire du Cambodge: Le pays des Khmers rouges
    Brève histoire du Cambodge: Le pays des Khmers rouges

    Entre génocide et dictature, redécouvrez l'histoire du Cambodge. Qui d’autre que François Ponchaud, auteur de l’inoubliable Cambdoge année zéro (paru en 1977), pouvait à ce point « résumer » la très riche histoire d’un des pays les plus attachants de l’Asie du Sud-Est, depuis l’époque mythique des bâtisseurs d’Angkor, jusqu’à la difficile reconstruction après le drame des Khmers rouges ? Sans minimiser non plus les enjeux contemporains. Il faut dire que ce prêtre pas comme les autres vit sur place depuis 1965, et que chaque jour qui passe est le témoin de ses multiples engagements aux côtés de la population… Il a lui-même appris le khmer pour mieux s’imprégner des subtilités de cette civilisation, et, accessoirement, traduire la Bible dans cette langue. Cet essai historique, richement documenté, nous est livré par un témoin privilégié de la culture cambodgienne. EXTRAIT "Eau et Terre", c’est ainsi que les Khmers désignent le pays qui les a vus naître. Où finit l’eau ? Où commence la terre ferme ? On ne l’a jamais bien su, et on ne le sait toujours pas. Chaque année, les eaux boueuses du Mékong descendent du Tibet, inondent la vaste dépression située au centre de la péninsule indochinoise et y déposent leur limon fertile. À l’est de cette cuvette, les contreforts de la cordillère annamitique ralentissent la course des nuages de la mousson. À l’ouest, la chaîne des Cardamomes interdit, l’accès à la mer, et au nord, celle des Dangrek forme une muraille en partie infranchissable. Seul le sud-est s’ouvre vers la mer, à travers le Vietnam ; une trouée entre la chaîne des Cardamomes et celle des Dangrek, au nord-ouest, offre un passage vers la Thaïlande. Au centre, le Tonlé Sap, le « fleuve d’eau douce », vestige d’un ancien golfe, constitue un véritable vivier où se reproduit une multitude d’espèces de poissons, dont certaines, proches des coelacanthes préhistoriques, ont totalement disparu dans les autres parties du monde. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Une histoire riche, donc, décrite avec tout l'amour (et donc la partialité) que l'auteur a pour ce petit pays du Cambodge qui a tant souffert. [...] L'édition est très bien faite, agrémentée de quelques cartes et de notes de bas de pages pertinentes. - Cyril, Babelio À PROPOS DE L'AUTEUR  François Ponchaud est prêtre des Missions étrangères. En 1975, dans les locaux de l’ambassade de France, il vit douloureusement la prise de pouvoir des Khmers rouges à Phnom Penh, qui vident la capitale de tous ses habitants en quelques heures. En 2013, il a témoigné aux procès des dirigeants encore vivants. Aucune péripétie de l’histoire de ce pays ne lui est étrangère.

  • Une vie en Luberon: Chroniques rurales du sud de la France

    2

    Une vie en Luberon: Chroniques rurales du sud de la France
    Une vie en Luberon: Chroniques rurales du sud de la France

    Durant tout le mois d'octobre, achetez cet ebook à -50% ! 4.99€ au lieu de 9.99€ ! Mémoires d'un paysan au contact des évolutions techniques agricoles Guy Jussian est fier d’être un paysan. Né en 1934 dans un village au pied du Luberon, il a travaillé la terre toute sa vie, sur les traces de ses ancêtres. Témoin vivant du grand basculement du monde agricole, quand la machine s’est substituée aux chevaux et aux faucilles, il raconte ici son pays et livre les chroniques d’une agriculture paysanne qui donne autant qu’elle prend à la terre, de façon harmonieuse. Il confie les secrets de son métier, fait revivre les travaux d’antan et invite le lecteur à la coupe des lavandes, à la récolte des fourrages, à la cueillette des cerises, à la chasse aux truffes ou au gibier, et à la transhumance du troupeau de moutons. De l’école au conseil municipal, Guy relate son parcours au cœur d’une région magnifique et d’une nature aux richesses méconnues, peu à peu transfigurée par le tourisme. Car ce livre, c’est aussi le combat d’un homme, d’un paysan, d’un maire aux idées fortes : pour la survie de la région et de ses habitants, contre le dépeuplement, contre les ravages d’une société de plus en plus urbanisée, mécanisée et inégalitaire, où l’on fait d’abord les comptes avant de transmettre son histoire. Guy Jussian livre ici un témoignage richement documenté, sur les traces de sa campagne luberonne EXTRAIT Je suis né en 1934 à Auribeau, comme mes ancêtres depuis plus de dix générations, dans ce village qui s’accroche au Luberon comme s’accrochent les paysans à ces terres maigres de nos régions. C’est en 1835 que mon arrière-grand-mère, Élisabeth Testanière, lors de son mariage avec Frédéric Jussian, quitta le village pour s’installer à Villars, où ils fondèrent une famille. Quatre enfants naquirent : une fille et trois garçons, dont mon grand-père Louis Jussian, que je n’ai pas connu. En 1904, Louis Jussian et son épouse Marie-Louise Guigou revinrent sur les terres de leurs parents à Auribeau. Un retour aux sources avec quatre enfants aussi : deux filles et deux garçons, dont mon père, Aimé Jussian, qui n’avait alors que trois ans. Il fut scolarisé au village dans l’ancienne mairie, située audessus du four à pain. L’école sera installée plus tard dans le presbytère où habitait à l’époque le vieux curé. Aimé se maria en 1926 avec Marie-Louise Clément, qui vivait dans la commune de Caseneuve. Mes deux frères aînés virent le jour en 1928 et 1929 et ma jeune soeur en 1943. Nous habitions alors la ferme isolée des Plaines, dont le confort était limité.

  • Un café à Beyrouth: Récit de voyage

    Un café à Beyrouth: Récit de voyage
    Un café à Beyrouth: Récit de voyage

    Un portrait contemporain du quotidien à Beyrouth. Un café à Beyrouth est un vagabondage inédit au cœur d’une ville particulièrement attachante et d’une richesse – humaine, historique, culturelle – insoupçonnée : on y croise des chrétiens, des musulmans, des juifs, des Arméniens, des cireurs de chaussures, des petits vendeurs ambulants, des militaires avenants, des réfugiés syriens et irakiens, des travailleurs africains, des Libanais amoureux de leur pays et ardents défenseurs du patrimoine, des chauffeurs de bus improbables, des éleveurs de chevaux ; on y devine l’ombre du général de Gaulle, du futur résistant Missak Manouchian, de Lamartine, Barrès, Nerval, etc. ; on y contemple des pierres multiséculaires, une architecture traditionnelle en péril, une nature maltraitée mais luxuriante… Surtout, on y découvre une âme singulière, fière de ses racines mais pétrie de mille influences, qui se dévoile autour d’un café. Le cœur battant du Liban, sa capitale, vue par deux passionnées qui y séjournent chaque année plusieurs mois. EXTRAIT Dans la fraîcheur des petits matins, la lumière monte doucement sur l’hippodrome de Beyrouth, Sabâ’ el-Kheil, révélant le terre-plein vert et le sol rouge de la piste. Le claquement de sabots ferrés frappant le béton, du côté des écuries, et les hennissements qui enflent sont la seulemusique perceptible de ces aubes étranges. Beyrouth n'est pas encore livrée à l’agitation trépidante, ni engorgée par les voitures ou saturée de klaxons. Ces concerts champêtres, en plein cœur de la capitale libanaise, tranchent avec les bruits coutumiers de la ville. Et si l’ouïe est surprise, la vue l’est tout autant. Autour de 6 heures du matin, une vision aux contours imprécis émerge de la pénombre : des chevaux traversent la large chaussée, rue Omar-Beyhum, au milieu des voitures. Les animaux de l’hippodrome ne respirent ni ne vivent au rythme de la grande cité. À PROPOS DES AUTEURES Nathalie Duplan travaille au Figaro magazine et a collaboré à plusieurs titres de presse dont National Geographic ; Valérie Raulin, accréditée auprès du ministère de la Défense, est une spécialiste du Proche-Orient. Ensemble, elles ont publié plusieurs ouvrages dont Le Camp oublié de Dbayeh, pour lequel elles ont reçu le prix littéraire de L’Œuvre d’Orient.

  • Carnets moscovites: Récit de voyage

    Carnets moscovites: Récit de voyage
    Carnets moscovites: Récit de voyage

    Un portrait contemporain du quotidien à Moscou Ces Carnets moscovites sont faits pour tous les amateurs de trous noirs d’où surgissent le pire, le meilleur, et surtout l’absurde. Avec un peu d’énergie vitale, le lecteur aventureux ne doit pas hésiter à s’y engouffrer, sans attacher sa ceinture, mais cela reste une illusion car elle n’est plus accrochée à rien depuis longtemps. C’est normal : la Russie est une terre d’immensité, et de tous les possibles ! Au fil du voyage, il découvrira l’histoire ancestrale de sa capitale, son racisme supposé, son alcoolisme réel ou illusoire, son regard sur l’Occident, mais aussi et surtout des Moscovites parfois déroutants, souvent généreux, et toujours inoubliables ! Saisi par la main ferme de l’auteure, il se réjouira d’être devenu le témoin de cette plongée de plusieurs mois à Moscou, où même le chaos apparent finit par faire sens. Plongez au coeur de la capitale russe et de sa population grâce à cet ensemble d'observations et de pensées résultant de deux longs séjours d'immersion moscovite EXTRAIT Les pages de ces dictionnaires sont tapissées de milliers de ces créations poétiques qui ne cessent d’enrichirm on imaginaire. Bien sûr, il y a moins cocasse, comme« arroser le gazon» (avec les femmes seulement), ou« composter le ticket d’entrée» (dernière action qui,e lle, peut s’effectuer avec l’orifice universel aux deuxs exes), et d’autres mots qui sont les productionsp honétiques d’une langue populaire infiniment riche et,h élas, en partie disparue: «brimborions», qui désignea ussi les «joyeuses» ou les «précieuses»;« baderne», mot injustement oublié à notre époque etq ue je vais remettre à la mode dès mon retour;« salpingite», aussi pour ivrognerie. D’autres termes ete xpressions soumis à mon sagace regard subissent mas évérité, comme ces expressions d’un faible génie langagier, dont «tout juste, Auguste», tandis que d’autres éveillent mes doutes les plus terribles: quelqu’un a-t-il déjà entendu l’expression «t’as les cakes», dans le sens de «t’as la classe», ou «koshokuter» pour «manger»? Je me demande parfois si je ne fais pas preuve d’un véritable culte de la pureté de la langue se doublant d’un goût malsain pour le nettoyage par le vide et l’empêchement de toute pensée alternative. À PROPOS DE L'AUTEUR Ancienne élève de l'École normale supérieure de Lyon, de l'EHESS et de l'INALCO, Ombeline Philizot à étudié l’histoire, les sciences politiques et le russe. Lectrice de français à l’université d’État Lomonossov de 2010 à 2011, stagiaire à l'Institut culturel français de Moscou en 2012-2013, elle a passé plusieurs années à travailler en Russie. Elle est actuellement professeur d'Histoire-géographie et enseigne en Russie. Elle est actuellement professeur d'Histoire-géographie et enseigne en langue française et en langue allemande pour les élèves de section européenne.

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